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mardi 29 novembre 2022

Guerre du gaz : la Russie se développe vers l'Orient, que restera-t-il de l'Europe ?


Pendant que l'UE conduit les pays européens sur la voie de la récession et de la paupérisation, notamment en tentant d'imposer selon les exigences du Trésor américain un prix maximal à l'importation de gaz russe, la Russie développe ses partenariats stratégiques en matière énergétique avec la Chine et le Kazakhstan. Il est urgent pour nos pays de mettre un terme à cette politique atlantiste suicidaire !

Nous avions déjà écrit ici sur le fanatisme atlantiste des instances européennes à imposer un prix plafond à l'importation du gaz russe et à la division des pays membres, notamment l'Allemagne et les Pays-Bas qui comprennent parfaitement les conséquences qu'auraient une telle décision sur leur sécurité énergétique, la Russie ayant clairement averti ne pas vendre de gaz aux pays pratiquant la limitation unilatérale des prix (voir notre texte ici).

Certains estiment que les conséquences seront également importantes pour la Russie elle-même, l'interdépendance entre les pays existant bel et bien dans une économie mondialisée comme la nôtre. Afin de sortir de cette dépendance envers l'Occident atlantisé et donc peu fiable, la Russie a fait hier deux annonces intéressantes, qui peuvent changer la donne et réduire pour elle l'impact de cette décision européenne, si elle sera un jour adoptée.

D'un côté, la Russie et la Chine ont annoncé développer leur coopération dans le domaine énergétique, comme l'a déclaré le ministre russe de l'Energie Novak :

"en particulier, des équipements communs pour l'industrie énergétique sont prévus. De plus, a-t-il dit (Novak), Moscou a augmenté ses ventes de GNL vers la Chine de 32 % sur les 10 mois de cette année, tandis que la Russie occupe toujours la deuxième place en termes de pétrole."

La Chine a confirmé cette volonté politique :

"La coopération énergétique entre la Chine et la Russie est la pierre angulaire de la coopération pratique entre nos deux pays et sert également de force efficace pour protéger la sécurité énergétique mondiale", indique le message de Xi Jinping.

D'un autre côté, la Russie renforce ses liens avec les pays de l'espace post-soviétique, qui est véritablement un espace à reconquérir, pour avoir été, à de rares exceptions près, littéralement occupé (politiquement, juridiquement et économiquement) par les forces globalistes à la chute de l'URSS.  En l'espèce, Tokaev, Président réélu du Kazakhstan, est venu en visite officielle à Moscou dès sa réélection. Ce qui en soi est déjà un signe politique, comme le reconnaît le Président kazakh lui-même. De plus, comme l'a déclaré le porte-parole de Tokaev, la Russie et le Kazakhstan ont discuté de la mise en place d'une union gazière à trois :

"Lors des pourparlers au Kremlin entre les présidents du Kazakhstan et de la Russie, il s'est agit de créer une "union gazière tripartite" composée de la Russie, du Kazakhstan et de l'Ouzbékistan afin de coordonner les actions de transport du gaz russe à travers les territoires du Kazakhstan et de l'Ouzbékistan."

Si la Russie reste un pays culturellement fondamentalement européen, elle est en train de se détourner stratégiquement de l'Europe. Et pourquoi devrait-elle se comporter autrement, si nos dirigeants ne discutent que d'exclusion et de sanctions ? Ils oublient simplement que si l'attrait culturel de l'Europe reste, non pas grâce à ses merveilles post-modernes mais grâce à son histoire, elle perd beaucoup d'attrait dans les autres domaines, à force de s'affaiblir elle-même. 

12 commentaires:

  1. Je suis totalement d'accord avec la Russie, l'europe c'est fini, elle est trop le petit caniche des usa qui est en décadence, je conseille d'ailleurs à mes petits enfant de quitter cette europe qui est aussi en décadence par manque de maturités des politiciens.

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  2. Les pays européens deviennent comme tous les pays occupés par les armées états-uniennes.
    Ce site en a dressé la carte mondiale.
    https://worldbeyondwar.org/no-bases/

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  3. Le site est multilingue
    https://worldbeyondwar.org/fr/translate/

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  4. "Si la Russie reste un pays culturellement fondamentalement européen, ..."
    Il n'y a rien de plus faux !
    Si la Russie était fondamentalement un pays culturellement européen, elle se comporterait comme tel et le chaos règnerait en Ukraine et ailleurs.

