Alors que les Etats-Unis avaient un certain temps envisagé une conférence OTAN-Russie, que Peskov déclare sur tous les tons que les rapports entre Biden et Poutine sont respectueux et qu'ils envisagent une rencontre en réel, Stoltenberg rejette cette conférence et Biden oublie ses déclarations passées. Toute négociation concernant un non-élargissement de l'OTAN vers l'Est est catégoriquement exclu, l'on voit à quel point la conversation Poutine-Biden a été fructueuse. Comme le déclare Stoltenberg, "Comment voulez-vous négocier quoi que ce soit dans ce contexte?". Le "contexte" est celui de la fameuse "agression russe en Ukraine". Manifestement, l'OTAN attend la reddition de la Russie pour entamer des "négociations". L'on ne peut pas faire de la diplomatie, quand votre interlocuteur refuse le dialogue.
L'impasse des relations entre l'OTAN et la Russie n'a rien de surprenant. Le rapport des forces consécutif à la Seconde Guerre mondiale a changé, la Russie n'est pas l'URSS et elle a du mal à défendre son héritage, incompatible avec le cours décidé de l'intégration dans la globalisation économique. Les répétions successives rappelant que la Russie ne veut pas intervenir en Ukraine sont interprétées en Occident comme de la faiblesse et non pas de la sagesse ; le suivisme russe dans la furie covidienne affaiblit le pouvoir à l'intérieur du pays. Dans ce contexte, les tenailles peuvent être resserrées sur le pays, ce qui se passe actuellement, notamment en utilisant l'Ukraine.
Assez étrangement, alors que la Russie n'est objectivement pas en position de pouvoir imposer ses "lignes rouges", par ailleurs manquant de clarté, Poutine a insisté et finalement proposé un accord à Biden concernant l'OTAN, dans lequel celui-ci devait volontairement, de bonne volonté, restreindre sa puissance et accepter, sans très bien savoir pourquoi, de ne pas se développer à l'Est, vers la Géorgie et l'Ukraine. Autrement dit, alors que la tension est extrême en ce moment, la Russie proposait à l'OTAN une pause, un certain équilibre. Le temps passe et manifestement certains oublient ce qui a précédé Yalta et qui l'a rendu possible.
Comme si l'OTAN et le monde globaliste avaient intérêt à s'arrêter dans leur conquête, comme s'ils le pouvaient encore, même si certaines voix restent dubitatives, face à cette fuite en avant de l'autoritarisme globaliste.
Dans une interview donné au journal français le JDD, la France étant la fille aînée de l'Atlantisme, Stoltenberg, le Secrétaire général de l'OTAN, oppose une fin de non-recevoir sans appel à la Russie : alors que la Russie amasse des forces armées aux frontières ukrainiennes, organiser une conférence OTAN - Russie, alors que les diplomates russes n'ont plus mis les pieds à l'OTAN depuis des années, serait un pas en arrière, inacceptable dans "ce contexte".
Le contexte, très concrètement, concerne le soutien russe aux populations du Donbass et le rattachement de la Crimée. Mais cela n'empêche pas la Russie de devoir être plus transparente dans les mouvements de déplacement de ses troupes sur son territoire, dans l'organisation de manoeuvres militaires ... L'OTAN accepte donc toutes les concessions que la Russie est prête à prendre pour "améliorer" les relations, mais refuse de prendre le moindre engagement.
L'on peut également interpréter ces déclarations comme un appel de la Russie à accepter la reddition, puisque la restauration de relations "normalisées" avec l'OTAN, in fine, n'aura lieu qu'à cette seule condition. L'OTAN n'acceptant que la soumission, c'est sa vision de la normalité. Concrètement, en filigrane, l'on comprend qu'il s'agit d'un abandon par la Russie des populations du Donbass, d'un abandon de la Crimée. Avant que d'autres exigences ne voient le jour.
