En Russie, dans la logique covidienne, certaines régions dont Moscou ont décidé de ne pas hospitaliser les enfants ou leur donner accès à une consultation médicale, hors covid et hors urgence. Ainsi, on laisse dégénérer jusqu'à l'urgence (alors les médecins ont le droit d'intervenir) pour éviter un omicron, qui a le danger d'un gros rhume chez la plupart des enfants. Nous vivons une époque merveilleuse. Passablement inhumaine cette époque, et absolument merveilleuse d'idiotie quotidienne.
Ce n'est pas parce que nos globalistes russes ont perdu une bataille avec les lois sur les QR Codes, qu'ils ont perdu la guerre ou abandonnent le combat. Bien au contraire, depuis l'on sent un regain de tension. Entre les classes dans les écoles qui ferment par paquet, parce qu'un bambin a le nez qui coule et trois jours de fièvre, quand ses camarades ne sont pas malades ; ces régions, qui passent automatiquement les écoles à distance ; Saint-Pétersbourg, qui interdit pour un certain temps le théâtre, le zoo, le cinéma et les musées aux enfants ; maintenant, il ne faut plus les soigner - hors covid et hors urgence. N'oublions pas nos chers globalistes russes n'arrivent pas à faire vacciner de force les gamins, les parents résistent, il faut leur faire payer. Et comme la gestion progressiste des tests et des vaccins permet de faire du chiffre, il faut en profiter.
Ainsi, Moscou, à la suite de plusieurs régions, vient d'annoncer la suspension des hospitalisation hors urgence et hors covid pour les enfants pendant trois semaines. Mais, Ô quelle chance, les services d'urgence apporteront leur aide médicale à tous les enfants, sans distinction, nous précise-t-on. Il est par ailleurs demandé aux parents de décaler de deux à trois semaines les rendez-vous chez le médecin. Parce qu'il est évident, que l'on va chez le médecin pour le plaisir, pour prendre un café et non pas, parce qu'il y a un problème de santé.
Cela fait suite, notamment à Saint-Pétersbourg, où depuis près d'une semaine et pour environ un mois, les autorités de la ville ont interdit l'hospitalisation et la consultation des enfants (interdiction qui existait déjà pour les adultes). Limiter l'accès aux soins en période de pandémie officielle, il a fallu attendre le covid global pour y penser !
La logique est très simple : les enfants étant de plus en plus malades (et ils ne le sont manifestement que du covid, de quoi d'autre peut-on encore être sérieusement malades aujourd'hui ?), ils ne doivent pas être hospitalisés et recevoir une aide médicale, tant qu'il n'y a pas urgence, afin qu'ils ne "prennent pas de risques" et qu'ils "soulagent le système de santé".
L'on appréciera le cynisme. No comment.
Les hôpitaux français ont déprogrammés beaucoup d’actes en 2020, et les services Covid des cliniques sont restés vides (politique de confinement à domicile sans soins). Malgré cela, la part des hospitalisations Covid n’a représenté que 2 % dans le bilan des séjours à l’hôpital. L’état des patients entrant à l’hôpital étant dégradé, et les traitements pas encore mis-au-point, les décès furent cependant relativement importants (entre 12 et 16 % du nombre d’entrées), mais pas aussi élevés que les médias l’ont rapporté. La politique de santé française a donc consisté à créer un refus de soins, un maximum de cas ambulatoires, et augmenter les hospitalisations à domicile afin de réduire le nombre de lits à l’hôpital même en cas d’épidémie. Ainsi presque 6000 lits ont été supprimés en 2020. Si les soins avaient été apportés plus tôt, et l’hôpital correctement dimensionné, des vies auraient été sauvées, l’injonction de rester confiné à domicile a engendré une surmortalité évitable d’environ 6000 décès en 2020, soit le nombre de lits supprimés. Ce mode de gestion témoigne du fait que nos bureaucrates du ministère de la santé sont davantage obsédés par les chiffres que par la santé des « usagers » qui sont en réalité les véritables clients de ce service public qui marche à l’envers (évidemment à cause des directives néolibérales de la Commission de Bruxelles). La Russie prendrait-elle également ce mauvais chemin ? Si oui, arrêtez tout, on a déjà testé et c’est catastrophique !
RépondreSupprimerSi vous êtes heureux dans un monde de fou, c'est que vous êtes fou, mais ils enferment les fous qui ne veulent pas devenir fous dans le monde de fou.
RépondreSupprimerBref
si vous ne voulez pas devenir fou dans un monde de fous, soyez fou! c'est fou ,non!!!
Vladimirrr' ne pourrait pas balancer ce qu'il faut sur la groBe Kommission afin de leur fermer définitivement la gueule ?
RépondreSupprimerNicodème