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mercredi 7 novembre 2018

Ukraine: célébrer la libération de Kiev du joug nazi est un acte de ... séparatisme



Le 6 novembre est devenu une date tragique pour l'Ukraine fantoche post-Maïdan pro-européenne. C'est la date à laquelle en 1943 l'Armée rouge a libéré Kiev de l'occupation nazie, mais c'est donc ce jour terrible où l'Ukraine a dû attendre le Maïdan pour retrouver cette période "d'indépendance". Puisque la seule indépendance ukrainienne est celle de la collaboration nazie. Ou de reniement de soi. Hier, les organisateurs de la Marche en mémoire des 75 ans de la libération de Kiev ont été l'objet de persécutions policières. La défenderesse des droits de l'homme, Elena Berejnaya a été frappée après que la porte de son appartement ait été détruite par le SBU (KGB ukrainien). Nous attendons de "fermes" condamnations des organes de l'UE, des groupes de défenses des droits de l'homme face à ce qui est une politique d'Etat de défense du nazisme et de violation des droits de la personne. Nous attendons ...............

Le 6 novembre 1943, l'Armée rouge entre dans Kiev et libère la ville dans ce qui est appelé l'Offensive de Kiev. 


Mais l'Ukraine pro-européenne a décidé de ne pas fêter ces 75 ans de la libération de la ville. Manifestement pour ce pouvoir défendu par le "monde libre", le nazisme était le plus court chemin vers l'Europe occidentale. Sentiment partagé dans les pays baltes, eux aussi libérés "malgré" eux. Ce pouvoir pro-européen ne participe pas aux manifestations de mémoire, ni ne félicite les vétérans.

Des défenseurs des droits ukrainiens ont donc organisé une manifestation et appelé les gens à venir déposer des fleurs devant le monument du général Vatoutine. Et quelques personnes ont eu le courage de braver le pouvoir et de venir se recueillir devant ce monument très souvent pris pour cibles des groupes extrémistes.



Oui, braver le pouvoir, car les organisateurs de cette manifestation ont été l'objet de perquisitions particulièrement violentes. Tel fut le cas de Elena Berejnaya, qualifiée par la presse ukrainienne de "séparatiste" pour avoir voulu célébrer la mémoire de la libération de la ville. Assez significatif.

Tout d'abord des individus, a priori le SBU même s'ils ne portent pas d'uniformes et ne présentent aucun document officiel, ont forcé la porte de son appartement et demandent aux gens de partir:


Elena Berejnaya précise qu'elle avait refusé d'ouvrir la porte tant que son avocat n'était pas arrivé. Le SBU n'a pas voulu attendre et ils ont méthodiquement démonté les portes. En entrant dans l'appartement, ils ont frappé à coups de pied cette femme dans le ventre, qui s'est écroulée par terre. Rien évidemment n'a été trouvé, même si ses bijoux ont "disparu" ainsi que de l'argent. Elle est encore sous surveillance médicale.




C'est la quatrième fois qu'elle est l'objet d'une attaque physique. Le 22 novembre, elle doit participer aux débats sur l'Ukraine au Parlement européen et a réussi à faire intégrer par l'OSCE certains points concernant la nazification du pays. Il eut été pratique qu'elle ne puisse y participer. 

Etrangement, aucune réaction des organes de défenses des droits de l'homme, aucune réaction des instances européennes. Une femme se fait battre par les forces de l'ordre, chez elle. Elle est l'objet de poursuites pour avoir organisé une manifestation en mémoire de la libération de la ville du joug nazi. Est-ce devenu une infraction en Europe que de condamner le nazisme? Ou simplement cette UE, ces pseudos-organes de défense des droits de l'homme ont-ils l'indignation à ce point sélective, qu'ils ne servent pas les hommes dans leur ensemble, mais certains, ceux qui ont le droit d'être victimes. Ceux qui sont des victimes fréquentables.

PS: Il est vrai que pour la presse, Kiev est la ville refuge pour les Russes contre le méchant Poutine, en attendant que, je cite

leur pays délivré du maître du Kremlin



La capacité d'analyse de certains journaux est simplement ... sidérante.









4 commentaires:

  1. "La capacité d'analyse de certains journaux est simplement ... sidérante"
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    Analysent-ils vraiment quelque chose? D'après moi, les médias français ne font plus que de la propagande...
    Sinon, bravo pour votre article et pour votre site!

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  2. Le métier de journaliste n'existe plus. Les journalistes ne sont que les porte paroles de leurs employeurs, ceux qui leur versent un salaire.
    Quant aux néo nazis ukrainiens, ils ne peuvent défiler pour Hitler et "en même temps" honorer les héros de l'Armée Rouge.
    Il n'y aura aucune condamnation de l'UE, parce qu'elle se fiche complètement de ce qui se passe en Ukraine. Je n'ai pas le souvenir qu'elle ait condamné le massacre d'Odessa.

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  3. Enfin un régime qui ose dire tout haut ce qu'il pense.
    Ils sont pro nazi, fier de l'être et l'assume presque entièrement; cote clarté que demander de plus ?
    Alors que nos "démocraties" ont financés et soutenus discrètement les nazis afin de détruire l'URSS ☭ et ces satanés congés payés et maintenant font mine dégoûté face face à leur création (toutes ressemblance avec ISIS serait évidement fortuite...), au moins avec eux ont sait a quoi s'en tenir.

    http://www.dedefensa.org/article/notes-sur-quelques-souvenirs-rectifies

    http://www.dedefensa.org/article/frederic-schiller-et-la-faillite-occidentale

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  4. Le nationalisme est un synonyme de Patriotisme: c'est la priorité donnée à l'amour de la famille et du prochain; bref les intérêts nationaux qui doivent primer sur les intérêts internationaux. Le marxisme, socialisme ou communisme sont des idéologies internatiolistes qui croient qu'une globalisation et égalisation (au plus bas niveau) des populations produira la paix et la prospérité dans le monde.

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