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lundi 3 octobre 2022

La nouvelle phase du conflit et l'entrée en Russie de LNR, DNR, des régions de Kherson et Zaporojie dans leurs frontières administratives


Suite aux résultats des référendums organisés dans les régions de Kherson, de Zaporojie, à DNR et à LNR, ces quatres entités territoriales entrent désormais dans la Fédération de Russie. Et elles entrent dans leurs frontières administratives, c'est-à-dire avec une partie du territoire désormais "occupé". Cette décision politique lourde doit entraîner une reconsidération de l'opération militaire en cours : on ne libère pas un territoire national avec une "opération spéciale", tout en restant dans le culte de l'individu-roi.  Le conflit risque de changer de configuration et de changer la société.

Les quatre régions libérées par l'armée russe ont organisé un référendum, afin d'entrer rapidement dans la Fédération de Russie. Cette décision lourde de conséquences fait suite à la perte de la région de Kharkov et aux répressions, auxquelles ont été soumis les habitants de la région, accusés par l'Ukraine de collaboration avec l'ennemi. Le premier enjeu de ces referendums étaient donc de ne pas perdre la confiance des populations civiles de Kherson et de Zaporojie, en leur envoyant un message clair : si vous le voulez, vous serez des nôtres.

Ils ont clairement exprimé ce souhait. Selon les résultats officiels :

  • LNR : un taux de participation de 92,6% et 97,93% se sont prononcés pour l'entrée dans la Fédération de Russie ;
  • DNR : un taux de participation de 97,51% et 98,69% se sont prononcés pour l'entrée dans la Fédération de Russie ;
  • région de Kherson : un taux de participation de 76,86% et 96,75% se sont prononcés pour l'entrée dans la Fédération de Russie ;
  • région de Zaporojie : un taux de participation de 85,4 % et 97,81% se sont prononcés pour l'entrée dans la Fédération de Russie.
Les chiffres sont élevés et ce n'est pas une surprise. L'Occident estime que le vote est truqué, que les gens ont voté sous la contrainte. Difficile de trouver d'arguments plus absurdes. Cela fait 8 ans que les habitant du Donbass se battent pour entrer dans la Fédération de Russie. Si l'Occident voulait que l'Ukraine récupère le Donbass, il suffisait d'appliquer les Accords de Minsk, qui prévoyaient justement cette option - un Donbass ukrainien, dans un système fédéralisé. Quant aux régions de Kerson et de Zaporojié, ce sont des régions historiquement russophones et n'oublions pas que ceux qui soutenaient l'armée ukrainienne, sont partis avec elle. Quant à ceux qui avaient des doutes, les tirs de l'armée ukrainienne sur ces sites civils ont achevé de les convaincre.

L'occident atlantique ne peut reconnaître ces référendums, car ils incarnent sa défaite politique. Macron s'indigne sur Twitter :

Quelle violation du droit international ? Le droit des peuples à l'autodétermination n'est désormais valable, que dans les configurations favorables à l'Occident ? 

Quelle violation de la souveraineté de l'Ukraine ? Seul un Etat peut-être souverain. Or, depuis 2014, grâce à l'intervention atlantiste en Ukraine, ce pays n'est plus un Etat souverain, mais un protectorat atlantiste. L'on rappellera rapidement en ce sens la suspension du Parlement et des juridictions arpès le coup d'état, le nettoyage des fonctionnaires, la fermeture des partis politiques, l'impossiblité pour le système judiciaire d'exécuter les décisions de justice (ce qui fut condamné par la CEDH), le dysfonctionnement chronique de l'Etat et la corruption endémique (ce qui est dénoncé par la Cour budgétaire de l'UE). Il n'y a plus d'Etat en Ukraine. Il ne peut donc par définition pas y avoir de violation de souveraineté.

La reconnaissance ou la non-reconnaissance par l'Occident des résultats des référendums ne change rien à leur réalité juridique et à la vie des gens sur place. Ce qui va avoir une incidence directe, ce sera la capacité pour la Russie de transformer ces actes juridiques en réalité politique. 

