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mercredi 2 septembre 2020

Quand le "preux chevalier" Navalny acceptait l'aide de Russie Unie pour participer aux élections du maire de Moscou de 2013



Alors que Navalny est toujours dans le coma en Allemagne, l'opération de rentabilisation est en cours. L'un des numéros du cirque politico-médiatique russophobe qui se joue sous nos yeux consiste à faire de Navalny, dont le capital politique est quasiment nul, une figure-clé de l'opposition politique en Russie, figure qui ferait trembler de peur et de rage le Kremlin. Un magnifique article de propagande du New York Times est à noter à ce sujet, à se demander s'ils font preuve d'une incompétence crasse ou s'il ne s'agit que d'une banale opération de manipulation. Car, étrangement, personne ne parle des élections du maire de Moscou de 2013, où Navalny s'est présenté avec le soutien actif du Russie Unie, soutien qu'il a parfaitement accepté. Sans broncher. Sans ciller. Surprenant, non, pour quelqu'un que le NYT veut nous vendre comme incontrôlé ...


Le New York Times vient de sortir un article sur Navalny flirtant avec le fake, dans le sens direct du terme, à savoir la diffusion volontaire d'une information fausse tendant à manipuler l'opinion. A moins qu'il ne s'agisse d'une incompétence totale des journalistes de l'un des plus grands journaux anglo-saxons. A vous de choisir.

Selon cet article fantasmagorique, Poutine n'arrive pas à prononcer le nom de Navalny, car celui-ci est totalement incontrôlé par le Kremlin, ce qui le rend insupportable. Citation de "l'expert" :
“They really hate Navalny,” Mr. Belousov said, because “what he has done is completely out of their control. The Kremlin fights against any force that it cannot control, any opinion that it does not control. This is their guiding strategy.”
Il semble alors urgent d'aider nos amis "experts" et "journalistes" à cesser de se fourvoyer. Puisqu'ils sont évidemment de bonne foi, ils ne manqueront pas de refaire leur pige.

Lors des élections du maire de Moscou de 2013, alors que Sobianine était nommé provisoirement après Loujkov et qu'il devait passer le cap électoral, il a fallu l'aider - notamment à ne pas avoir d'adversaires trop sérieux, car la capacité d'empathie de Sobianine ne s'est pas plus amélioré avec le temps que sa rhétorique. Navalny fut le candidat idéal : activiste, populaire à l'étranger, capital politique national ultra-réduit à l'intérieur, mais pouvant plaire à une catégorie de Moscovites, ce qui éviterait un score ridicule et donnerait à Sobianine cette image de libéral, et pas seulement de manageur mis en place.

Pour participer aux élections locales à Moscou en 2013, les candidats devaient obtenir 73 000 signatures d'électeurs et 6% de signatures de soutien des députés locaux, soit 110 signatures, afin d'éviter la multitude de candidatures marginales et fantaisistes, les élections demandant la présence de candidats ayant un soutien et prouvant ainsi leur implantation dans les milieux politiques. C'était le plus grand problème pour Navalny, qui est un activiste et non pas un politique.

Après avoir rencontré la responsable locale du parti Russie Unie, Navalny a accepté la proposition de Sobianine de mettre à contribution les élus locaux de la majorité pour l'aider à passer ce qui s'appelle "le filtre municipal".

Comme l'a expliqué Irina Belykh, qui s'en est occupé, cela n'a pas été facile, car les élus n'étaient pas particulièrement enchantés à l'idée de donner leur signature pour Navalny, qui se présentait sous la couverture du parti d'opposition radicale PARNAS. Mais finalement, en trois jours, les 110 signatures promises ont été obtenues et remises à Navalny.

Et Navalny, ce candidat "incontrôlable" a utilisé et déposé les signatures des députés de Russie Unie pour participer aux élections du Maire de Moscou de 2013. Ce qu'a déclaré Léonid Volkov, responsable de son staff de campagne :
"Merci aux députés pour leurs signatures, nous déposons les documents. Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras. Nous avons pris un peu plus de signatures que nécessaires"
Et nos chers amis osent encore parler du preux chevalier Navalny, sans peur et sans reproche ? C'est une plaisanterie ? Un preux chevalier qui mange à tous les râteliers, ça s'appelle comment ?

2 commentaires:

  1. Depuis Berlin affirme "preuves à l'appui" que le preux chevalier a été empoisonné avec du novitchok ou équivalent tout en ayant réaffirmé que pas question de stopper Nordstream2 en voie d'achèvement... L’approvisionnement en gaz ennemi vaut bien quelques petites concessions aux amis. Nième "affaire" Navalny qui lasse de plus en plus de monde. Il y en aura d'autres, tout aussi vaines.

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  2. Aux dernières nouvelles, l'Allemagne affirme que Navalny a été empoisonné au Novitchok. Là on nous prend vraiment pour des abrutis, on nous refait le coup des Skripal et, bien sûr, aucune preuve, aucun échantillon ne seront envoyé en Russie puisque tout ça n'est que mensonge. Se vengent-ils de la révolution de couleur loupée en Bielorussie? Veulent-ils également saboter le vaccin russe, contre lequel ils ont déjà commencé à appliquer des sanctions? Le comportement des occidentaux est inqualifiable ils se permettent absolument tout. Comment va réagir la Russie?

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