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vendredi 26 octobre 2018

Prix Sakharov: Avec Sentsov, le Parlement européen célèbre la liberté du terrorisme



Sans que cela ne soit une grande surprise, le Parlement européen a remis le prix Sakharov à Oleg Sentsov, cinéaste ukrainien condamné pour terrorisme en Russie alors qu'il préparait des attentats en Crimée, opposant ainsi sa liberté individuelle à celle de la population de Crimée, droit que le Parlement européen vient de reconnaître. Je me demande quand les basques, les brigades rouges et tous les autres "activistes de la liberté" ayant utilisé la violence pour imposer leur volonté individuelle contre celle d'un peuple seront décorés ...

jeudi 25 octobre 2018

"Opolchenochka": le film sur la guerre de l'Ukraine dans le Donbass qui va faire hurler Kiev



En ce moment, les studios Lugafilm sont en train de tourner un film sur la guerre dans le Donbass, cet été 2014 quand tout a commencé. L'écranisation de ce qui ne veut pas être vu en Occident, de ces habitants qui décident de défendre leur terre, ce dialogue impossible avec les extrémistes, cette barbarie au quotidien qui fait d'une jeune fille ordinaire une combattante, "Opolchenochka". 

mercredi 24 octobre 2018

"Niqab": la France condamnée pour ce qui lui reste de vivre-ensemble



Le Comité des droits de l'homme de l'ONU, organe non judiciaire "d'experts" à distinguer du Conseil des droits de l'homme de l'ONU qui est un organe intergouvernemental, a condamné pour la deuxième fois la France en ce qui concerne sa politique face aux risques de radicalisation islamique de la société, sous l'effet de masse de la population musulmane portant voile intégral et signes extérieurs religieux, ostentatoirement contre la législation nationale. Selon ce Comité hautement indépendant (de quoi?), la France n'aurait pas suffisamment "expliqué" ni "convaincu". Je cite. Des arguments, certes, hautement juridiques ... Qui ne peuvent être autres, car le combat est civilisationnel. La France sera-t-elle encore capable d'un sursaut de survie? A voir ...

mardi 23 octobre 2018

#PasDeVagues: abandon, politique ou conséquence logique de la défaillance de l'Etat?



Après la diffusion de la vidéo d'un jeune homme braquant son professeur avec une arme factice pour qu'elle le note présent, le hashtag #PasDeVagues fait son apparition et devient viral, à la dimension de la tragédie qui se déroule dans les écoles de la République, tragédie rendue possible par le silence complice de l'Education nationale. La question est de savoir s'il s'agit réellement d'une omerta, donc en quelque sorte d'un effet collatéral involontaire, ou ne serait-on pas confronté aux résultats (peut-être envisagés) d'une politique de déstructuration de l'Etat, de dilution du pouvoir national, qui prend ses sources dans la Révolution de 68, avec le dénigrement de l'Etat et de l'autorité qui en ont suivi, l'abandon de la mission éducative, le rejet de l'autorité. Il est également le résultat de ces vagues d'immigration qui s'abattent sur le pays, portant des personnes dont la culture n'a rien d'européenne, qui ne peuvent et ne veulent être assimilées. Et cette politique-là est bien volontaire. Il n'y a pas d'école sans Etat et ce n'est pas en "augmentant" les moyens, comme on colle un sparadrap sur un membre gangréné, que l'on pourra réellement s'attaquer à la question de la restauration de l'école de la République.

lundi 22 octobre 2018

Le nouveau film-scandale "La Fête" du blocus de Léningrad de Krassovsky ou des limites de la liberté artistique



Dans toute société, il y a un consensus autour des éléments sacrés qui forgent la mémoire nationale. Même si cela n'est pas formellement écrit dans la loi, l'on ne tournera pas de comédie autour du 11 septembre aux Etats-Unis, l'on ne tournera pas au ridicule l'Holocauste et ce pas uniquement à Tel Aviv, parce que ce sont des tragédies qui ont marqué les peuples, qui les soudent autour d'une même histoire. Parce que la conscience d'un peuple est faite de sang séché et de chaires brûlées. De cadavres qui ont permis de sauver le pays. De corps inertes sur lesquels les vivants s'appuient et sans lesquels ils tombent. En Russie, le blocus de Léningrad appartient à cette catégorie. Du 8 septembre 1941 au 27 janvier 1944, environ 1 million de personnes sont mortes et la plus grande partie d'entre elles de faim.
C'est dans ce "décor" que le nouveau réalisateur à la mode, Alexei Krassovsky, tourne une comédie noire mais légère pour le Nouvel An, qui se passe dans une famille "aisée" fêtant de manière gargantuesque le 31 décembre 1941, en petite robe légère, alors qu'il s'agit de l'hiver le plus froid, qu'il n'y a plus ni électricité ni chauffage. Une telle hargne du réalisateur face à l'histoire de son pays, cette manie de travestir la réalité en reprenant la propagande allemande et la participation d'acteurs connus obligent à s'interroger sur les déchirures de la société russe contemporaine, où une certaine "élite" postmoderne joue un rôle central dans la déstructuration du pays.