Voir: http://www.kommersant.ru/doc/2224614
Et oui, 35° à l'ombre, sans ombre, oblige à l'humour, question de survie. Et le journal russe, pourtant très sérieux, Kommersant Vlast, n'en manque pas en reprenant un article du Daily Telegraph de Londres. L'on se croirait dans un mauvais roman d'espionnage.
Le mois dernier apparaît l'information selon laquelle le Kremlin, suite aux différentes fuites et surveillances internationales, décide de faire un bond dans le temps pour revenir à l'âge des machines à écrire pour ses correspondances internes secrètes. A en croire le Daily Telegraph, il semblerait que cette époque soit assez proche de l'Age de pierre, en tout cas de celle de l'inefficacité.
Et d'annoncer les problèmes techniques liés aux nombreuses coquilles qui peuvent modifier le sens d'un texte, voire le rendre totalement incompréhensible. Mais le problème est-il réellement là?
On peut sérieusement en douter. Sortir de l'informatique ferme la porte à la facilité du vol de données. Certes il est toujours possible de trouver quelqu'un qui va photographier les documents, mais ... il faut le trouver. Cela demande une organisation différente, plus complexe. Et ici réside certainement le fond du problème. Alors l'on voit émerger "nombre d'experts du renseignement", des professeurs de journalisme, etc pour expliquer à quel point ce n'est pas faisable et qu'il s'agit en fin de compte "d'une mauvaise idée". Point.
Il est vraiment très gentil de la part des services britanniques, qui avaient tellement bien assuré la maintenance informatique lors des derniers G8 et G20, de s'inquiéter de la sécurité et de l'efficacité des services russes. Ne doutons pas que l'Administration présidentielle russe en prendra bonne note.
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