Ce jusqu'au boutisme de l'OTAN, soutenu par Biden, n'est pas du goût de tous. Par exemple, le ministre britannique de la Défense a déclaré sa très forte réticence à l'envoie de forces militaires en Ukraine, dans le cas d'une agression russe, puisque l'Ukraine n'est pas membre de l'OTAN. Selon lui, il ne faut pas se bercer d'illusions :
‘It’s a fact it’s not a member of Nato, so it is highly unlikely that anyone is going to send troops into Ukraine to challenge Russia… We shouldn’t kid people on that we would.’
Il est urgent pour la stabilité du Continent européen, que la Russie ait un discours beaucoup plus ferme et suspende sa cherche de contact, cette course inutile aux négociations, qui ne mènent à rien pour l'instant. Si la fermeté n'est pas l'agressivité, elle doit en revanche permettre de restaurer le respect qui s'impose entre Etats et qui fait grandement défaut aujourd'hui.
Apparemment, la voix de Stoltenberg a plus de poids que celle de Sleepy Joe. Si Poutine a fait cette proposition d’arrêt de son expansion vers l’Est à l'OTAN, c'est qu'il a des atouts dans son jeu le connaissant. Reste à voir lesquels. Aucun pays de l'OTAN n'est prêt à se risquer militairement en Ukraine. Pour le moment, les USA ont envoyé 80 tonnes de munitions et de missiles à Kiev...qui seront probablement revendus au marché noir et payés par le contribuable ukrainien. Franchement, la situation sent le roussi pour Kiev peu désireux d'appliquer les accords de Minsk qui sont pourtant équilibrés et s'ils se lancent dans une guerre contre le Kremlin, les experts estiment à 3 jours la durée des hostilités sur le terrain. Le robinet de gaz risque bientôt d'être coupé en cas d'hostilités et l'hiver s'annonce très rude là haut...
RépondreSupprimerPS : je ne crois pas à une guerre entre l'OTAN et la Russie par proxy interposé (l'Ukraine), le rapport coûts/bénéfices est très faible pour ne pas dire négatif. Mais tout cela risque de se finir par des missiles nucléaires installés en Russie/Biélorussie et pointés vers les capitales européennes. Poutine avait pourtant prévenu Trump que c'était une erreur d'annuler le traité INF en 2018. Rappelons que « le traité INF (Intermediate Nuclear Forces Treaty) sur les armes nucléaires de portée intermédiaire avait été signé en 1987 par les dirigeants américains et soviétiques de l'époque, représentés par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev. Ce traité, en abolissant l'usage de toute une série de missiles d'une portée variant de 500 à 5 500 km, avait mis un terme à la crise déclenchée dans les années 1980 par le déploiement des SS-20 soviétiques à têtes nucléaires ciblant les capitales occidentales".
Supprimerson seul atout c'est le gaz et notamment nord stream II.
Supprimerles européen la savent et ne veulent pas mordre a l'hameçon !
Le monde multipolaire défendu par Poutine est très bien , donc des pays comme l'Ukraine ou la Géorgie peuvent choisir leur destin sans que personne ne s'en mêle .
RépondreSupprimerEt dans sa logique de ne pas vouloir l'Otan à ses frontières si Poutine envahit l'Ukraine alors de facto il se retouvera avec la Roumanie , la Slovakie , la Hongrie et la Pologne tous membres de l'Otan à ses nouvelles frontières .
Espérons que la diplomatie résolve tout cela , une guerre en Ukraine ferait des dizaines de milliers de morts au moins , si ce n'est des centaines de milliers , militaires ukrainiens ou russes et civils ukrainiens .
", donc des pays comme l'Ukraine ou la Géorgie peuvent choisir leur destin sans que personne ne s'en mêle "
SupprimerTraduction: lorsque l'Ukraine et la Géorgie bombardent les civils dans leur pays respectif, la Russie est priée de tourner la tête...