L'enjeu vient ici des frontières dans lesquelles ces territoires entrent dans la Fédération de Russie. La logique a voulu que, selon les dispositions des accords conclus entre la Russie et ces quatre entités, elles entrent dans leurs frontières administratives (art. 4), c'est-à-dire celles de leur constitution. Logiquement, car ces frontières deviennent aussi celles de l'Etat russe et vous ne pouvez pas déterminer une frontière étatique de manière unilatérale par rapport à une ligne de front, alors changeante. la fixité de la ligne de front supposerait un accord bilatéral et donc la fin du conflit, ce qui est très loin d'être le cas. Rappelons à ce sujet, que les Etats-Unis prévoient une aide mensuelle d'1,5 milliard de dollars jusqu'à la fin du conflit et appellent les pays européens à en faire autant. Ils préparent donc un conflit conventionnel de grande envergure, devant aller "jusqu'au bout" : soit la défaite militaire de la Russie, sa capitulation et sa disparition comme Etat souverain ; soit la défaite de l'Ukraine, qui entraînera celle du monde "global". Le conflit entre bien dans une nouvelle dimension et prend un caractère existentiel pour les deux parties, la Russie et le monde atlantiste.

Juridiquement, dès que ces accords seront traduits par une modification de la Constitution russe, la Russie aura alors une partie de son territoire national occupé, puisqu'elle ne maîtrise pas toute la région de Donetsk, qu'elle n'a qu'une partie de Zaporojie, que Kherson est sous attaque et certains villages ont été repris hier par l'armée ukrainienne, etc. Cette situation rend caduc le format de "l'Opération militaire spéciale", qui devait permettre de localiser la mise en oeuvre des forces et de préserver une certaine "normalité" dans la vie de la société. Comme l'a justement déclaré Volodine, le président de la Douma (chambre basse du Parlement russe) :
"Volodine a également déclaré que les régions de DNR, LNR, de Zaporojie et de Kherson devraient être complètement libérées dès que possible. Selon lui, il faut tenir compte du fait que les hostilités se poursuivent dans ces territoires."

En ce sens, la mobilisation partielle est en cours, les mobilisés sont formés avant d'être envoyés se battre sur les territoires libérés. Et ici, il est important de tenir compte du discours produit : soit il s'agit bien d'un combat existentiel, la Patrie est en danger et alors il faut réellement accepter la montée du patriotisme dans la société (ce qui oblige les élites), penser à la reconfiguration des forces économiques et de production et sortir la société de son état "instagramé" depuis 30 ans - et dans cette configration, la Russie reprendra la main ; soit la société ne prendra pas consience dans sa grande majorité des enjeux fondamentaux de ce conflit, parce que les élites auront peur de mettre fin au culte postmoderne de l'individualisme et que jusqu'au bout ils espéreront "passer à travers", attendant l'arrivée du Deus ex machina, qui magiquement résoudra la situation à leur place - et dans cette configuration, la Russie ne trouvera pas la force suffisante pour renverser la tendance du recul, qui se manifeste depuis un mois et est bien le signe d'un problème systémique.

Comme l'écrivait André Maurois dans son Histoire de l'Angleterre :

"C'est le danger des civilisations heureuses, que le citoyen y oublie qu'en dernière analyse, sa liberté dépend de sa valeur militaire."

28 commentaires:

  1. Excellent, comme d’habitude !

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    1. pas d'accord du tout. trop envolé comme analyse. il nest pas question là du but premier de l'opération spéciale qui est de mettre fin aux souffrances des habitants de ces régions. Si la nouvelle configuration géopolitique n'apporte rien de nouveau sur ce front là, alors à quoi bon, ce remue ménage ?

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    2. Merci infiniment pour cette synthèse me semblant on ne peut plus pondérée d'une situation pourtant pas évidente à comprendre, pour mes yeux d'occidental aux lointaines origines austro-russes !

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  2. Vous avez sans doute raison sur tout, sauf sur l'arrivée du Deus ex machina, ne pas comprendre que nous sommes actuellement dans une période de fin de cycle et que l'Apocalypse de Jean nous informe sur ce point, qui aujourd'hui est d'une clarté si éblouissante que même les aveugles peuvent le voir, mais il est vrai que les évènements qui arrivent ne seront peut-être pas ceux que nous imaginons.

