ЦИК не явился на "Предстоящие выборы"
Владимир Чуров не поехал в Европарламент
http://www.kommersant.ru/doc/1660023
Владимир Чуров не поехал в Европарламент
http://www.kommersant.ru/doc/1660023
Le 14 juin 2011, le Parlement européen a organisé des débats sur le thème des élections en Russie. Le Président de la commission centrale électorale, Vladimir Tchurov, dans la lettre présentée au Parlement par le représentant de la Fédération de Russie, a souligné son impossibilité à participer à des débats politiques sur ce thème au regard de sa position officielle et a proposé que des experts affiliés à la commission soient invités à sa place. La lettre précise que la commission centrale électorale ne peut organiser ou participer à des débats politiques, surtout quand ces débats sont organisés par des organisations internationales dont la Russie n'est pas membre.
Les organisateurs ont déploré cette absence, puisqu'ils voulaient organiser des débats équilibrés, donner la parole à toutes les parties.
On rappellera que ces débats interviennent après que le Parlement européen ait déjà pris, le 9 juin, une résolution soulignant leur désaccord avec les mesures restrictives concernant l'enregistrement des partis politiques d'opposition en Russie.
Que les partis politiques russes soient muselés, peu de personnes vous diront le contraires. Que les élections se déroulent sous une pression forte du pouvoir, cela est chose reconnue. Mais la question qui se pose est de savoir ce que le Parlement européen vient faire dans ces problèmes, somme toute, intérieurs.
Le Parlement européen a-t-il la légitimité nécessaire, faute d'en avoir les bases légales, pour influer sur la législation et la pratique russe en matière électorale? Des doutes persistent.
Quel poids, dans la politique intérieure russe, aura cette résolution et ces débats quand de toute manière la Russie a les mains libres sur le plan des échanges économiques?
Les élections sont une question de souveraineté intérieure, dans laquelle les organisations internationales et les pays étrangers ne peuvent être qu'observateurs. Si leurs paroles se durcissent, si ces acteurs décident d'entrer dans une logique de conflit ouvert et non plus simplement d'influence indirecte, ce qui en l'occurence est largement fondé, ces paroles doivent alors être suivies d'effets concrets.
C'est leur crédibilité qui est en jeu. Maintenant l'opposition russe est dans l'attente ... et montre les signes d'une certaine déception.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
L'article vous intéresse, vous avez des remarques, exprimez-vous! dans le respect de la liberté de chacun bien sûr.