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mardi 10 octobre 2017

La Hongrie et le rêve européen perdu



Lorsque la Hongrie est entrée dans l'Union européenne, elle pensait rejoindre l'Europe, la liberté, une certaine culture politique et juridique. Elle n'a finalement trouvé qu'une Union soviétique bis. Les mécanismes soviétisés de fonctionnement de l'UE servent simplement une autre idéologie: la mondialisation et la fin des frontières. Le rêve de Trotsky, le capital en plus.


La Hongrie, depuis la crise migratoire, semble de réveiller dans un cauchemar. Non pas d'un cauchemar, puisque le réveil lui montre que la réalité est justement ce cauchemar. Alors qu'elle pensait enfin pouvoir réaliser sa souveraineté et librement pouvoir se développer, la Hongrie n'a finalement trouvé qu'un nouveau centre de pouvoir à Bruxelles, qui comme Moscou avant, fixe les règles du jeu. Cette fois-ci, ces règles conduisant  à la destruction du pays, le dogme globaliste ne permettant pas l'existence de l'Etat.

En adoptant le 13 juin 2017 une loi osant règlementer le fonctionnement des deux secteurs-clés pour la formation de l'opinon publique, que sont l'enseignement supérieur et le financement des ONG, la Hongrie est définitivement tombée dans le clans des "méchants". Pourtant que prévoit cette loi tant décriée?

Les Universités étrangères fonctionnant sur le territoire national doivent avoir une existence réelle dans le pays d'origine du financement. Pourquoi? Car s'il s'agit de coopération universitaire, il faut bien qu'il s'agisse d'une université dans le pays d'origine, sinon il s'agit d'une exportation idéologique. Ce qui est le cas de ces pseudo "universités européennes" qui ont envahi l'espace post-soviétique à partir des années 90, dont le programme d'enseignement est très aléatoire, mais surtout très idéologiquement marqué. Or, l'Université Soros CEU est dans ce cas: elle délivre des diplômes d'enseignement supérieur hongrois et américains, sans avoir la moindre activité universitaire aux Etats Unis. Et malgré la réputation plus que sulfureuse de ce charmant Père des révolutions de couleur, le Nouvel Obs se fend d'une oeuvre de propagande à mettre la larme à l'oeil  au bon peuple français. Attention, séquence émotion:


Ce que veut la Hongrie, ici, c'est reprendre la main sur le système d'enseignement supérieur, ce qui est somme toute assez normal pour un Etat "normal". Mais les pays de l'Est n'ont pas le droit d'être des Etats normaux, c'est ce qu'ils doivent savoir: ce sont des Etats de seconde sorte, inféodés et ils doivent s'y confirmer. Ils ne peuvent s'opposer à la "circulation des valeurs libérales", même s'il ne s'agit pas de circulation mais d'imprégnation, pas de valeurs mais d'idéologie, tout cela très loin du libéralisme pour rejoindre le néolibéralisme.

Alors, quand cette loi va encore plus loin et reprend les dispositions de la loi américaine FARA sur la réglementation du fonctionnement des ONG politiques ayant un financement étranger, ici supérieur à 24 000 euros par an, les obligeant à se déclarer comme agent étranger, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase: ce que les Etats Unis peuvent, d'autres Etats comme la Hongrie ou la Russie ne le peuvent pas. Chacun doit connaître sa place. Amnesty International ne se tient plus: la dérive autoritaire sur le modèle russe de la Hongrie est consommée.


Etrangement, Amnesty International ne trouve absolument pas dangereuse cette même loi qui existe depuis extrêmement longtemps aux Etats Unis et qui aujourd'hui est également utilisée contre la presse étrangère, lorsque celle-ci a l'outrecouidance de ne pas répéter le crédo néolibéral boboïsant. Non, elle est comparée justement à la Russie, ce qui n'est pas un hasard, un "pays de l'est" lui-aussi, tombé sous domination américaine avec la chute de l'Union soviétique et qui a le tort d'être redevenu souverain.