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  3. Quel plaisir de vous lire de nouveau.
    J'aimerai avoir votre sentiment de l'opinion Russe sur les événements militaires.
    Vu de France on nous dit, on nous rabâche que la Russie a perdu, que tout lâche et se débande et que les ukrainiens non seulement grâce aux armes de l'OTAN, mais surtout à leur "bravoure résistante" .
    gagnent la partie.
    Je me pose des questions: durant la guerre de 41-45 toute l'URSS, était derrière ses soldats, les usines, les entreprises, les forces productives, les forces militaires etc...
    On a l'impression vu d'ici d'une apathie, du "attendons d'y voir plus clair avant de s'impliquer", on a joué avec le caractère clownesque de Zélenski, est-ce que dorénavant les Russes voient ce qui est en train d'advenir ?
    Les capitaux, les forces de travail, les cerveaux individuels se mettent-il en marche pour l'intérêt général ?
    J'ai vu que bien des dirigeants militaires étaient mis en cause, mais les industriels? l'organisation de la société suit-elle pour soutenir les efforts et le sacrifice des troupes?
    La mobilisation partielle est-elle trop peu? comme l'a été l'appel aux volontaires, la mobilisation du corps social est-elle en route ?
    Qui traîne des pieds ? est-ce remédiable ?
    Votre billet renforce mes interrogations.
    On ne peut que souhaiter au peuple Russe de trouver dans son histoire et dans un sursaut rapide la force de nous sauver tous.



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    1. Avez vous entendu le discours de Poutine sur l'Histoire de la Russie et la creation de l'Ukraine ? c'est indispensable pour comprendre ce conflit et le chapelet de mensonges de l'occident .Poutine sait que apres la guerre il faudra se reconcilier et les blessures laissent des traces ,La haine les deuils .Mes grands peres ont fait la guerre de 14 18 chacun dans un camp ce conflit a déjà l'aspect d'une manipulation et toute guerre est un crime alors il faut ce temps que les peuples retrouvent leur droits de vivre en paix et en harmonie ....

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    2. Je comprends bien le chapelet de mensonges de l'Occident, je trouve que l'opération spéciale était nécessaire, mais je lis aussi ce que depuis deux semaines rapporte la presse en ligne Russe, pas forcément opposée à la guerre, ni non plus thuriféraire du pouvoir.
      Cet après midi grâce à deepl et à mes souvenirs de cours de Russe d'il y a plus de soixante ans au lycée j'ai lu dans "Svobodnaya pressa" deux articles qui m'inquiètent beaucoup, dans l'un il était relaté un fait divers, un épisode de la mobilisation où une bagarre généralisée a eu lieu entre les mobilisés et les soldats sous contrat chargés de les former.
      Ce n'est qu'un fait divers, mais le journaliste l'a rapporté, il a frappé les esprits les plus acquis à l'opération spéciale.
      D'autre part, les gens s'interrogent sur le fait que tant d'abandons ont été faits sur tous les plans dans la formation mentale, physique, dans la préparation du recrutement, dans l'éducation patriotique (fermeture d'académies militaires, liquidation de l'éducation dont a souvent parlé Karine ) qu'ils voient mal le temps qu'il va falloir pour obtenir une armée compétente et résolue dont le pays a besoin au plus vite.Armée qui a besoin de s'appuyer sur un peuple debout.
      Le problème est dorénavant très pratique et pas seulement théorique. Leur Patrie est réellement en danger.
      Cordialement
      D.

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    3. Les questions que vous posez me torturent aussi. Et la fin de l’article ne me rassure pas du tout. Que font les Russes ? Pourquoi reculent-ils après avoir si bien avancé ? A en croire Karine, ce serait le signe d’une défaillance morale (un problème systémique). Euh, il faudrait peut-être faire une analyse des stratégies militaires possibles pour expliquer ça avant de formuler un diagnostic aussi terrible. Par ailleurs, pour répondre à la réponse, se ménager une réconciliation plus facile en retenant ses coups sur un adversaire qui en profite pour vous faire vaciller, ce n’est plus de l’humanisme, c’est de la bêtise.