    Je rappelle que les russes ne se sont jamais considéré comme racialement supérieur, les russes n'ont jamais considéré les autres comme des sous humains, ils n'ont jamais profité de leur supériorité militaire pour asservir, massacrer, "génocider", piller des peuples de tous les continents, etc., etc.

    Qu'est ce qu'ils (les russes) ont d'occidentaux à part d'avoir pris les européens comme exemple sous l'impulsion de Pierre le grand qui fut subjugué, lors de son voyage en Europe, par le développement matériel et intellectuel de cette même Europe ?

    Les européens eux-mêmes voyaient les russes avec mépris et condescendance, ne les considérant pas comme leurs semblables mais comme des barbares buveurs de vodka, etc.
    Ça se ressent encore aujourd'hui.

    Les russes n'ont jamais vu et traité les autres de "négros", de "sauvages", de "singes", de "ratons", de "bougnoules", de "niakoués", de "nips", de "yeux bridés", de "rouges", de "gooks", de "gris", de muz", et j'en oublie.

    Les russes sont plus proches des peuples non occidentaux qui sont restés, malgré la déculturation et la "décivilisation" subies depuis des siècles à nos jours, plus ou moins attachés aux valeurs traditionnelles, à la solidarité (les russes aussi connaissent leurs voisins, se rendent visite, s'offrent des gâteaux et des plats, gardent les enfants des uns et des autres, s'entraident si besoin et sans discrimination, etc., etc.).
    Ils restent attachés à leur foi malgré 70 ans de soviétisation, prennent soin de leurs anciens, etc., etc.

    Il en était de même dans la Yougoslavie assassinée par ceux dont la culture et la civilisation est unique par ses caractéristiques néfastes pour la culture et la nature même de l'humanité et suicidaire pour le genre humain et notre commune planète.

    La Russie et toutes ses ethnies, cultures et religions n'ont rien d'occidentales sauf en matière de développement matériel et domaines y afférents.

    Je pourrais développer infiniment mais cela suffit pour activer la réflexion.

    Sans provocation ni haine.
    Sinon, que l'Humilité, la Justice et la Paix prennent le dessus sur notre planète. Elle en a vraiment et urgemment besoin

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    1. Peut on contredire sans nuance la pensée de KBG : " la Russie reste un pays culturellement fondamentalement européen " ?
      Il faudrait déjà définir la culture européenne... peut être en commençant par le baptême de Clovis et celui d'un prince russe Russie, à Kiev.

      Nous constaterions que la Russie reste effectivement européenne, alors que nombre de pays situés en Europe sont en cours de perdre leur culture européenne !

      Dans les discours du président russe des 24 février et 16 mars résonnaient des phrases pathétiques sur le déclin des pays européens, dont la France. J'eu cette impression que Poutine parlait en notre nom à nous, qui subissons les outrages criminels des révolutionnaires de tous poils, jusqu'aux transhumanistes, qui veulent faire table rase de la culture européenne, et de l'Homme en tant que projet gréco-chrétien.

      Nous vivons le massacre de notre culture, dont la spiritualité chrétienne est la base. Et la Russie apparaît comme le défenseur de cette culture... Rome est tombée dans l'atlantisme, et la 3ème Rome est debout.

      Nous, en voie de devenir des " Européens de nom seulement " nous disparaîtrions alors en tant que civilisation dénommée " chrétienté " ?
      Reconnaissons que des forces sataniques ( centrées à New York ) se déchaînent pour détruire les peuples de l'Ouest menés à coups de fouets par leurs mercenaires, ces disciples de Davos...

      Alors que la Russie resterait le témoin vivant de la culture européenne ? Et puisse la Russie devenir le territoire d'où partira, un jour, la Reconquista.
      Mes mots s'écrivent tout seul, mais ils semblent bien décrire la réalité et exprimer notre espoir.
      Slave Russia !



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    2. Bonjour,
      Comme ma réponse est susceptible d'être fournie, et les textes long n'étant pas accepté, je vais donc la diviser en deux ou trois parties et proposer leurs publications en deux ou trois jours. (J'ai aussi d'autres chats à caresser. Les fouetter me serait pénible. 😉).
      Si vous le voulez bien, ne répondez qu'une fois la totalité de mon argumentaire terminé ce dont je vous ferai savoir par : "Fin du propos".