Jette ta TV et réfléchi après t'être informé réellement. Jamais la Russie n'envahira l'Ukraine, ce qui est répété en boucle sur nos chaînes de TV. La Russie empêchera un massacre organisé par Kiev au Donbass, rien de plus.
SupprimerSelon Obama l otan était pas dirigée contre la Russie, c était pas le premier ni le dernier d une longue série de comiques, celà étant Stoltenberg postule à la Banque centrale norvégienne, il est visiblement dépassé par les bellicistes, déclencher une guerre contre la Russie çà incite à mettre ses fesses en sûreté
RépondreSupprimer3200 traités avec les indiens lors de conquête de l'ouest par les USA. Aucun n'a été respecté , tous ont été transgressé par les USA. 10 millions d'Indiens morts. Génocide . l'OTAN et l'Occident ne respecteront aucun traite. Si la Russie récupéré l'Ukraine, elle ne s'arrêtera pas, elle continuera. Il ne faut pas faire la même erreur qu'Hannibal, lorsqu'il était à quelques dizaines de km de Rome, il est retourné à Carthage, croyant que la leçon était suffisante. Conséquence Carthage fût détruite et rasée de la surface du globe. Vous martelée depuis un certain temps que Poutine et la Russie ne sont pas à la hauteur. Poutine est une enfant de Léningrad, et il connaît les sacrifices des habitants de Léningrad ainsi que les 27 millions de morts. Les lignes rouges sont formellement définies. L'armée russe n'est plus non plus celle de l'URSS, elle est 100 fois plus forte et supérieure aux forces de l'OTAN et des usa réunis. l'Europe joue avec le feu. Qui vivra verra.
RépondreSupprimerExactement et j'ajouterai qu'il est temps de dire et même de crier la VERITE aux peuples européens avant que tous ne deviennent des zombies... C'est déjà très engagé le temps presse !
SupprimerLes autorités russes ne cessent d’affirmer que la Russie n’est pas impliquée militairement dans le conflit du Donbass, et que son rôle se limite à de la médiation. Comment expliquer alors qu’une affaire récente traitée par le tribunal de Rostov ait concerné la livraison de vivres aux troupes russes stationnées dans le Donbass ukrainien ? On attend avec impatience le décryptage de notre éminente juriste.
RépondreSupprimerSi vous faites référence aux informations issues de la presse française, comme par exemple ceci : https://www.ouest-france.fr/europe/russie/russie-des-revelations-sur-l-envoi-de-rations-a-des-soldats-russes-en-ukraine-embarrassent-moscou-9cd43380-5f47-11ec-99a5-71442602a4ec , alors la première question à se poser est : "est-ce de l'information ou de la désinformation ?
SupprimerVous en pensez quoi ?
à "anonyme 17:50"- Bonjour, en dehors des chiffres fantaisistes colportés par Le Monde et autres médias,visiblement vous ignorez ou faites semblant d'ignorer qu'il y a des russes dans les équipes de l'OSCE-SMM dans le Donbass...
Supprimerhttps://novorosinform.org/v-sostave-missii-obse-v-donbasse-rabotayut-yaya-rossiyan-62650.html
@Camembert électrrique : voici le jugement du tribunal de Rostov , ils l'ont viré du site internet mais trop tard et de nombreux sites l'ont sauvegardé . Sûrement que le tribunal de Rostov fait de la désinformation aussi concernant la présence de troupes russes dans le Donbass ?
SupprimerLe lien : https://archive.md/CWP6m
Je ne lis pas le russe mais j'ai vaguement compris qu'il s'agit d'une affaire de détournement de nourriture et de versement de pots de vin. J'ai raté quelque chose ?