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    4. En 41-45 toute la population suivait comme un seul homme parce que la terreur Stalinienne régnait aussi. Cela dit je trouve aussi les médias russe mous et je m'interroge fortement sur la volonté et la capacité de la Russie de mener une guerre de haute intensité nécessaire, ou de reculer avec toutes les conséquences désastreuse que ça peut engendrer (de l'autre coté, c'est maintenant une guerre sainte des mondialistes)

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    5. En 41-45 toute la population soviétique suivait parce que la Patrie était en danger et qu'ils voulaient sauver leur pays. Nous n'étions pas à l'époque des tout-mous bisounours. Si Staline pour cette génération et beaucoup aujourd'hui en Russie est un héros, c'est bien parce qu'il a conduit le pays à la victoire. Et c'est bien ce qui dérange en Occident et ce qui explique cet achernement.

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  4. Bon éclairage de la nouvelle réalité pour la Russie, avec cette arrivée des territoires qui ont décidé, pleinement, d'entrer dans la Fédération. J'apprécie particulièrement la fin de votre analyse, Karine. Il s'agit de démondialisation des esprits et de re-configuration des forces pour la bataille. Ce qui m'inquiète, c'est le temps de formation et de mise en route des nouveaux conscrits, qui peut permettre à l'OTAN/US de fomenter quelque coup diabolique, comme celui des pipelines sabotés. Comme disait Gramsci " dans le clair-obscur surgissent les monstres" et ils sont capables de faire n'importe quelle horreur, comme lancer une bombe nucléaire tactique en Ukraine, sous faux drapeau, par exemple. Mais j'ai confiance en la capacité de Vladimir Poutine à voir loin, et devancer ses ennemis sur le temps long.

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  5. Tass indique que le territoire des quatre nouvelles régions est défini par leurs territoires au jour de leur création et accession à la Russie, ce qui semble contredire l'affirmation qu'il correspond aux frontières administratives ("Territory of the four new Russian regions are being defined by their territories at the day of their creation and their accession to Russia") https://tass.com/politics/1516725

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    1. Cela signifierait que c’est la carte du front à ce jour qui définirait ces territoires, ou simplement qu’ils ne sont pas encore définis. Il me semble d’ailleurs avoir entendu de RT que le gouvernement russe demanderait à la population de se prononcer sur l’étendue de ces nouveaux territoires ? C’est pousser la démocratie étrangement loin quand on sait que le peuple russe n’a pas été consulté sur les buts premiers de l’opération spéciale. J’ai plutôt la désagréable impression que le gouvernement russe tente une manœuvre dilatoire pour justifier dans l’avenir la perte peut-être irréversible des territoires actuellement regagnés par les kiéviens.
      S’il vous plaît, Madame, démentez cette hypothèse en nous proposant une autre explication.

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    2. Il y a eu en effet une étrange déclaration de Peskov en ce sens, mais concrètement ils sont entrés dans leurs frontières administratives, comme cela a été déclaré au Parlement. Il va donc falloir pour la Russie, reprendre ces territoires. C'est en tout cas la position des parlementaires. Et c'est justement de leur compétence. On en revient à cet étrange jeu que joue Peskov de temps à autres. Et il serait intéressant de savoir au nom de qui parle ce porte-parole dans ces cas-là.

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  6. "aller jusqu'au bout" : la défaite militaire de la Russie ne signifierait pas sa disparition comme Etat souverain. Elle a déjà perdu la guerre de Crimée en 1856, ce qui ne l'a pas empêchée heureusement de continuer à exister...

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    1. Ce n'est pas du tout pareil. La guerre de Crimée n'avait pas les mêmes objectifs, et il y avait encore des règles. Ici, l'objectif avoué est de démanteler la Russie, de la réduire en plusieurs républiques hostiles et de diminuer sa population de façon drastique. C'est une question de survie.

