Voir: http://izvestia.ru/news/568818
La question du financement du terrorisme est centrale pour tous les pays à notre époque, où la mondialisation ne touche pas que l'économie ou la politique, mais également le terrorisme. Dans ce contexte, la déclaration de l'OTAN de mettre un terme à la collaboration avec la Russie en matière de lutte contre le terrorisme et contre le trafic de drogue résonne désagréablement aux oreilles. Surtout lorsque l'on sait que l'Occident se dirige vers un désengagement en Afganistan, pays qualifié de narco-Etat.
Pour sa part, les organismes financiers et d'enquêtes russes ont rendu leur rapport pour l'acitivité du financement du terrorisme en 2013. Les résultats montrent une augmentation sensible de l'activité en ce domaine, et pas seulement dans les régions du Caucase du nord.
L'aide financière, technique et matérielle, continue à parvenir aux organisations et groupuscules terroristes, malgrè la fermeture de nombreux canaux de financement et le renforcement des enquêtes sur le financement du terrorisme. Et ce, qu'il s'agisse d'une aide "intérieure", c'est-à-dire depuis la Russie, ou "extérieure", envoyée depuis l'étranger. En 2013, on compte une augmentation de 36% des enquêtes en la matière par rapport à 2012.
Dans le même sens, le nombre de personnes morales ou physiques identifiées comme étant liées au terrorisme est passé de 2768 en 2012 à 3283 en 2013.
Les députés soulignent certaines imperfections du système de lutte contre le financement du terrorisme, et donc contre le terrorisme lui-même, notamment le manque de coordination entre les différentes instances financières et d'enquête, l'absence d'une base de données unique, le fait que la connaissance des faits de financement n'interviennent le plus souvent que post factum, donc trop tard.
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