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vendredi 10 avril 2020

Coronavirus, déconfinement et "souveraineté globalisée"



Lorsque sous pression internationale, les Etats, les uns après les autres, dans leur grande majorité, ont assigné leur population à domicile, aucun plan général de gestion de la crise n'a été mis en place au niveau national, aucune mesure rationnelle et adaptée à chaque situation n'a été envisagée (par exemple, l'OMS et l'UE recommandaient de laisser les frontières ouvertes entre les pays européens). Pourtant, une décision a été prise selon laquelle, pour le coronavirus, cette fois, les Etats sont majoritairement prêts à se plier et à enfermer leurs populations et les populations sont prêtes à se faire enfermer. Que ces Etats s'affirmaient comme globaliste (la France, par exemple) ou souverainiste (la Russie, par exemple), cela n'a rien changé in fine. Pourtant, ces Etats n'ont aucun plan de route et surtout aucun plan de sortie de confinement. Il faut dire qu'ils sont dans une impasse : impossible de laisser éternellement les gens confinés, les cas de dépression commencent à se démultiplier et ce virus n'est pas éternel pour justifier de telles mesures; impossible de libérer purement et simplement les gens qui, sortis de leur torpeur, pourraient avoir la mauvaise idée de demander des comptes, le temps de la pression psychique doit donc dépasser celui de l'existence du virus. Heureusement, dans ce monde global, les Etats ne sont plus obligés de réfléchir, ni de prendre de décision, ils les appliquent. D'autres réfléchissent pour eux. En l'occurrence le puissant Think Tank américain American Entreprise Institute, qui a publié un rapport le 28 mars sur les étapes du déconfinement. Mesures que l'on entend reprises un peu partout, que ce soit en France ou en Russie.

jeudi 9 avril 2020

Billet utopique : Jusqu'où va nous conduire cette poussée sanitaire totalitaire du coronavirus ?



La furie sanitaire qui s'est emparée de nos sociétés ces dernières semaines sous prétexte de coronavirus est on ne peut plus malsaine. S'il y a effectivement une attaque virale, elle n'est pas la seule en ce moment dans le monde (voir notre texte), alors la question se pose de savoir jusqu'où aller ? A quel moment les pouvoirs et les populations pourront-ils se sentir rassurer ? Lorsqu'il n'y aura plus de malades ? Du tout ? Cela rappelle les heures sombres du 20e siècle et la chasse aux faibles. Nous assistons au réveil du fantasme d'une société propre, saine, nettoyée, dans tous les sens du terme, de ses éléments "contagieux", de ces éléments "viciés". Voici un aperçu du monde merveilleux qui se construit sous nos yeux, souvent détournés, si on laisse faire. Car ce monde est dans une impasse : il ne peut simplement déconfiner les populations sans risque de révolte et ne peut les garder éternellement confinées sans risque de révolté. Il faut donc changer la société.

mercredi 8 avril 2020

Généralisation de la plateforme Zoom en Russie et problèmes de sécurité de l'enseignement



Avec le coronavirus, la Russie est massivement passée à l'enseignement à distance, que les milieux dits "progressistes" appelaient de leurs voeux, avec l'OCDE, bien avant la crise politico-sanitaire que nous vivons. Et les universités, les écoles, les écoles professionnelles, spécialisées, etc. ont été sommées de passer à la plateforme américaine Zoom. Or, il se trouve que cette plateforme a été interdite d'utilisation dans les écoles aux Etats-Unis pour raison de sécurité et qu'elle est sous enquête du FBI. Peut-être aura-t-on enfin une chance de voir rouvrir les salles de classe et s'éloigner le fantasme d'une population confinée et heureuse de pouvoir enfin avoir accès aux "technologies du futur". Même s'il est vrai que la presse, notamment russe, est, comment dire, assez discrète sur les vices fondamentaux de ce système qui a coûté une somme non négligeable au budget. L'histoire est vraiment délicate pour la caste tout-numérique.

mardi 7 avril 2020

La crise du coronavirus et le recours à des éléments de guerre psychologique



Dans le cadre de la crise du coronavirus, l'on voit clairement émerger des éléments de guerre psychologique, par le monopole de "l'info-comm", qui rappelle les méthodes de pays totalitaires, joint à une pratique d'intimidation des personnes résistantes. Les pays ont été amenés à ces extrêmes, car la comm globale sur le péril imminent de l'humanité pour raison de coronavirus, qui ne peut être combattu que par un abandon de l'état de droit démocratique, cette nouvelle "réalité" issue du virus, n'a pas réussi à convaincre une partie significative de la population. La guerre psychologique n'est pas nouvelle, mais en général elle n'est adoptée que contre un ennemi, sur le mode différencié des fonctions agression / protection en fonction des catégories ennemis / soi-même / tiers. Or, ici, le combat "covid" est global, ce qui pose un problème de détermination de la cible. Et l'on se retrouve face à des techniques agressives tournées contre son peuple lui-même, contre les siens, puisque le monde est global, le virus est global, la cible aussi. Et là est "l'innovation", si l'on peut dire, du recours à la guerre psychologique en la situation que nous vivons. L'homme, après avoir été réduit à un malade potentiel, est devenu un ennemi potentiel. De ce nouveau monde.

lundi 6 avril 2020

Pourquoi peut-on parler d'une instrumentalisation de la crise du coronavirus : de l'information à la propagande



Le coronavirus existe et remettre en cause la crise sanitaire n'a aucun sens. Pourtant, ce qu'elle nous révèle est autre. Impossible de fermer les yeux sur l'ampleur de la dégradation des institutions étatiques dans notre monde néolibéral, qui n'a eu de cesse de réduire le public au profit du privé  et montre son incapacité à gérer une poussée virale, une pandémie, qui n'est ni la première, ni la dernière, mais qui, surtout, n'est pas la seule en cours et pas la plus meurtrière aujourd'hui. Or, des mesures absolument inédites sont adoptées à travers le monde, les pays qui résistent font l'objet de pressions sans précédent. Et parallèlement, l'on voit une peur grandissante s'infiltrer dans les populations et pour cause, elles sont mises en situation de détresse psychique, artificiellement en situation de survie. Autant la réalité de l'existence de la crise sanitaire est incontestable, autant son instrumentalisation apparaît toujours plus clairement. Toute approche est réduite à deux camps, aussi fanatiques l'un que l'autre, niant le fait ou niant la possibilité de l'analyser. Ce qui présente le grand intérêt de rejeter toute tentative d'approche objective, qui ne soit pas catastrophiste. Or, l'analyse est possible. Pour cela, il convient d'une part de remettre les statistiques du coronavirus dans leur environnement, afin de pouvoir les comparer et d'autre part de réfléchir, puisque nous sommes dans un monde de la communication aux méthodes employées afin de convaincre toute une époque du caractère extraordinaire d'une attaque virale, qui si elle est importante, n'est pas extraordinaire. En ce sens, l'information diffusée n'est pas neutre, elle sous-tend un projet, elle devient alors propagande. C'est ce que je vous propose d'analyser.