SupprimerC'est pourtant simple, la Russie ne permettra plus l'expansion de l'OTAN vers l'Est. Elle a mis des lignes rouges devant l'Ukraine et la Géorgie et il m'étonnerait fort qu'elles ne soient pas respectées. Elle ne veut pas de l'Ukraine qui est à terre et qui lui couterait un pognon de dingue qu'elle n'a pas, elle défendra le Donbass s'il est attaqué. Pour moi c'est très clair et pour Stoltenberg également, même s'il joue au matamore il sait très bien que ni les EU, ni l'OTAN n'oseront attaquer la Russie et que personne n'ira mourir pour Kiev.
RépondreSupprimerLa conversation Poutine-Biden a été fructueuse en ce sens qu'elle a permis de mettre en évidence le cul-de-sac diplomatique et l'impossibilité d'entretenir des relations normales de haut niveau. Et la suite des échanges en forme d'ultimatum que vient de servir la Russie ne peut que forcer le dialogue, d'autant plus que le traité proposé est public. Le Kremlin a assurément considéré la possibilité d'une fin de non-recevoir et je doute fort qu'il se laisse retourner comme une crêpe au premier revers. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, annonçait* ce matin que la Russie est prête à une réponse militaire si l'Otan continue d'ignorer les préoccupations de Moscou en matière de sécurité.
RépondreSupprimerLa tension qui se focalise autour de l'Ukraine est devenue insupportable pour plusieurs et je vois mal l'opinion publique, aussi bien européenne qu'états-unienne, s'opposer à la volonté de réduire la menace militaire (qui n'exclut pas un affrontement nucléaire) surtout qu'elle est en conformité avec l'engagement de désescalade que les signataires du Traité de non prolifération ont officiellement accepté sans jamais l'actualiser. Ainsi, dans cet article du traité proposé par Moscou, les armes nucléaires seraient confinées au territoire national et ainsi à un usage purement défensif, ce qui est déjà un début d'apaisement :
« Article 7
« Les Parties s'abstiennent de déployer des armes nucléaires en dehors de leur territoire national et restituent ces armes déjà déployées en dehors de leur territoire national au moment de l'entrée en vigueur du Traité sur leur territoire national. Les Parties élimineront toutes les infrastructures existantes pour le déploiement d'armes nucléaires en dehors de leur territoire national. »
Par ailleurs, il ne faut pas négliger le fait que la Russie est appuyée par la Chine dans ce bras-de-fer politique et que les États-Unis ne peuvent se permettre de les affronter tous les deux simultanément. Le soutien politique dont bénéficie le président Biden ne le lui permet pas, il est aujourd'hui à 43,5 % d'appui et 51,9% de désapprobation. Croit-il pouvoir engager le pays dans une nouvelle confrontation majeure sans le déstabiliser davantage ?
Quant à Stoltenberg qui rejette cette conférence, n'est-ce pas tout ce que peut faire ce secrétaire général de l'Otan qui n'a aucun pouvoir réel pour entreprendre des négociations à ce niveau et encore moins pour décider de quoi que ce soit qui concernerait la guerre. Il fera ce que son maître lui dira de faire même si pour cela il doit manger son chapeau.
La suite viendra probablement avant Noël.
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Bellefontaine
* https://tass.com/politics/1378079
Excellente analyse. Merci. Je me suis laissé dire que Stoltenberg aurait postulé pour devenir d'ici peu de temps ministre des finances de la Norvège. Ca sent le "Courage fuyons!".
SupprimerErratum : Stoltenberg a postulé pour le poste de gouverneur de la Banque de Norvège. Sinécure très bien payée et infiniment moins risquée qu'au secrétariat général de l'OTAN.
SupprimerIl est largement temps de faire comprendre à l'OTAN que les troupes russes sont prêtes et que les missiles russes eux fonctionnent.
RépondreSupprimerUne simple question
RépondreSupprimerLes États-Unis se seraient-ils permis d'agir ainsi envers l'Union soviétique ?
Ils osent pourtant alors que la Fédération de Russie est nettement dominante en matière de défense : la prédominance US en armement n'est que quantitative, la technologie de pointe est russe.
