La rencontre entre Pompeo et Lavrov à Sotchi s'inscrit dans une série de discussions houleuses entre les Etats-Unis et la Russie, où chacun défend des intérêts loin d'être convergents. Le fait que la Russie affirme son droit à avoir des intérêts propres surprend les Etats-Unis, qui pensaient être les seuls dans cette situation privilégiée. C'est la recherche d'un nouvel équilibre international qui est en jeu.
Le retour de la Russie sur la scène internationale a redistribué les cartes. Si les Etats-Unis sont dans une position dominante contestée, elle n'en est pas moins dominante. Tout autant que contestée. Ils cherchent à comprendre dans quelle mesure la Russie est réellement un acteur-clé stratégique, c'est-à-dire capable de remettre en cause profondément cet agencement mondial, ou si la reconnaissance d'une "meilleure" place pourrait la satisfaire. Retour sur un évènement intéressant.
Les USA ne sont pas encore arrivés au point de considérer le monde autrement qu'en termes de domination et d'hégémonie, une sorte de fixation au stade anal, pourrait-on croire !
RépondreSupprimerIls ont toujours motivé leurs agressions – Faut-il en faire la liste depuis les traités violés à répétition, d'abord avec les Nations indiennes, les véritables Américains ? – par toutes sortes de motifs insoutenables devant l'intelligence, et chaque fois avec l'argument massue irrévocable : la puissance de feu. Comme on dit ici, « Au plus fort la poche », comme le disent aussi en d'autres mots les néocons et les frères Koch du haut de leur immense pouvoir de conviction, le fric, la seule loi qui tienne aux USA. Pourquoi croyez-vous qu'il en coûte au bas mot deux milliards$ pour se présenter à la Présidence ?
Les faucons Pompeo et Bolton ne s'intéressent à la Fédération de Russie que dans la mesure où ils peuvent en tirer des informations susceptibles de leur servir à mieux accomplir leur " Destinée manifeste " qu'ils n'ont jamais remise en question. Qu'est-ce que c'est beau une telle dévotion ! Mais ce n'est rien de plus. Il ne faut rien attendre de constructif de ces rencontres, sinon la mascarade habituelle.
Bill de Blasio, Maire de New-York, vient d'annoncer sa candidature aux primaires démocrates pour la présidentielle de l'an prochain. Résolument orienté à gauche, il faudra voir le feu qui sera mobilisé contre lui dans la presse et dans le marais washingtonien.
Bref, rien de nouveau au pays de la devise monétaire " In God We Trust ".