Une information aussi surprenante que significative vient d'être dévoilée par le chef de file de la délégation russe à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe : dès le mois d'août, avant que l'on ne sache ce qui se passe avec Navalny, l'ordre du jour des séances prévoyait à la rentrée une discussion ... sur Navalny. Si le politiquement correct nous oblige à écarter la voie de la mise en scène concertée de l'exfiltration du blogueur-opposant et de la relance de l'attaque de la Russie, il ne reste qu'une seule explication possible : le Conseil de l'Europe a recours à des voyants ... C'est tout aussi plausible que le novichok.
Pietr Tolstoï, à la tête de la délégation russe à l'APCE vient de faire une déclaration qui, à n'en pas douter, passera inaperçue dans les médias occidentaux. Et pour cause.
"Pour moi, ça a été particulièrement surprenant de voir, encore en août, à l'odre du jour des séances de la commission des questions juridiques et des droits de l'homme un point prévoyant la discussion de ce sujet (Navalny). Alors qu'à ce moment, il n'y avait absolument aucune information sur l'état de santé de Navalny et ni sur son diagnostic. (...) Il a été demandé aux collègues européens une aide concertée dans l'enquête sur l'incident avec le blogueur Navalny, pour que par la suite, il soit possible de discuter de la confirmation des faits et non pas des rumeurs."
Donc, avant que l'on ne sache rien sur Navalny, il était déjà prévu de le mettre à l'ordre du jour à la rentrée et les "collègues européens" ont été priés de trouver des faits. Le hasard des calendriers est incroyable ...
Il faut dire que les choses ne cessent de s'enchaîner. Navalny s'est réveillé, frais comme un garon. Prêt à parler, ayant toute sa mémoire. Décidément, le novichok est de plus en plus mauvaise qualité ... D'autant plus qu'aucune des personnes l'accompagnant pendant ce voyage n'a été contaminée ... Soit. Il y en a même une, Maria Pevtchykh, grande patriote de l'opposition russe vivant de manière permanente à Londres, qui vient de s'enfuir ... en Allemagne, dès que le Comité d'enquête l'a convoqué comme témoin. A moins que sur le modèle de l'opposition biélorusse, l'on n'affirme qu'elle aussi soit parti à l'insu de son plein gré sous la contrainte. A ce rythme-là, l'Allemagne va dépasser l'Angleterre comme Eldorado des "opposants" russes ...
Nous vivons vraiment une époque merveilleuse, passablement primaire, mais merveilleuse !
Ah ben pour une fois que nos chères politico-communicants font preuve de prévoyance, on va quand même pas se plaindre!
RépondreSupprimerToute cette affaire est un coup monté par les occidentaux, américains en tête, il n'y a aucun doute là dessus. Ceci dit, se pose la question infiniment préoccupante : que font les services secrets russes? Navalny devait être surveillé, comment est-il possible que personne en Russie n'ait rien vu venir alors qu'on leur avait déjà fait le coup avec les Skripal? Ils ont mis 15 jours pour réagir, c'est incompréhensible.
RépondreSupprimerIl me semble que les Russes n'en ont plus rien a faire ni de Navalny, ni des sanctions qu'ils ont sans aucun doute prévues.
SupprimerIls ont liquide leur dette américaine, achèté des centaines de tonnes d'or. Renforce leur armée, et crée des armes nouvelles, en comptant sur l'asphyxie énergétique de l'Europe. Nous rentrons peu a peu dans la phase d'affrontement dur, avec dans la mire de l'Otan, 30 % des ressources de la planète: la Russie.
Tout à fait! Je pense que cette analyse paraît s'approcher d'une réalité qui bien entendu dépasse l'entendement du péquin moyen qui n'a pas de stratégie complexe a élaborer pour assurer sa survie personnelle. Là il s'agit d'un pays de cent cinquante millions d'habitants qui depuis toujours doit se méfier du reste du monde... Rien à voir avec ce qu'il se passe dans ma cour.
Supprimersi seulement c'était vrai!... vous oubliez une chose la 5e colonne au Kremlin et un peu partout en Russie qui est prête à trahir pour quelques dollars de plus et un passeport américain... je crois moi que Poutine se fait vieux, il devrait passer la main.
SupprimerJe suis vraiment étonné du degré d'expertise qui règne sur le net. Et les russes ne vous connaissent pas encore? Faites-vous vite connaître pour nous épargner WAR3. merci!
SupprimerPour mois aussi la stratégie russe dans cette affaire Navalny est incompréhensible. Jusqu'à présent les russes étaient tout le temps en défensive. Incroyable !
RépondreSupprimerPour rafraîchir les mémoires Angela Merkel dans ses débuts politique envers les russes avait beaucoup de politesse et de retenu. Jusqu'à ce qu Barak Obama ne renverse la tendance probablement en lui faisant du chantage sur son passé Est-allemand. Son revirement était radical.
Et c'est là que je ne comprend pas les russes et leurs stratégie. Il continuent à se faire marcher sur les pieds et se faire malmener au lieu de sortir aussi de ce qu'il savent (et il savent certainement beaucoup plus que les américains) sur son passé Est-allemand peu glorieux.
Les allemands et UE font du chantage avec Nord Streem-2. Mais parfait, que les russes anticipent et coupent le gaz. Ce sont UE et les allemands qui seront perdants.