Dans ce combat atlantiste, l'UE joue le jeu. Elle condamne la Hongrie, fait pression et la Commission européenne engage une procédure d'infraction, pour violation de "l'esprit" européen:
Le premier vice-président de la Commission, M. Frans Timmermans, a déclaré à ce propos: «La société civile constitue le tissu même de nos sociétés démocratiques; ses activités ne devraient donc pas faire l'objet de restrictions injustifiées. Après avoir examiné attentivement la nouvelle loi sur les ONG, nous en sommes arrivés à la conclusion qu'elle n'était pas conforme au droit de l'UE. Nous espérons que le gouvernement hongrois s'engagera dans un dialogue afin de remédier le plus rapidement possible à ce problème. Nous attendons une réaction de la part des autorités hongroises dans un délai d'un mois.»
La société civile et non l'Etat est à la base de la construction européenne, merci pour cette déclaration d'une rare franchise. Donc l'UE va défendre la société civile contre l'Etat, car il faut garantir la liberté des ONG (de toutes les ONG) et surtout la liberté de circulation des capitaux. Le fait que la société civile doivent être nationale pour être représentative de la société est un détail, qui manifestement n'intéresse pas la Commission européenne. 

Il y a peu de chances pour que la Hongrie flanche, le Gouvernement a annoncé qu'il va lancer une consultation populaire, qui a la différence du référendum se fait par courrier, sur la politique menée par Soros en matière migratoire. Alors que le pays tente de défendre ses frontières, Soros soutient très fortement l'arrivée massive de migrants en Europe, il estime qu'au minimum les pays européens doivent recevoir un million de migrants par an et les financer à hauteur de 15 000 euros par personne. Ce serait en effet le meilleur moyen et de mettre un terme à l'existence du modèle européen en noyant les populations dans une masse dont l'intégration est impossible, ce que nous voyons déjà comme résultat de la politique laxiste de cette dernière dizaine d'années, et en mettant les Etats dans l'impossibilité d'assumer le modèle social, modèle qui ne peut fonctionner qu'avec une population contrôlée.




9 commentaires:

  1. Mon Dieu, l'éloge de l'OBS à Soros, franchement il y en a qui n'ont honte de rien.

    Excellente analyse. Il est important de noter que la Hongrie se porte bien économiquement, ce qui doit en faire rager plus d'un.

    On est vraiment dans un monde de double standards et les gens commencent à le réaliser, d'ou la censure galopante d'une certaine presse et toujours plus de restrictions sur le web.

    Parfois, je pense a Orwell avant de m'endormir. J'ai parfois la sensation de me réveiller dans son monde.

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  2. Effrayant, mais pas surprenant. Bien sûr comme tous les pays satellites de l’Union soviétique les Hongrois ont eu un regain de nationalisme et se son jeté dans les bras du libéralisme :l’autre face du communisme. Contrairement aux sociétés de l’UE aux esprits submergés de cosmopolisme qui les a enfermés dans un perpétuel présent sans mémoire, et donc sans avenir lisible, par conséquent sans exercice possible de la liberté, les Hongrois dont les plaies de l’insurrection hongroise de 1956, fallacieusement dite révolution pour la liberté, mais fut une révolution contre enragée contre le despotisme féroce juif, s’aperçoit que le rouleau compresseur totalitariste et le même que celui qui a mis en bouilli les nations d’Europe. George Soros, ne s’en cache pas dans son livre le grand désordre mondial, se fait l’apôtre de l’immigration coercitive et de l’intégration de la Turquie dans l’UE et dénonce les éléments les plus réactionnaires et fascistes de cette droite «chrétienne» et «nationaliste» qui entrave son but : l’établissement d’une société mondiale ouverte afin de contribuer à la paix dans le monde. Les Serbes qui ont servi de cobayes en rient encore en se tapant les cuisses. Il serait heureux que l’humaniste Soros tienne le même discours à ses congénères israéliens, mais il semble que pour les juifs, ces paroles soient essentiellement un produit d’exportation. Je crois que plusieurs pays de l’ancienne Union soviétique ont déchanté. Malheureusement à degré variable comme la Roumanie ou la Bulgarie qui préfère se courber que de disparaître. L’exemple Serbe leur est traumatisant. J’aurais voulu parler des ONG ces tentacules empoisonnés qui anesthésie «humanitairement» les peuples comme le condamné à mort avant l’injection létale, mais il s’agit d’un commentaire et non pas d’un livre encore moins faire la pige à la très respectueuse Karine Bechet-Golovko. Cependant (ça me démange) je conclus sur une note optimiste que tout est mis en œuvre, et de façon irréversible, à bâtir ce monde sans frontières, d’amitié fraternelle, ce nouveau royaume de David, dans lequel le peuple d’Israël sera enfin reconnu par tous comme le peuple de dieu…. En tuant les autres. C’est pas émouvant ça ? J’en ai les larmes aux yeux de béatitude.

