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jeudi 2 octobre 2014

La presse et la sécurisation de l'internet russe

 
Le net russe déborde de déclarations plus grandiloquantes les unes que les autres se résumant en ceci: le régime totalitaire russe de V. Poutine veut isoler l'internet russe, bloquer l'accès des internautes russes aux informations du Monde Libre, etc. La situation est beaucoup plus prosaïque: suite à l'augmentation des cyber-attaques, il faut renforcer la sécurité de l'internet russe pour des raisons de sécurité nationale, sans pour autant toucher aux droits des particuliers.

Lors de la dernière réunion du Conseil de sécurité, V. Poutine a précisé la politique du pays en matière de sécurité sur internet. Suite au développement d'une surveillance systématisée par les structures américaines, allant du simple citoyen au chef d'Etat, avec l'aide des grandes compagnies du net, la Russie est obligée de tirer les conséquences quant à sa propre sécurité.
 
La politique américaine étant de plus en plus anti-russe, et les Etats Unis entraînant les pays européens dans leur sillage, il est tout à fait envisageable que le monde libre d'internet devienne un moyen de pression, une arme politique. Bloquer ou compliquer l'accès ou la circulation de l'information, par exemple. Développer des cyber-attaques en tout cas. Depuis 2010, la Russie a subie environ 90 millions d'attaques, dont 57 millions se sont produites ces six derniers mois. Autant dire que les relations sont de plus en plus tendues.
 
Dans ce contexte, il est important de développer pour les sites stratégiques et la communication intérieure un système internet qui soit particulièrement protégé.
 
Ce qui est amusant, c'est que le Figaro, par exemple, découple son article comme l'aurait en son temps un bon élève du Parti rendant sa copie. Commençant par l'énoncé du problème et retraçant les données - réunion du Conseil de sécurité, augmentation des attaques, nécessité de protéger les communications étatiques, ne pas toucher aux libertés du particulier - et dans la deuxième partie du texte, il écrit exactement l'inverse. Puisque c'est cela que l'on attend de lui. Le risque est inéxistant, donc la mesure cache quelque chose, selon un expert. Selon un autre, les ONG ont peur que cela ne devienne une arme de surveillance massive - la surveillance américaine ne les inquiète manifestement pas plus que ça...
 
Il est dommage de voir les organes de presse de ce niveau se transformer en simples organes du Parti. Finalement, l'Union soviétique n'est pas morte. Elle a repris corps et âme dans le sein de l'Union européenne.

3 commentaires:

  1. La presse dans l'union Européenne a relativement facile de nous vendre tout et n'importe quoi puisque pour la plupart nous ne regardons pas plus loin que le bout de notre nez. Je pense qu'il y a une grosse part d'égoïsme et de suffisance chez les gens qui ne souffre de rien.

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  2. Et l'espionage quasiment permanent de la NSA ne les a pas plus ému que cela, Figaro et consorts, alors que l'on aurait du voir une campagne médiatique sans précédent contre cela, tout est normal pour eux si cela vient de l'ouest de l'atlantique

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  3. En principe, l'espionnage du net des Brics par les us devrait prendre fin l'an prochain.
    En effet, c'est en 2015 que devrait être mis en fonction le nouveau réseau de câbles de télécoms sous-marins qui devrait permettre aux pays membres de cette organisation de disposer d'un internet à l'abri de l'espionnage américain.
    Pour le reste, je suis vraiment désolé que la Croix-Rouge ait quitté Donetzk, et ceci à plus d'un titre: mon père était officier de marine à bord d'un croiseur d'escorte de la flotte de la mer noire basée à Sebastopol, et je suis naturalisé suisse...
    J'ai plus de 60 ans, mais je serais quand-même venu au Donbass si... si je n'étais pas déjà malade et quasi invalide.
    J'ai vu que de nombreux volontaires ont bien dans la soixantaine, mais sur place, je ne serais qu'une charge de plus.
    Je suis tellement désolé...

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