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vendredi 5 juillet 2019

Soros revendique les manifestations en Géorgie pour une rupture totale avec la Russie



Chaque fois que des populations se soulèvent, la tentation est grande d'y voir l'ombre de Soros. A tel point que cela en devient dérangeant : n'y a-t-il donc plus aucun mouvement populaire qui ne soit véritable ? Les hommes sont-ils à ce point devenus faibles, qu'ils ne soient plus capables de se soulever pour une idée, qu'ils ne puissent être menés que comme des boeufs, la corde accroché à un cou entravé ? Il semblerait en effet que la Géorgie n'échappe pas à cette valse nauséabonde des marionnettes. Des publications intéressantes sur le site de Soros en Géorgie appellent à lutter contre la Russie et contre ce gouvernement qui aurait trahi les intérêts du pays en n'étant pas suffisamment russophobe. Publications signées par des associations auprès de l'ONU et de l'OTAN. Pour ceux qui croient encore aux fables de l'indépendance des peuples, lorsque l'éducation et la culture ont été réduites à néant.


Pour rappel, notre texte sur les mouvements de foule en Géorgie, qui ont commencé dans la soirée du 20 juin, prenant pour prétexte la session de l'assemblée interparlementaire de l'orthodoxie, présidée par la Russie, qui s'est réunie, à la demande de la Géorgie, à Tbilissi.

Or, et cela est certainement une coïncidence, ce 20 juin justement, un appel assez violent contre la Russie, lancé par une quinzaine d'associations qui se présentent comme "une coalition pour une Géorgie euro-atlantique", est publié sur le site de l'Open Society géorgienne de Soros. Il s'agit d'une condamnation du Gouvernement, radicalement pro-russe, jugé responsable de ne pas lutter contre la guerre hybride menée par la Russie contre la Géorgie et donc reconnaître la légitimité de "l'occupation" d'une partie du territoire. Cette déclaration se termine ainsi :
There is no doubt that pro-Russian forces vigorously attack and threaten the interests of the state. The government is fully responsible for the processes unfolding in the country. This is why we call on the government to respond without delay in order to fulfil its constitutional duties and act against the anti-state actions. If the state fails to act immediately, an irreparable damage will be done to the country’s interests, both within the state and internationally.
L'on appréciera, parmi les signataires de cette déclaration, la présence d'organisations, dont le rôle n'est pas précisément, ou plutôt ne devrait pas être, celui de la déstabilisation des pays. Ainsi, l'organisation de lutte contre la corruption, Transparency International Georgia a signé ce texte et l'on peut se demander quel est le rapport avec la corruption, sauf à parler d'une "corruption idéologique", mais nous sommes alors dans un autre registre. Encore plus intéressante est la présence de l'UNAG (UN Association of Georgia), association liée aux Nations Unies, dont le site reste muet aux rubriques concernant les donateurs, le financement et les partenaires. Même s'il ne s'agit pas d'une structure de l'ONU à proprement parler, je serais curieuse de connaître le point de vue de la maison mère quant à cette implication. Par ailleurs, mais cette fois dans son rôle, l'on y voit aussi l'Atlantic Council of Georgia, association ayant pour partenaire l'OTAN, l'USAID, CSIS etc. Sur la page de garde de cette institution, le niveau de la propagande anti-russe est tellement bas, qu'il est difficile à qualifier même de primaire :



Avec ces signataires et les autres, l'on comprend la force et la violence du mouvement : la décision politique de consommer la rupture avec la Russie a été prise, et l'intérêt national de la Géorgie a été mis de côté. L'appel est paru le 20 juin, ce jour-là les gens sont sortis dans la rue. Les coïncidences sont des phénomènes aussi étranges que passionnants, un peu comme les aurores boréales.

Mais il est vrai que certaines coïncidences peuvent être aidées. Comme le révèle le site RT, Soros a beaucoup investi en Géorgie, à la fois pour maîtriser la communication et renforcer un sentiment anti-russe et anti-soviétique, et pour influencer la politique publique. Dans le cadre des subventions allouées pour la "démocratisation" du pays, Soros a versé  350 000 $ pour travailler avec la presse contre "la désinformation" russe, pour construire dans l'opinion publique une image négative de la période soviétique (où la Géorgie était l'une des Républiques les plus riches, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui), mais également pour directement soutenir certaines radios et médias, notamment locaux. 120 000 $ ont été investi pour la transformation de la politique publique (en ce qui concerne les droits sociaux), pour faire le lobby d'un renforcement de la décentralisation, etc. Et 100 000 $ ont permis de financer le domaine des droits de l'homme, notamment le monitoring de leur violation par les organes étatiques. 

Autrement dit, c'est un véritable travail de sape qui est mené par Soros en Géorgie, contre l'Etat dans son ensemble, son histoire, son développement, la manière dont il est perçu par la société. Mais une occupation, et politique et physique, américaine ne peut se permettre la concurrence d'un Etat.

Ces quelques éléments sont à réfléchir, quant à la capacité des gens aujourd'hui à s'assumer réellement, à ne pas se faire mener par la main où il faut et quand il faut, mais à savoir faire la part des choses. Il est vrai qu'avec un enseignement réduit à peau de chagrin et l'abrutissement numérique quotidien, il ne reste plus beaucoup de cerveaux, et encore moins de volonté. Ce qui permet le Maidan en Ukraine, l'élection de Macron en France, les soulèvements sur commande lorsque cela est nécessaire.

2 commentaires:

  1. Eléna Khripouchine5 juillet 2019 à 18:40

    Et pourtant la Président actuelle de la Géorgie étant la cousine de Hélène Carrère d'Encausse, née Zourabichvili, semble être beaucoup plus loyale envers la Russie que ne l'tait disons l'aventurier Saakashvili

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  2. Il y a longtemps que Soros aurait du être arrêté pour incitation à la haine et crime contre les peuples. Cet homme est un danger pour l'équilibre des peuples et leur bien être. Il doit être possédé du démon.

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