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  3. J'espère que V. Orban va tenir bon. C'est toujours pareil, deux poids et deux mesures, ce que font les EU c'est bien, la même chose faite par les russes et les hongrois c'est mal. Qu'ils aillent au diable, "charbonnier est maître chez soi".

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  4. Moi qui suis pro-israël à fond , et qui m'intéresse depuis longtemps à la pensée juive , comme chrétien , je dois avouer que les actions malfaisantes de gens comme Soros , Attali , Fabius , et la liste est loin d'être close , me poussent dans la voie d'une judéophobie rageuse . Je e retrouve finalement ds une ambivalence assez douloureuse . Ah! su les choses étaient simples!! car il y a aussi de bons intellectuels juifs , par exemple Zemmour , Finkelkraut , Elizabeth Lévy , Goldnagel...Qu'en pensez-vous ?

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    1. Je viens de m’apercevoir que mon texte est trop long pour etre accepté par le site de madame Bechet-Golovko. Je vous l’envoie en morceaux, vous saurez les coller ensemble.

      Ce que j’en pense ? En deux mots ce sont des fabricants du consentement, parlant de tout en racontant n’importe quoi.
      En trois mots et vous me posez un défi : réduire ce qui nécessite plusieurs centaines de pages, voir des milliers, à quelques phrases. Alors voilà ; je vais vous citer les commentaires de ces personnes de la façon la plus circonscrite (j’allais dire circoncise, mais c’est mon esprit obtus : un réflexe incontrôlable lorsqu’il s’agit de ces gens) possible.
      Eric Zemmour, apparait vachement sympa ; il est la France. En page 251 de son ouvrage « le suicide français» il défend la France contre les hordes barbares arabo-africaines, il dénonce la chaine canal+ favorable à l’immigration, et dit : «la chaine de langue anglaise et du langage zyva ; la chaine de la haine de soi, de la haine de l’histoire de France ; la chaine de la déconstruction du roman national inaugurée par les intellectuels des années 60 ; l’expression des métropoles mondialisées envers le peuple. Canal+ se révéle l’arme de destruction massive qu’attendait la génération soixante-huitarde (dont Cohn-Bendit chef de file à l’époque, disait plus tard dans son ouvrage «une envie politique. P. 86-87 :le son des cloches le dimanche me dérange aussi. Je dois bien l’accepter, même si je me demande pourquoi). Ses élites gauchistes, trotskistes, maoïstes, avaient en 1981 conclu un compromis historique avec François Mitterrand qu’elles avaient longtemps mésestimé, voire méprisé ; devenu le souverain, celui-ci léguait un magnifique outil d’endoctrinement dont elles n’avaient pas rêvé». On croirait entende Jean Marie Le Pen. Ne manque plus que la Marseillaise. Et Jacques Attali de s’insurger au nom des droits de l’homme dans «une brève histoire de l’avenir» p. 421 : Il faut que les Français acceptent encore plus d’immigrés chez eux, car il en va de leur salut. Il doivent comprendre qu’un afflux de populations, bien maitrisées et intégrées, est la condition de leur propre survie. Tout ça pour le plus grand bien de l’humanité». Comme ce n’est pas assez il repasse la louche, cité par Hervé Ryssen dans « les espérances planétariennes»p 115 :« La France de par ses choix géopolitiques antérieurs, est une nation musulmane (ni riez pas, il l’a dit) l’islam est la religion de plus de deux millions de citoyens français et du tiers des immigrés sur son sol». Qu’il ait le courage de répéter la même chose en Israël en pronant les droits des palestiniens, on aurait un deuxième Christ. Dans cette logique un vrai Français doit se tailler sa chrétienté en pointe et se le raccourcir.