Les USA ont obligés la Croatie de renoncer au gaz russe et d'en prendre que du gaz liquéfié américain.
Ils ont construit un terminal où les bateaux viennent livrer du gaz.
Mais c'est du pipo car ces livraisons ne suffisent même pas pour la Croatie.
Encore des mensonges amerloques.
On dirait que les russes n'ont toujours pas compris que les occidentaux comprennent que langage de la force.
Essayez d'imaginer que la géopolitique a besoin d'une approche psychologique qui n'a rien à voir avec ce que perçoivent les individus désorientés que nous sommes. Tout au plus, et disons sur une période d'environ trente ans nous avons à élaborer une stratégie, dont nous maitrisons assez mal les éléments, ce qui va nous demander de "prévoir" pour cinq à six personnes comment orienter nos décisions pour l'avenir... Vous comprenez que les enjeux sont assez différents ?
SupprimerVotre réponse est la démagogie pure. Vous faites comme des "rondes dans l'eau".
SupprimerJ’espère pour vous que vous avez compris quelques chose à la géopolitique ?
Bien que je doute très fort ?
On dirait que vous savez tout et puis c'est tout ?
Un pieon sûr des européennes, je pense que poutine est très intelligent pour se laisser en ce jeux.
RépondreSupprimerDans un article de Oil Price paru le 7/9, un intervenant (Tom Nolan) indique comment Merkel est soumise à une forte pression par 2 personnes citées par Reuters pour reconsidérer Nord Strean 2 : Norbert Roettgen, qualifié de "chef conservateur de la commission parlementaire allemande des affaires étrangères", et Wolfgang Ischinger, décrit comme "président de la Conférence de Munich sur la sécurité, et ancien ambassadeur à Washington. Norbert Roettgen est coprésident du Conseil européen des relations étrangères et russophobe engagé qui réclame depuis des années une politique étrangère allemande plus agressive contre les Russes. Le rapport de Reuters est également muet du fait que Wolfgang Ischinger est également un initié mondialiste accompli, siégeant au conseil d'administration du Conseil de l'Atlantique, du Global Future Council du Forum économique mondial sur l'avenir de la sécurité internationale et de nombreux autres organes mondialistes. Le projet NS2 étant accompli en grande partie, il serait étonnant que Dame Merkel abandonne ses intérêts économiques pour croire à un mauvais roman policier ....
RépondreSupprimerEn effet on serait enfin heureux si Poutine disait: "vous voulez pas de Nord Strean II, ok puisqu'on y est on coupe le 1"! Mais il osera pas, il est trop occidental.
RépondreSupprimerIl pourrait mais cela couterait cher a la Russie. Mon analyse de la situation est la suivante: la Russie rengorge de gaz, mais compte son pétrole. Elle planifie sans doute de réduire ses exportations d'or noir, mais elle a besoin pour soutenir son économie, de vendre du gaz. Les Occidentaux savent très bien que donc, plus la Russie vendra de gaz, moins elle exportera de pétrole. ce qui n'est pas son intérêt, vu que les champs de la mer du Nord s'épuisent et que meme l'AS a touche son pic, depuis la destruction de sa principale raffinerie.
SupprimerC'est pourquoi une pression maximale est mise sur l'Allemagne, pour qu'elle renonce au Nord Stream, dont l'achèvement du coup, mettrait réellement l'Europe en situation de précarité énergétique point de vue pétrole. Mais d'un autre cote, elle a également cruellement besoin du gaz. On assiste donc a un bras de fer extrêmement tendu entre les deux blocs. A l'ep[oque du fameux blog Oil Drum, qui réunissait les plus grands spécialistes pour parler du pic pétrolier, site qui a été ferme depuis, un intervenant avait justement signalée, que lors du pic pétrolier, on verra se produire des tas de choses étranges.
le fait que nous soyons tous plus ou moins confines, avec des masques sur le visage, et les compagnies aériennes a l'arrêt, est un phénomène assez étrange, qui correspond bien au pic pétrolier.
Il est important pour l'image de la Fédération de Russie, d'être un fournisseur fiable.
RépondreSupprimerSi les Russes se mettaient à faire du chantage, ils se disqualifieraient par le fait même.
La grande erreur de la Fédération de Russie est d'avoir fait table rase de toute l'Histoire de la Russie impériale.
Justifier l'appartenance au bloc de la Fédération de Russie uniquement sur le souvenir de la Tragédie de la seconde guerre mondiale n'est plus une motivation suffisante auprès des jeunes générations.
Si les vieux se souviennent des sacrifices communs endurés par tous les peuples soviétiques durant la WW2, les jeunes, pour leur part, se souviennent des récits des Goulags.
Et le mirage d'une UE en Paix est une forte attraction pour eux.
Ces jeunes générations d'Ukraine, de Biélorussie et même de Russie sont bien incapables de comprendre les contraintes et les contradictions de la construction européenne...
Les intérêts économiques des concurrents américains, comme cela est très bien expliqué dans cet article, agissent activement pour arracher encore quelques lambeaux de ce qui fut au siècle dernier l'Empire de Russie.
"Décidément, le novichok est de plus en plus mauvaise qualité..." Les adeptes de Tavistock n'ont en revanche rien changé à leurs méthodes
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