Partant du principe selon lequel, s'il n'y a plus d'hommes il n'y a plus de problèmes, le culte climatique continue son travail de sape, afin d'affaiblir les Etats et de préserver la domination du mode de gouvernance de la globalisation. Ainsi, l'Autorité environnementale somme la France de réduire sa consommation d'énergie de 30% d'ici 2030 et de 50% d'ici 2050. Faute d'être scientifique, c'est rond et ça sonne bien. Pas d'industrie sans énergie, la "réindustrialisation" promise par Macron est un mensonge de plus, nous devons simplement disparaître.
L'Autorité environnementale vient encore de sonner la sirène d'alarme : si la France ne réduit pas sa consommation d'énergie, elle ne pourra pas tenir les exigences européennes. Et les exigences européennes, comme chacun le sait, ça ne discute pas.
Elle recommande ainsi de "baisser d'au moins 12% l'objectif 2030 de consommation énergétique finale pour atteindre les objectifs européens"
Or, les objectifs posés par la France ne permettront pas d'atteindre la baisse de 55% d'émission de gaz prévue pour 2030.
Elle ajoute que la baisse de la consommation totale d'énergie finale est déclinée en trois actions : "Donner la priorité à la sobriété et à l'efficacité énergétiques", "Réduire les consommations énergétiques dans tous les secteurs" et "Pérenniser le dispositif des certificats d'économie d'énergie".
La réduction doit concerner tous les secteurs et s'il le faut, il est possible de passer à des mécanismes contraignants. Et puisque tous ces chiffres sont purement idéologiques et non pas scientifiques, le Gouvernement nous a gratifié de jolis chiffres, bien ronds, bien alignés :
Le gouvernement a présenté début novembre la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) ainsi que la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC), avec une réduction de 30% en 2030 de la consommation d'énergie par rapport à 2012 et de 50% en 2050.
La "réindustrialisation" de la France annoncée par Macron est absolument incompatible avec ces mesures : soit la France donne la priorité à son industrie et elle se renforce (ce qui va à l'encontre de la globalisation), soit elle se plie au culte climatique, se désindustrialise et continue ainsi à s'affaiblir (ce qui va dans le sens de la globalisation).
En principe, la désindustrialisation de la France s'en enclenchée avec la montée en puissance du néolibéralisme dans les années 70, sur fond de crise pétrolière et financière. Le moment de non-retour a été atteint après la chute de l'URSS, quand le modèle européen n'était plus nécessaire à opposer au système soviétique déchu et qu'il fut lui-même abandonné. Les chiffres sont sans appel :
La désindustrialisation de la France a été un bouleversement majeur. Entre 1995 et 2015, près de la moitié des usines et un tiers des emplois industriels ont disparu, laissant de nombreuses régions sinistrées.
Chômage, paupérisation, atomisation, c'est tout ce que ce système a à proposer à la société française et aux pays européens. Il nous faut changer de modèle idéologique pour en sortir.
Le capitalisme ne recule devant rien: https://reseauinternational.net/expulsion-au-nom-de-lhysterie-climatique-les-masai-de-tanzanie-forces-de-quitter-leurs-terres/
RépondreSupprimerAu moins, les Maisais résistent pour conserver leurs terres, leurs bétails, leur société. En France les derniers paysans sont nombreux à se suicident, par épuisement physique et moral, un chaque jour dit on. Ils ne font plus société depuis longtemps.
SupprimerLa désindustrialisation est le résultat de plusieurs facteurs. Certes, une volonté folle de diminuer la croissance industrielle, concrétisée par la déclaration du Club de Rome, dès les années 1970. Giscard d'Estaing parla alors de croissance douce. Qui étaient les hommes qui créèrent ce club maudit ?
RépondreSupprimerLa perte des savoirs techniques du peuple, de par la disparition des filières de formation de d'apprentissages professionnels. Les métiers de base de l'industrie ont ainsi disparu lentement : tourneur fraiseur ajusteur chaudronnier fondeur mécanicien électricien etc. Or, il faut des ouvriers qualifiés et des contremaîtres pour faire tourner une économie très industrialisée.
La révolution française qui brisa les structures productives en interdisant les confréries professionnelles. Ceci n'a existé qu'en France, et les hommes de métier libres sont devenus des ouvriers. La créativité industrielle s'en est trouvée affectée car elle a besoin d'un terreau. En Allemagne, les écoles d'apprentissages sont toujours dirigées par des professionnels compétents et les enseignants sont des professionnels. En France ce sont des fonctionnaires de l'Education Nationale et la formation industrielle n'existe plus que dans les grandes écoles pour former des ingénieurs mais cela ne suffit pas. D'où par exemple les 10 années de retard de fabrication de l'EPR !
La priorité donnée à l'enseignement dit général sur l'enseignement technique, dévalorisant les métiers dits manuels. Or, les manuels de maths et de physiques des élèves de 15 ans des collèges d'apprentissages des années 1930 étaient du niveau des classes de terminales mathématiques des années 1970 !
Un système de charges sociales qui pèse sur les salaires de production : 109 % de charges au lieu de 70 % en Allemagne et 40 % en Suisse, cause de disparition TOTALE de l'artisanat et des PMI français.
Et, un formidable complot pour détruire l'Europe chrétienne, un complot sioniste et franc maçon nous le savons. Quoi de plus efficace que de détruire les moyens de production d'une civilisation pour l'anéantir ? La fausse écologie, le faux réchauffement climatique, la fausse protection de la planète, la méchante Russie qui voulait asservir l'Europe avec son gaz et ses engrais, tous les prétextes sont bons pour faire avaler au peuple la mise en oeuvre de sa disparition. C'est une guerre sans merci qui nous est faite, une guerre d'extinction d'une civilisation.
La France disparaitra avant Allemagne et l'Italie, la Suisse même etc
et d'autres pays européens qui n'ont pas connus les mêmes bouleversements politiques que la France depuis plus de 200 ans.
Tout disparaît et il ne reste que les entrepreneurs qui ont des marchés d'Etat, pour construire des écoles et entretenir les immeubles de la république.
RépondreSupprimerMêmes les métiers d'art disparaissent : LVMH déplace ses ouvriers professionnels hautement qualifiés en bagagerie, joaillerie etc. à Dubaï ( ! ) Tokio Pékin et Shanghaï, où les taxes et les impôts sont quasi nuls, et la clientèle nombreuse. Ses ouvriers ne seront même pas mieux payés, ils auront seulement leurs loyers payés. Évidemment ils ne fermeront pas de jeunes ouvriers en France, et la relève ne sera plus assurée. 😨