L'ACTUALITE RUSSE EN FRANCAIS MISE AU POINT PAR RUSSIE POLITICS SUR Facebook ET Twitter!

mercredi 21 mars 2018

Affaire Skripal: Moscou invite les ambassadeurs accrédités pour en discuter



L'affaire Skripal continue à miner l'actualité internationale (voir nos articles ici et ici sur le sujet). Les diplomates russes expulsés rentrent en Russie, la Grande-Bretagne ne fournit toujours aucune preuve et les grandes déclarations prospèrent. Face à cette hystérie, la Russie invite ce mercredi les ambassadeurs accrédités à une réunion au ministère des affaires étrangères. Mais auront-ils le courage d'y aller?

Des experts de toutes sortes font sensation dans la presse occidentale et personne ne semble s'intéresser au fait que l'enquête soit toujours en cours. Thérésa May et Boris Jonhson sont devenus les Dupont Dupont de l'actualité politique, en beaucoup moins sympathique. Dans cette surenchère, comment peut-on féliciter le président Poutine pour son élection? En effet, B. Johnson l'a quand même accusé d'être personnellement impliqué, voulant garantir ainsi sa réélection peut-être?
“We think it overwhelmingly likely that it was his [Putin’s] decision to direct the use of a nerve agent on the streets of the UK, on the streets of Europe, for the first time since the second world war. That is why we are at odds with Russia,” Johnson said.
Alors que les chefs d'Etat européens souhaitent à V. Poutine de bien réussir ses réformes, prenant ainsi ses distances avec l'élection présidentielle russe, D. Trump au nom des Etats-Unis et J.-C. Juncker pour l'UE le félicite tout simplement de sa victoire. La presse  s'indigne. Johnson a pourtant tout expliqué, c'est insensé. The Guardian donne le ton.


Extraits:
Donald Trump and Jean-Claude Juncker have broken ranks with western disapproval for Vladimir Putin, issuing their congratulations to the Russian leader for his electoral success even as diplomats were flown out of the UK in retribution for the Salisbury nerve agent attack.
The leader of the Conservative party in the European parliament, Ashley Fox, described a letter from Juncker, president of the European commission, as “disgraceful”, while Guy Verhofstadt, the European parliament’s representative in Brexit talks, tweeted: “This is no time for congratulations.”
In the US, Senator John McCain led the criticism of Trump’s choice of words by calling it an “insult to every Russian citizen who was denied the right to vote in a free and fair election”. He added: “An American president does not lead the free world by congratulating dictators on winning sham elections.” 
Dans cette ambiance plus que délétère, la Russie a décidé de reprendre la main et d'inviter ce mercredi tous les ambassadeurs accrédités, avec des représentants et des experts du Département de non-prolifération des armes chimiques. Bien qu'elle ait déjà exprimé son point de vue sur cette question dans les organisations internationales comme le Conseil de sécurité de l'ONU ou l'OSCE, il semblerait que ce ne soit pas suffisant. Ainsi, les ambassadeurs pourront avoir toutes les explications désirées. Mais par là même, la Russie veut également poser quelques questions à ces représentants. Notamment, Lavrov aimerait savoir finalement où se trouvent Skripal et sa fille. Etrangement, cette information n'est absolument pas diffusée dans la presse occidentale ...

Car la question est de savoir qui ira? La Grande-Bretagne a dit prendre sa décision le jour même.
The ambassadors of the UN Security Council’s permanent member-states to Moscow have not commented on the invitation so far. The UK Embassy told TASS that the decision on taking part in the meeting would be made on Wednesday.
The Embassies of China, the United States and France said they could not answer the question.
La situation va être délicate pour ces pays, mais l'on peut compter sur le silence protecteur des médias pour permettre de ne pas porter cette information à l'attention du bon peuple, qui doit bien comprendre où est le Mal (Poutine et "sa" Russie) et le Bien (Jonhson et Skripal, soutenu par "le monde occidental libre").

