Chers amis, l'on ne plaisante pas avec le corps sacré du Monarque, même s'il est républicain et surtout s'il est impopulaire. Alors, quand un curé a le toupet de rappeler les traditions des prêtres ouvriers, de mettre l'Eglise du coté des faibles et non des puissants, et cela en poussant l'inconvenance jusqu'à se moquer du Souverain, non, c'en est trop, Monsieur le préfet, digne représentant non plus de l'Etat, mais du Monarque chahuté, en appelle à la justice. Celle des hommes, beaucoup plus conciliante que celle de Dieu. Pour qu'elle aille chercher ce curé irrévérencieux chez lui. Pendez-le haut et court, chers amis, qu'il serve d'exemple!
Dimanche 2 juin, un crime de lèse-Macron fut commis dans la joie et en musique. Double sacrilège, c'est le curé Jaune de Planquay en Normandie qui, lors du très sérieux office domincal, a poussé la chansonnette avec ses ouailles. Et avec ferveur. Une véritable prière, qui s'est élevée des coeurs et des âmes. Il fut une époque où ils étaient rouges, à l'époque où la gauche était de gauche, certains sont devenus Jaunes. Tout n'est pas perdu, l'esprit gaulois veille.
"Macron, O tête de con, on vient te chercher chez toi"
Ne vous inquiétez pas bonnes gens, ce crime ne restera pas impuni et toute la bonne société fut secouée. Le préfet de l'Eure, dès lundi, a saisi la justice. Mais que reste-t-il de la séparation de l'Eglise et de l'Etat? Mais c'est une atteinte au président de la République et d'une telle violence ! Non, la justice doit trancher. Et bien trancher. La bonne société ecclésiastique ne reste pas sans rien faire non plus, l'évêque saisit le Vatican - ce curé doit retourner au civil. Point final. Mais où va-t-on ?
D'ailleurs, la bonne presse de préciser que ce curé est ab-so-lu-ment infréquentable. Il aurait déjà détourné de l'argent de la quête. Bref, c'est un voleur. Pourtant, ses ouailles semblent bien l'apprécier, étrange ... En plus, quelle honte, il a déjà marqué son soutien aux Gilets Jaunes. Et vous rendez-vous compte : il a voulu mettre un pied, oui Monsieur l'agent, un pied - sur une barricade. Et tout cela pour empêcher les forces de l'ordre d'intervenir. Non mais quelle honte!
De toute manière, le ton a été donné : "Un maire élu sans le soutien de LREM sera un ennemi du président"
La logique de l'ennemi est arrivée, celle qui rappelle d'autres lieux et d'autres époques. La figure de l'Autre. Qui peut ne pas être traité selon les règles, pour laquelle il n'y a pas de règles et dont il faut simplement se débarrasser. Les Gilets Jaunes ont décidément réussi à faire tomber le masque grinçant de la fausse démocratie.
on ne peut pas dire que ce soit un chef d'oeuvre de la chanson populaire et révolutionnaire ! mais elle a le mérite de faiore chier les macroneux ! et ça c'est réjouissant !.
RépondreSupprimer"Un maire élu sans le soutien de LREM sera un ennemi du président"
RépondreSupprimerUn homme publique ne devrait jamais tenir ce langage, pas plus que d'envisager de voir son parti "gagner des parts de marché" aux prochaines élections municipales. En ce sens, le mouvement des gilets jaunes est déjà une victoire contre ceux qui veulent nous déposséder de notre citoyenneté.
L'abbé Michel est en guerre depuis une dizaine d'année au moins avec son évêque. Il me semble qu'il a eu un temps , le soutien de Mgr Gaillot .Sa messe selon le rite extraordinaire attire beaucoup de fidèles bien au delà de l'Eure
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