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lundi 8 janvier 2018

Orban: ce ne sont pas des migrants, ce sont des envahisseurs



La crispation du conflit entre les pays d'Europe de l'Est et l'UE sur la question de l'immigration de masse met à nu le caractère globaliste anti-étatique de ce projet dit européen, autant que la disparition politique des pays de l'Ouest européen.



Viktor Orban vient de mettre le doigt sur la faille de la politique d'immigration européenne, proche des no borders, qui cache mal une vision globaliste dirigée contre l'Etat: l'immigration de masse qui envahit l'UE n'a rien à voir avec la question des réfugiés et la nécessité de protéger des personnes en danger, ce sont des gens qui viennent pour des raisons économiques. Et les Hongrois ne veulent pas de cette immigration de masse.

“I can only speak for the Hungarian people, and they don’t want any migration,” Orbán said. “In my understanding, it’s not possible for the people to have a will on a fundamental issue and for the government not to comply with it." Most refugees come to Europe not because they are fleeing dangerous conditions at home but because they want to take advantage of economic opportunities, Orbán (...). "As such, they shouldn’t be considered “refugees” so much as “Muslim invaders,”
Orban et la Hongrie ne sont pas les seuls à défendre cette position, somme toute assez rationnelle, demandant à ne pas oublier la différence entre les réfugiés et les immigrés économiques, différence que l'UE tente à tout prix de dissimuler derrière le terme générique de "migrants". La république Tchèque et la Pologne s'alignent également sur cette position souverainiste. Même le tout nouveau Premier ministre polonais rappelle que son pays se refuse à accueillir des personnes venant d'Afrique et du Moyen-Orient.

La réponse de l'UE est claire: vous n'avez pas le choix. Il faut payer à votre tour. Sous couvert de "solidarité européenne", les institutions européennes qui ont payé la "démocratisation" de ces pays devant servir de devanture du post-soviétisme demandent leur dû. Ces pays furent renvoyés devant la "justice" européenne, qui évidemment a pris le parti des instances européennes contre les Etats (quelle surprise de la part d'une justice si ... indépendante pourtant). Il ne s'agit finalement que d'un bas chantage, d'une technique assez mafieuse:

Les discussions sont au point mort. Les pays d’Europe centrale et orientale refusent de parler de quotas de réfugiés tant que l’Europe n’aura pas barricadée ses frontières extérieures. La Hongrie et ses alliés acceptent l’idée d’une aide humanitaire et logistique aux pays de première ligne, mais rien de plus, ce qui est jugé inacceptable par Rome ou Berlin. Au Parlement européen, pour tenter de débloquer les discussions, on a proposé de supprimer l’amende de 250 000 euros, mais de corréler la solidarité avec l’accès aux fonds structurels et d’investissement.
 La menace n'est pas maigre, et elle est assumée:

« L’UE n’assure pas seulement des financements et la sécurité, elle suppose l’équité, le partage des responsabilités et la solidarité ». Aux yeux de beaucoup, ce débat ultrasensible touche à l’essence même du projet européen et son objectif de solidarité. « Solidarité contre solidarité : le choix sera difficile », soupire un diplomate issu d’un pays fondateur. Pour mémoire, la Pologne reçoit 10 milliards par an de l’Union en fonds de cohésion et les fonds structurels et d’investissement représentent 3 % du produit intérieur brut de la Hongrie.
Le "projet européen" prend un tournant mafieux à peine déguisé... Les pays de l'Ouest ont totalement abandonné l'idée même d'avoir un intérêt national, même si cela les conduit à l'échec politique comme A. Merkel. Ils ne le peuvent plus, ils ne le veulent plus ou en ont-ils peur? Toujours est-il qu'ils sont devenus inexistants politiquement. Les pays de l'Est, qui avaient rejoint la "famille européenne" en pensant pouvoir y retrouver leur souveraineté, se retrouvent face à l'arnaque, à la rhétorique du maquereau: tu as pris le fric, maintenant tu te couches.

A suivre.


8 commentaires:

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  2. Monsieur Orban a raison; ce ne sont pas des réfugiés, ce sont des envahisseurs délibérément envoyés par les ONG soit-disant humanitaires, financées par les banquiers judéo-maçonniques pour détruire les nations européennes et en premier lieu l'Eglise catholique.

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    1. Derrire les ONG encore Georges Soros.Qui ne cherche qu'à destabiliser l'UE;

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  3. Ne pas avoir la liberté de dire oui ou non à qui entre chez-nous, massivement, est un véritable scandale. On nous intime l'ordre de bien vouloir nous soumettre, d'oeuvrer activement à notre disparition et à celle de notre nation, sans faire d'histoires et sans un mot, sinon...
    Je sais, on va me traiter de complotiste, mais on ne me fera jamais croire que ces flux ininterrompus de migrants, vers l'Europe, sont le fruit du hasard. Bravo aux pays de l'Est qui résistent.

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  4. Grâce au rejet du monstrueux projet de constitution européenne, l'Union Européenne n'est pas devenue une prison où les peuples européens se seraient retrouvés enfermés à double tour. Le "non" français a empêché la disparition des pays de l'UE en tant qu'entités juridiques. Ils peuvent affirmer leur souveraineté de deux manières : en refusant d'appliquer les (nombreuses) dispositions du traité de Lisbonne qui ne sont pas conformes au droit international, ou bien carrément en dénonçant UNILATERALEMENT ledit traité.

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  5. Sur le plan des valeurs sociétales, de la religion, de la défense de la famille, ces pays d'Europe centrale sont beaucoup plus proches de la vision russe de la société traditionnelle que de la vison désincarnée et libertaire qui se développe à vitesse grand V en europe de l'ouest.
    Il est dommage par contre que la plupart de ces pays, Pologne en tête, ne cessent de développer une rhétorique russophobe et de guerre froide et se complaisent ainsi dans les bras de l'oncle Sam qui promeut pourtant des valeurs sociétales à l'opposé de celle du groupe de Visegrad.
    Karine, auriez vous des infos sur l'évolution des relations diplomatiques entre ces pays et la Russie, sont elles toujours aussi mauvaises (Pologne) ou se sont elle considérablement améliorée depuis quelques années (Hongrie). De même qu'en est il pour la République Tchèque et la Slovaquie? dont certains dirigeants plaident plutôt pour une relation constructive avec la Russie. Un sujet pour un prochain article...?

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