      Je me lance :
      tout à fait d'accord avec vous sur nombre d'éléments soulevés sauf :
      1) Si Clovis unifia l'une après l'autre les tribus francs - tribus germaniques - puis unifia presque toute la Gaule après avoir vaincu Syagrius, dernier représentant de l'autorité romaine en Gaule, soumis les populations gallo-romaines et qui pour consolider son autorité sur l'immense domaine conquis, a habilement passé une alliance avec l'Eglise catholique romaine - qui a survécu à l'effondrement de l'empire romain d'occident - tout en dirigeant au nom de l'Empereur de Constantinople le royaume Franc - qui deviendra plus tard le royaume de France - et d'avoir été le premier roi franc à être baptisé ne fait pas de lui, ni d'un quelconque prince russe à Kiev ou ailleurs, le fondateur ni même le précurseur de la culture européenne.
      A suivre ...

      Sans provocation ni haine.
      Sinon, que la Paix, la justice et l'humilité prennent le dessus sur notre planète. Elle en a vraiment et urgemment besoin

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  5. La Russie développe son économie, l'Europe s'effondre.
    Pas le peine de conserver toute la culture Européenne, qui devient de plus en plus Américaine me semble-t-il,
    décadence et dépravée !
    Merci pour l'article.

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    1. Ce sont des immigrés européens qui se sont " installés " en Amérique, mais les grandes familles de banquiers ont vite pris le pouvoir et balayé la culture européenne. Le système globaliste s'est accaparé les pays européens, et n'a échoué qu'en Russie.

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  6. On n'a jamais tant parlé d'Europe, mais est il nécessaire de définir une "culture européenne " ?

    Ne convient il pas de s'intéresser à la culture russe et à la culture française en tant que telles ?
    Nos cultures s'enrichissent mutuellement, sans enlever aux unes pour donner aux autres.
    À la fin, on constatera que des Français sont attirés par la culture russe, et réciproquement : les danseurs du Bolshoï à Paris et ceux du palais Garnier à Moscou éblouissent tout autant Français et Russes. Un ballet européen existe-t-il pour autant ?

    Lorsque je suis allé à saint Pétersbourg j'ai apprécié l'architecture de la ville et des palais sans me sentir dépaysé. À Suzdal, tous les clochers des églises orthodoxes m'ont enchanté et ému. C'était sûrement la manifestation d'être dans un pays de même civilisation.


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  7. Dans une chronique, Erwan Kastel a écrit :
    " La Russie, pour préserver l'héritage civilisationnel commun, a accepté de se jeter dans ce combat existentiel et à mort pour détruire cet Occident dégénéré qui a pris en otage l'Ouest de l'Europe depuis des siècles dans un asservissement progressif au pouvoir de l'argent. "

    " cette amitié franco-russe qui naquit en 1051 avec le mariage entre Henri 1er. Roi de France et la princesse Anna Iaroslavna, fille de Iaroslav le sage grand prince des Rus de Kiev, Rostov et Novgorod qui donneront naissance à l'empire russe.
    Mais cette amitié franco-russe malgré les alliances militaires des deux guerres mondiales, est détruite depuis le XIXe siècle par le capitalisme, hier, nationaliste britannique (Crimée), puis mondialiste étasunien (guerre froide et Ukraine). "

    https://donbass-chronicle.blogspot.com/2022/11/une-guerre-contre-nature.html?m=1

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    1. La France se devrait d'avoir les meilleures relations avec ce pays, et s'affirmer comme l'interlocuteur incontournable en Europe pour la Russie.
      N'ayant pas de contentieux territorial ou historique avec les Russes, contrairement aux Germains, la France pourrait aisément jouer un rôle d'arbitre entre les deux camps ,et ainsi gagner en influence à l'échelle internationale.
      Manque de bol, les éternels laquais du monde anglo-saxon ont tout raté, et la Turquie s'arroge ce rôle avec beaucoup d'intelligence.
      S'ériger en puissance indépendante exige un courage que les Français n'ont plus, on préfère suivre et jacter, c'est plus facile et confortable.
      Mais ce n'est pas la première fois que la France n'est pas à la hauteur de son rôle historique... Déjà en 40 ils ont refusé la main tendue de Staline pour prendre à revers le troisième Reich ; lequel Staline, las de la bêtise des français, a fini par s'entendre avec Adolphe; on connaît la suite...
      Le continent nord américain aurait dû parler français, il parle anglais.
      Gros gâchis, mais tant pis pour la France et les Français.
      Finalement de Gaulle et Richelieu avant lui, ont été des accidents historiques.
      Les Thiers, Daladier, Pétain, Sarkozy, pour ne citer que ceux-là, ont toujours gain de cause dans ce beau pays.

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