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    2. C’est pas tout, le sage arbitre Finkelkraut prenant exemple sur la Bosnie dans son livre «l’humanité perdue»p147 sentence : «Affranchis de tout lignage, dégagé des divisions des discordes et de la servitude charnelle, ses citoyens n’avaient pas à rougir ou à s’excuser de leur appartenance : leur nom était emblème du cosmopolitisme ; leur territoire était un modèle réduit de l’universel. Être bosniaque (des musulmans), c’était déjà mieux qu’être slovaque, croate macédonien ou serbe». Demandez aux Serbes ce qu’ils pensent des Bosniaques wahhabisés et de cet universalisme après les bombardements qu’ils ont subis pour libérer leurs dites «victimes» bosniaques et kosovares. Mais ces «intellectuels-là n’aiment l’islam que parce qu’elle brouille les sentiments identitaires des populations de souches. Autrement, chez eux ils les massacrent. Souvenez-vous de l’intrépide filousophe soutenant les tueurs islamistes en Libye qui n’en est pas à une contradiction prés dans son livre «récidives» : un même démon manipule les militants de l’islam radical, et ce démon est l’antisémitisme (qui est antisémite à part le monde chrétien ?), et il enfonce le clou dans le point du 8 décembre 2005 : «l’idéologie coloniale est incontestablement criminelle». En passant sa fortune fut amassée par son père sur l’exploitation et le commerce du bois africain colonisé. Il ne s’est probablement jamais vu dans un miroir ce zig, à moins que ce soit pour se faire la bise. Et enfin, Elisabeth Lévy. Ah les femmes, si désirables et détestables à la fois ; des juifs en jupons. (je vous rassure madame Bechet-Golovko je ne suis pas misogyne. Mais soyez sympa ne rapportez pas mon propos à ma femme, je serai le troisième Christ après Attali cité plus haut). Donc Elizabeth machin disais-je, donne un pan sur le bec du couillu filousophe dans «les maitres censeurs» p.346, : On pourrait objecter à l’écrivain qu’il est toujours urgent de réfuter que de dénoncer, de convaincre que de diaboliser. Mais sans doute verrait on là la marque d’un esprit munichois» elle fait donc courageusement figure d’exception, tout comme Zemmour. Ce qu’il faut comprendre c’est que les intellectuels juifs ont toujours pris position dans les camps adverses, situés aux deux extrêmes, âpres à la controverse, mais sans perdre de vue l’idéal méssianique d’un monde universel. La révolution communiste de 1917 fut financée par des banquiers juifs américains. Toute l’Union soviétique a existé que pour servir de rampe de lancement au parangon de la liberté : les États-Unis. Et ces derniers ont mis à feu et à sang l’Amérique latine le Vietnam et j’en passe pour préserver cette liberté menacée par les vilains soviétiques. Dites ça à n’importe qui il vous rira au nez. Hélas, à l’ère de l’Internet, des télévisions satellites et tout ce que vous pouvez imaginer comme moyen d’information, l’ignorance a atteint le niveau antérieur au moyen âge, jetant les bases de l’abrutissement de toute l’humanité avant qu’il lui arrive ce qui lui arrivera. Les intellectuels juifs que vous respectez ont une propension à culpabiliser le reste de l’humanité en l’occurrence dans notre propos les Français. C’est très simple, lisez leur livre, la France est un paillasson sur lequel ils essuient leurs pieds et cette attitude est la même où ils se trouvent dans le monde. Parmi toutes les spécificités du peuple élu, ce trait de caractère est sans doute l’un des plus manifestes.
      Leur arme de destruction massive est la doctrine des droits de l’homme terriblement efficace pour liquéfier les anciennes civilisations d’où actuellement le flot migratoire coercitif. La preuve l’assassin des deux femmes à Marseille fut remit en liberté. Je ne vous parle pas des mosquées, ces vivariums démoniaques, qui poussent comme des champignons. Je m’arrête là, car ce sujet est une vis sans fin. On est foutu dans un drôle de truc cher anonyme. Être homme, à ce compte-là, c’est de la témérité inconsciente.

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  5. Sa seule alternative est de se rapprocher de la Russie, sinon il est foutu.

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  6. Tout oppose messieurs Orban et Soros. Le premier sert son peuple, tandis que le second finance à tour de bras des ONG chargées de formater les "élites" et/ou d'animer des mouvements subversifs. Les Hongrois devraient juger M. Soros. Pour l'exemple.

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