Les déclarations occidentales ressemblent davantage à un ensemble disparate de faux-fuyants qu'à une réponse coordonnée et mûrie, comme s'ils étaient déséquilibrés par la surprise. Souhaitons que, s'ils se taisent, c'est pour mieux réfléchir.
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Bellefontaine
Et l'UE qui se laisse emballer dans cette histoire, cette ridicule alors qu'en de conflit, elle subira de plein fouet les retombées
RépondreSupprimerLes Etats-Unis et l'OTAN ont besoin d'un ennemi. C'est en bonne voie, pensent-ils. Nos stratèges se sont complètement fourvoyés en poussant la Russie et la Chine à s'entendre et à renforcer, tout récemment, leurs coopérations. Le reste du monde, c.a.d. la communauté internationale, observe également... Nous verrons qui parmi les pays européens (UE ou non UE) emboiteront prochainement le pas en dehors des sentiers tracés par Washington... Je parie pour le leadership des lobbies de l'industrie allemande et vous ? ... et (c'est presqu'une tradition) Berlin va nous sortir d'affaires pour en fin du compte, voir la Russie, une fois encore, nous imposer la paix ! Ce serait la moins mauvaise des solutions politiques... Qui succèdera à Stoltenberg ? Merkel ?
RépondreSupprimerL'UE est gouvernée par des incompétents serviles qui sont des exécutants des quatre volontés des USA. Le nouveau gouvernement allemand ne déroge pas à la règle, c'est un ramassis de bras cassés comme en France. Jetez donc un coup d'oeil là-dessus, ça vaut son pesant de cacahuètes : https://smoothiex12.blogspot.com/2021/12/breaking-news-putin-is-finshed-russia.html
RépondreSupprimerMoi je vois plutôt un mouton suiveur à la place de Stoltenberg, Macron peut-être...et Merkel, plutôt chez Gazprom...LOL
Oui en ce qui concerne la nouvelle direction politique à Berlin. Cependant, les lobbies de l'industrie allemande ont déjà démontré leur influence sur des décisions de politique étrangère (entre-autres NS-2). En décembre 2014 déjà, le ministre allemand des Affaires étrangères Steimeier avait souligné les dangers pour la sécurité en Europe liés à la déstabilisation économique de la Russie. Les acteurs économiques jouent donc un rôle de premier plan dans les questions de sécurité internationales. Steinmeier est actuellement le président de la RFA et très proche des industriels allemands... (l'ancien chancelier Shroeder aussi est toujours un relais d'influence dans ces milieux). Il y a des réalités de terrain que l'on ne peut ignorer. Donc, à suivre de près...
Supprimer2 phrases de Karine B.G me turlupinent : « la Russie n'est pas l'URSS et elle a du mal à défendre son héritage, incompatible avec le cours décidé de l'intégration dans la globalisation économique ». ET : « le suivisme russe dans la furie covidienne affaiblit le pouvoir à l'intérieur du pays », mériteraient d’être approfondies. Faire court est le privilège des grands penseurs, faire allusif est risqué.
RépondreSupprimerSi je comprends bien : la Russie a mal conçu sa transition du socialisme au capitalisme. L’idée peut se défendre mais quelles auraient été les autres perspectives? Devenir une Chine avec un parti communiste fort et des structures capitalistes?
Pareil pour le covid. De deux choses l’une, où la Russie comme tous les pays occidentalisés, c'est-à-dire matérialistes, "croit" au covid et elle doit prendre des mesures dont la vaccination est le fer de lance, soit elle n’y "croit" pas, comme la Suède ou la Biélorussie, et doit avoir un pouvoir politique suffisamment fort pour imposer le calme à tous les excités du vaccin et aux firmes russes qui en font un profit comme… Pfizer! Et on retombe dans la première question. Pourquoi ce capitalisme "à la russe" copié sur l’Occident ? Jusqu’où Poutine "croit-il" au covid? Jusqu’où Poutine est-il fort pour imposer son point de vue à Gamaleya?