Avec l'échec militaire de Daesh, l'incompétence des groupes d'opposition dits "démocratiques" et le renforcement de l'Etat syrien, les bruits du départ des Etats Unis de la Syrie commencent à circuler. En effet, qu'y faire de plus, militairement, c'est la défaite de la coaltion américaine et de "leur" opposition. La Russie est devenue une force incontournable dans la région.
Les troupes régulières syriennes, aidées par l'aviation russe, ont traversé l'Euphrate pour prendre les dernières forces de Daesh à rebours. Ce qui sonne la fin de cette organisation dans le pays. Mais pas uniquement, cela annonce aussi le vide du projet d'une opposition "pro-occidentale" artificiellement soutenue, armée, financée et entraînée par la coalition américaine, flirtant sans trop se cacher avec les terroristes. Elle aussi perd du terrain et donc de son poids politique pour la construction de la paix.
Il reste encore certains sursauts. La coalition accuse la Russie d'avoir bombardé à proximité de Deir ez-Zor certains de leurs hommes de l'opposition démocratique, qui, certes, se trouvaient à proximité de terroristes ... La Russie dément. Mais elle remarque un phénomène étrange: le cours de l'Euphrate a très vite monté lorsque les troupes devaient le franchir. Il semblerait que ces forces "démocratiques" aient voulu laisser du temps à Daesh.
Plus violemment encore, suite à une contre-attaque massive par les forces d'oppositions autoproclammées "démocratiques" et des forces spéciales américaines faisant feu sur les militaires syriens à proximité de Deir ez-Zor et portant une "aide médicale" aux terroristes, le ministère de la défense russe a demandé aux Etats Unis, au minimum, de ne pas gêner la lutte contre le terrorisme.
Evidemment, les Etats Unis veulent garder cette zone de "désescalade" sur l'Euphrate, pour garder une influence dans la région et préserver ses forces d'opposition, comme l'explique un responsable américain:
Dans l'est syrien, deux offensives distinctes sont actuellement en cours pour chasser le groupe Etat islamique (EI) de Deir Ezzor, la dernière province qu'il contrôle majoritairement dans ce pays.
Les forces prorégime soutenues par les Russes se concentrent sur la ville même de Deir Ezzor, dans l'ouest de la province, alors que les FDS appuyées par l'aviation de la coalition internationale progressent dans l'est de la province.
Or, l'armée régulière avance ... car elle est justement l'armée régulière et qu'elle est chez elle. C'est ce que le ministre russe des affaires étrangères russe a rappelé à New York à son homologue américain:
"Nous maintenons notre position selon laquelle, malgré toute la réalité de la présence de la coalition américaine en Syrie, il n'en reste pas moins qu'elle n'y a pas été invitée"
Toutefois, la démarche russe est pragmatique: puisque cette coalition est là, qu'elle coordonne ses forces pour lutter contre Daesh et qu'elle se concentre sur la lutte contre le terrorisme. Cette remise en place n'a étrangement pas été particulièrement médiatisée dans la presse occidentale, un oublie certainement.
La conclusion est intéressante: des bruits courent sur le départ prochain des Etats Unis de leur base militaire de Al Tanf, qu'ils utilisaient notamment pour former l'opposition et à proximité de laquelle ils ont plusieurs fois attaqué l'armée syrienne régulière qui s'en approchait trop. En attendant, selon les médias iraniens, il y aurait déjà eu un accord pour le départ des américains de Al Zakaf, non loin d'Al Tanf. Tout cela sonne la fin du plan des Etats Unis pour occuper le sud-est de la Syrie, qui se portait déjà mal cet été avec l'offensive continue de l'armée syrienne.
La présence militaire américaine, officielle du moins, ne semble plus, en effet, nécessaire, les Etats Unis ont reconnu leur défaite et celle de la coalition. Le combat va se reporter sur le plan politique et ici leur expérience et leur savoir faire sont redoutables.
Grâce à leur propagande puissante et mensongère, les américains vont faire croire au monde entier que ce sont eux les véritables vainqueurs de cette guerre de Syrie. Toutes les crasses qu'ils pourront faire aux syriens, aux iraniens et aux russes ils les feront pour leur faire payer leur victoire. Il n'y a pas plus mauvais perdants qu'eux.
RépondreSupprimerLes Américains mentent mieux qu’ils ne respirent, la preuve c’est qu’il ont sorti des tablettes, rangé en 2001, une bombe à retardement vicariante au djihadiste : les Kurdes. Ces derniers ont l’avantage sur les djihadistes d’être victimes des méchants Syriens, Turcs, Irakiens tout comme les musulmans birmans sont victimes de leur gouvernement, les Ukrainiens victimes des féroces cosaques et bien sûr le nec plus ultra les juifs victimes des redoutables Palestiniens de douze ans. De plus les Kurdes ont des femmes qui se battent, mais attention pas n’importe qu’elles femmes, pas de celles qui ont la pilosité de mygale comme hillary Clinton, ou moustachus comme les tenantes d’un féminisme castrant, non de vraies femmes avec tout ce qu’il faut pour rendre un homme heureux. Ils brandissent aussi le drapeau gay : imparable, ce sont des démocrates innés, il faudra les aider quitte à détruire toute la raison, humaniste et droits de l’homme obligent, même si les Kurdes ont massacré les populations syriennes pour les forcer à l’exode, même si ces massacres on fait verdir de jalousie les tueurs de daesh, même si ce sont des musulmans. Ceux-là sont de bons musulmans, comme ceux qui infestent l’Europe et qui ont fuient la Syrie, l’Afrique et maintenant la Birmanie. Tout pour plaire au monde civilisé. Autrement, l’Amérique n’est pas plus responsable que le serpent qui mord un enfant dans son berceau. L’Amérique est manipulée tout comme ce serpent pour le comprendre faut commencer par lire le livre le plus vendu au monde, mais jamais lu hélas : l’Ancien Testament cette épitaphe de l’humanité à côté duquel les protocoles des sages de Sion passe pour un conte d’enfant.
RépondreSupprimerLa libération de Deir Ezzor est une étape importante vers la victoire finale. Symbole de la résistance syrienne, de son unité, son sauvetage était indispensable pour assurer l'avenir du pays.
RépondreSupprimerLes dirigeants russes et iraniens l'ont bien compris.