5 commentaires:

  1. A quoi bon cette réunion? Tout le monde sait que c'est un coup monté par les anglais pour nuire à la Russie et à son président. Quand le coupable est désigné avant que l'enquête ne soit parvenue à établir par qui et de quelle façon a été administré le poison, quand on refuse de montrer à l'accusé les preuves de sa culpabilité, quand on lui refuse de participer à l'enquête, quand on lui refuse de voir Skripal et sa fille, tous deux citoyens russes, c'est tellement énorme que je me refuse à croire qu'il y ait des gens abrutis au point de ne pas voir le coup fourré tellement il est énorme. Ce n'est donc pas la peine d'essayer de convaincre les occidentaux qui cautionnent T.May en toute connaissance de cause.

    RépondreSupprimer
  2. Le gag c'est que le poison en question: le Novichok, n'existe même pas. Faites vos recherche vous tomberez sur des déclarations de chimistes qui le confirment, mais ça c'est mis sous le tapis.

    RépondreSupprimer
  3. La politique du 'faux drapeau' est devenu routine pour les Anglos-Américains et les chefs d'état occidentaux, qui savent très bien à quoi s'en tenir, n'émettent aucun doute à ce sujet; ils suivent bêtement et lâchement ce que les Anglais et Américains décident; ils mèneraient leur peuple à l'abattoir sans émettre le moindre soupçon de doute. C'est vraiment lamentable. Ils savent pertinemment que les peuples, dans leur grande majorité, ne les suivent pas mais, ils s'en moquent éperdument. Quand les peuples de l'Europe occidentale auront-ils le courage d'exiger la démission de tous ces pantins destructeurs idéologiques de leur Nation.

    RépondreSupprimer
  4. L' États-unien Rush Limbaugh dit un jour, qu'en politique, ce qui compte «ce n’est pas la nature de la preuve, mais la gravité de l’accusation». La présomption d'innocence est quelque chose de Noble.
    Malheureusement, la psychologie humaine, dans la grande majorité des cas, est plus réceptive aux «faits», au direct, à l'émotionnel qu'aux «concepts philosophiques» et à la réflexion. L'accusation faite à la Russie est un «fait» puisque qu’affirmée avec beaucoup d'assurance et de véhémence, et que dit sur ce ton cela ne peut qu'être vrai. L'«innocence», de la Russie elle, reste, dans l'inconscient collectif, une supputation, une éventualité, une possibilité sans certitude. Le doute s'est installé. Même si la Russie est innocentée, ce doute aura régné et perdurera : les croyances sont tenaces, d'autant qu'elles sont entretenues via des médias efficaces et trompeurs. Blanchie, la Russie restera coupable dans les esprits. Bien qu'elle ait été acquittée, restera un point d'interrogation, puisqu'il y a toujours bien une raison à une accusation, fut-elle fausse, il y a toujours bien un petit quelque chose «qui a pu laissé croire que». La méfiance ainsi distillée sera extrêmement profitable à l’exacerbation de la guerre froide 2.0 voulue par les Anglo-saxons.
    Comme le disait Joseph Goebbels, responsable de la propagande pour le parti Nazi : «Plus le mensonge est gros, et plus les gens y croient».
    Avec la désinformation des citoyens et leur maintien forcé dans l’ignorance, ceci devient est une évidence. D'autant qu'aucun média officiel occidental ne rétablira FERMEMENT la vérité; il y aura au mieux une ligne perdue, en caractères de police 4, parmi la masse de désinformations journalières.
    Créer le doute, la méfiance : c'est au fond, un des buts que les puissances occidentales regroupées autour de l'Otan s'assignent. Cela fait partie de la propagande de guerre.

    La présomption d'innocence ne peut vivre que dans un esprit de fair-play, de respect et de courtoisie que l'on doit à autrui, fut-un état, une nation. La guerre en est son antidote le plus mortel. Dans un monde en déliquescence, où, par manque d'argumentation politique, on règle ses comptes à coups de scandales (financiers, sexuels,...), il ne peut malheureusement pas en être autrement.
    En terme de communication, l'attitude psychopato-bazooka-chewing-gum des Anglo-saxons dénotent fortement avec le raffinement d'un Lavrov.

    RépondreSupprimer
  5. fayez chergui
    Le novichok n'existe pas ou plus, pusque la Russie a détruit sont stock, mais pourquoi accuser betement la Russie alors qu'eux meme ont un laboratoire de recherche, et de production de gaz innervants dans la meme ville?

    RépondreSupprimer

L'article vous intéresse, vous avez des remarques, exprimez-vous! dans le respect de la liberté de chacun bien sûr.