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mardi 28 juin 2016

La pétition truquée pour un nouveau referendum en Grande Bretagne

 Дэвид Кэмерон — Премьер-министр Великобритании

Le Brexit fait peur, très peur. Et plus encore à l'extérieur qu'à l'intérieur de la Grande Bretagne, car comme l'écrit le Guardian, la pétition pour un second referendum concernant la sortie du pays de l'UE est ... truquée. N'importe qui peut la signer. Le Parlement a immédiatement déjà pu annuler des dizaines de milliers de signatures. Avis aux tenants de la manipulation démocratique bon ton.   La Grande Bretagne sortira de l'UE, car cela est nécessaire. Pour qui et pour quoi, autres questions.


Le Brexit continue a faire parler de lui, car il semblerait qu'une grande partie des acteurs internationaux ne l'aient pas sérieusement envisagé et se sentent pris au piège. Ou trompés. La réaction est alors assez simple: il faut le refaire. Et pour cela les outils de la pseudo-démocratie post-moderne, à savoir ces fameuses pétitions pour tout et pour rien sans aucun contrôle, ni aucune logique sont un instrument idéal.

Pour la signer, il suffit d'entrer sur le site, d'y inscrire un nom, dire que l'on a la nationalité britannique et c'est parti. Donc n'importe qui peut le faire, comme l'a fait Marion Maréchal-Le Pen, et il est possible de voter plusieurs fois.

Seulement, lorsque'il s'agit d'une personne du FN, la presse française s'empresse de minimiser l'impact. Or, le très british Guardian, lui-même lance la bombe: la pétition est manipulée. Du coup, la presse évite la question, ou bien, comme dans Les Echos, insiste sur les trois millions et fait semblant de ne pas comprendre:
Une pétition en ligne adressée au Parlement britannique réclame ainsi l'organisation d'un deuxième référendum dans la foulée du vote qui a sorti la Grande-Bretagne de l'Union européenne. Dimanche 26 juin au matin, elle atteint plus de trois millions de signataires . (...) Le Parlement britannique a affirmé qu'il menait des investigations pour repérer toute fraude à la signature dans cette pétition, rapporte la BBC.

En effet, quelques fraudes ... Et ainsi, comme l'écrit le Guardian, le Parlement a immédiatement annulé 77 000 signatures. Oui, quelques fraudes ... L'enquête continue.

Voici ce qu'écrit le Guardian: 
Normalement, seule la signature des personnes ayant la nationalité britannique ne devrait être décomptée. Or, c'est impossible. On voit des signatures de partout à travers le monde, d'Islande, des Iles Caïmans, de Tunisie ... Et dans certains cas, les signatures venant de ces pays dépassent même le nombre d'habitants officiellent vivant dans le pays. 

A moins que les anglais n'aient clandestinement envahis ces pays ...

Par exemple, l'Etat du Vatican fut très actif. Plus de 39 000 soi-disant résidents de cette Cité-Etat ont signé la pétition, quand la population totale des résidents est d'environ 800  personnes ...

Twitter a explosé de messages de personnes n'ayant pas la citoyenneté britannique qui ont signé cette pétition. Par exemple:

I just signed 2nd EU Referendum Petition   from Australia (I'm not a UK citizen), anyone in the world can do it it seems!?

Bref, vive la démocratie mondialisée en action. Cela montre que ces mécanismes post-modernes n'ont strictement aucune valeur, il ne s'agit que de mécanismes de manipulation de l'opinion publique et de pression sur les Etats, bien loin des logiques démocratiques. Vous voulez votez? Pour cela vous avez des referendums, des élections. Mais c'est vrai, il faut sortir de son canapé et laisser son ordi, sa tablette ou son téléphone et se déplacer physiquement. Beaucoup moins glamour, mais réel.

Devant le Parlement britannique, D. Cameron a formellement exclu la possibilité d'un second referendum, ce que publie The Independant. Il faut maintenant réaliser la volonté populaire, même si des risques existent pour la Grande Bretagne. Ce qui ne veut pas dire non plus tourner le dos à l'Europe et au reste du monde.

De ce côté, la question est réglée. La Grande Bretagne va sortir de l'UE, même si beaucoup ont du mal à le concevoir. Car il existe manifestement des forces intérieures (et peut être extérieures) qui estiment nécessaire, cette fois, de soutenir - ou d'utiliser -  la volonté populaire. Je ne pense pas que la Grande Bretagne tout d'un coup devienne le héraut de la défense des intérêts nationaux ou de la souveraineté, elle n'a jamais tenu ce rôle et n'a aucune raison pour le faire à l'avenir, mais elle sait très bien défendre son intérêt propre.

Finalement, comme le disait disait la propagande Vichyiste à l'époque, Vive L'Europe. Espèrons que l'histoire ne se répètera pas totalement.



2 commentaires:

  1. Les privilégiés ne vont pas renoncer à leurs privilèges et ils sont prêts à tout pour les conserver. Les déclarations de Mr F. Fillon, un homme qui a gouverné notre pays, sont hallucinantes : ''Les jeunes devraient avoir 2 voix dans un référendum sur l'UE''. Après la discrimination positive, la discrimination selon l'âge. Ils l'aiment, eux, la démocratie. On cauchemarde et ce n'est que le début :

    http://lelab.europe1.fr/francois-fillon-jai-presque-envie-de-dire-que-les-jeunes-devraient-avoir-deux-voix-dans-un-referendum-sur-lue-2782741

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  2. Entre la pétition bidon, et le vote des jeunes, les journalistes, une fois de plus, disent n'importe quoi. Si les jeunes anglais désiraient tellement rester dans l'UE, comme on nous le serine dans tous les médias depuis 3 jours, ils ne se seraient pas abstenus aussi massivement. Les 18-25 ans : pour rester dans l'UE 26%, pour le brexit 10%, abstentions 64%, (les Crises). La vérité c'est qu'ils s'en foutent royalement.

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