Ce matin, un dépôt de munition en Crimée a pris feu et les explosions s'enchaînent, faisant de sérieux dégâts matériels. Zone d'évacuation, ligne de chemin de fer touchée, station de transformation électrique endommagée et ici aussi les raisons restent "à déterminer", en tout cas non dites. Il y a quelques jours de cela, un autre dépôt d'armes explosait "spontanément". Le discours de la combustion spontanée devient difficile à assumer et soulève, par ailleurs de véritables questions, et communicationnelles et stratégiques.
Je vous souhaite la bienvenue sur ce blog où nous allons tenter de décrypter l'actualité politique russe, donner la dimension de toute sa richesse et sa complexité. Sans clichés et sans partis pris. Sans vouloir plaire à tout le monde.
mardi 16 août 2022
lundi 15 août 2022
La Grande-Bretagne collabore-t-elle réellement avec l'Ukraine pour détruire le pont de Crimée ?
Des bruits sont lancés depuis Kiev, selon lesquels la Grande-Bretagne consulterait Kiev en vue de la destruction du pont de Crimée. Ce pont est certes particulièrement symbolique de la défaite et du Maîdan en Ukraine, et des technologies politiques de "révolutions sur mesure" globalistes, puisqu'il marque la perte définitive du territoire. Mais les Britanniques ont-ils conscience que de ce fait, ils deviennent partie au conflit ?
dimanche 14 août 2022
La centrale nucléaire de Zaporojie : l'Europe n'a pas besoin d'une catastrophe nucléaire
La centrale nucléaire de Zaporojié, actuellement sous contrôle russe, fait l'objet d'un tir continu de l'artillerie - ukrainienne. Les médias occidentaux font semblant d'être objectifs, en affirmant que Moscou et Kiev se rejettent la responsabilité, comme si la logique n'entraînerait pas une responsabilité de Kiev - les armées se tirent assez rarement dessus volontairement et régulièrement. Le soutien inconditionnel et irrationnel apporté par le clan atlantiste à l'Ukraine, par l'intermédiaire de laquelle il mène la guerre contre la Russie, devrait trouver une limite - celle de l'instinct de survie. Que l'UE transforme les pays européens en pions avec leur accord tacite est une option possible (dont il faudra répondre, aucun système n'est éternel), mais les pays européens ne peuvent se permettre une catastrophe nucléaire sur leur continent. Même si ces élites veulent mener la guerre à la Russie, le coût qu'il nous faudrait payer serait trop élevé. Inacceptable.
samedi 13 août 2022
Vabanque : les USA vont-ils aller jusqu'à la rupture et déclarer la Russie, Etat soutenant le terrorisme ?
Les Etats-Unis, vont-ils aller jusqu'à la rupture et déclarer la Russie, Etat soutenant le terrorisme, c'est bien la question qui se pose aujourd'hui et dont les conséquences pourraient réduire les relations internationales à la confrontation des mondes. Pour de très longues années. Le ministère russe des Affaires étrangères prévenant, qu'une telle résolution conduirait au point de non-retour, à la rupture des relations diplomatiques.
vendredi 5 août 2022
Billet d'humeur : Beriozka-2.0 ou quand le Gouvernement russe reconnaît la supériorité de l'élite globaliste sur son propre sol
vendredi 29 juillet 2022
Des monstres ou des traîtres ? L'armée ukrainienne tire à l'artillerie sur ses prisonniers à Elenovka
Cette nuit, l'armée ukrainienne a utilisé le système américain HIMARS pour tirer très précisément sur les locaux de détention des militaires ukrainiens, prisonniers à Elenovka. Résultat - 40 morts et 75 blessés parmi les Ukrainiens. Ces hommes, sont-ils des monstres ou des traîtres, pour tirer ainsi sur leurs compatriotes ?
dimanche 24 juillet 2022
Billet d'Odessa : ne pas oublier que l'accord céréalier n'est pas une capitulation de la Russie
La Russie et l'Ukraine ont signé séparément en Turquie, sous l'égide de l'ONU, un accord céréalier. Parce que l'Ukraine a peur d'une nouvelle grande famine, il faut exporter de toute urgence le blé très loin du pays. Parce que les pays de l'OTAN peuvent faire entrer des armes en Ukraine, mais pas sortir de blé pour sauver le monde d'une famine politico-médiatique, il faut le faire passer par la mer Noire. Manifestement, les commanditaires atlantistes de cet Accord avait en mémoire les premières concessions accordées par la Russie, également en Turquie, qui lui avaient coûtées très cher - sans contre-partie aucune. Cette fois-ci, en bombardant des cibles militaires dans le port d'Odessa, la Russie a fait clairement comprendre qu'elle n'a pas signé de capitulation. Et le message est passé.