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    2. Laurence GUILLON : dit autrement, il s'agit d'affaiblir la Russie
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      Cela passe par la paupérisation de la nation par des sanctions économiques et le maintien ad-vitam de la guerre en Ukraine.

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    3. Les mondialistes du WEF (la gauche des Biden, Macron, der Leyen, Nulland etc.) sont des cinglés du même ordre que des Staline ou Pol Pot.

      Ils sont en croisade religieuse "pour la planète" et leur idéologie planificatrice et pseudo "égalitaire". Aucune éthique, droit ou morale ne rentre en considération.

      Ils sont obligés pour l'instant de faire les choses un peu subtilement pour sauver les apparences, mais petit a petit, le droits et toutes les règles disparaissent. Le Covid était l'occasion de changer de monde, cette guerre en est une autre.

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  7. Les objectifs initiaux annoncés de l'opération spéciale étaient la dénazification et la démilitarisation de l'Ukraine. En fait de dénazification, on a libéré les prisonniers"nazis" d'Azov, et en fait de démilitarisation, on militarise avec l'annonce de la mobilisation. Tout ça est d'une grande logique ... Avec la volonté intiale de neutraliser l'Ukraine, on va peut-être finalement obtenir son adhésion à l'OTAN!

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  8. Dilemme terrible :
    ou Poutine finira au bout d'une corde et la Russie sera démembrée,
    ou, pour conserver la Russie, Poutine sera acculé à se servir du feu nucléaire.

    Gilbert

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    1. Un mot sur "Dilemme terrible" expliqué ci-dessus :
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      Cette réflexion semble être d'une personne probablement sous "overdose" des infos (partiales/tronquées) atlantistes. Cela dit, j'en conviens quant au recours possible "du feu nucléaire" ... si la Russie est acculée.

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    2. Sous overdose, non point :
      Je ne suis pas de ce fretin
      Qui aime les œufs à la coque
      Comme sont les amerloques !
      Je ne suis pas atlantiste,
      Non plus d'ailleurs qu'arriviste !
      J'aime beaucoup la Russie
      Mais non point l'URSS
      Non plus d'ailleurs que les SS !
      L'URSS aujourd'hui,
      C'est le camp occidental
      Qui s'est calqué sur l'oriental ;
      Ce dernier s'est débarrassé
      De Staline et ses visées
      Tandis que l'Ukraine s'est remplie
      De forts bataillons nazis
      Qui n'ont qu'une idée en tête :
      Mettre la Russie aux oubliettes !

      Quant aux infos d'aujourd'hui,
      Je viens les chercher ici
      Car ailleurs elles sont minables
      Et ont pour patron le diable.

      Qu'était-ce ma réflexion ?
      Tout simplement une conclusion
      Qui a mon avis va de soi :
      Mais l'avenir nous l'apprendra.

      Gilbert

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    3. Svp, prendre ses désirs haineux pour des réalités ne fait nullement avancer la cause commune.

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    4. Svp, bien vouloir me signaler les "désirs haineux" car ils sont inexistants !!!

      Gilbert

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    5. Merci GILBERT
      --------------
      I'm sorry pour le mot OVERDOSE. Mais bon, les personnes qui viennent sur ce blog ne viennent pas tous pour s'informer objectivement : par ex. il y a un individu gonflé qui, croyant intimider Mme Bechet, notait qu'il la fera "arrêter par la police à l'aéroport" le jour qu'elle reviendra en France.

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    6. Il faut dire qu'il y a des provocateurs partout : la meilleure chose est d'en rigoler !

      Pour ce qui est des infos, si je les prends ici, c'est qu'elles sont fiables : ça me change des balivernes que j'entends à France-Info-Zéro.

      Gilbert

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  9. Macron a beau jeu de parler de souveraineté, lui qui a bradé celle de la FRANCE... Mais, il se pourrait bien qu'il veuille organiser un référendum pour nous inciter à demander de devenir américains ? Chiche !

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  10. Et pourquoi pas tant que nous y sommes ; Biden sur la chaise électrique et Macron à la guillotine ?

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