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vendredi 30 décembre 2016

B. Obama décide d'expulser 35 diplomates russes et de sanctionner le FSB et le GRU



Le Président sortant B. Obama a décidé, hier, d'expulser 35 diplomates russes et d'adopter de nouvelles sanctions contre le FSB et le renseignement militaire russe (GRU), en se fondant sur cette mythique attaque des serveurs du Parti démocrate lors des élections américaines, ayant mise à jour les manipulations du Parti en faveur de H. Clinton, qui elles ne furent pas sanctionnées. Un parfum de Guerre froide plane sur cette fin de présidence pas très glorieuse ...


Hier, B. Obama a adopté un décret faisant retomber le pays aux plus sombres heures de la Guerre froide:


Alors que l'implication de la Russie dans l'attaque des serveurs du Parti démocrate n'a toujours pas été prouvée, et ne risque pas de l'être, à trois semaines de son départ, B. Obama joue la politique de la terre brûlée et détruit tous les ponts autour du pays, dont il est encore censé défendre les intérêts. L'intérêt d'un clan politique vient d'être placé au-dessus de l'intérêt du pays.

35 diplomates de Washington et San Francisco ont 72 heures pour faire leurs bagages, certaines personnalités sont soumises à des sanctions individuelles avec confiscation des biens et des avoirs, des personnes morales également, deux complexes de logements entrant dans la propriété des représentations diplomatiques russes à New York et dans le Maryland seront fermées. Et ce qui a l'air encore plus absurde est l'adoption de sanctions contre le FSB et le GRU ... Ces dernières ont simplement une force symbolique et démontrent l'ampleur de l'hystérie qui s'est emparée du groupe politique que représente B. Obama.

Et comme l'indique B. Obama, ce n'est pas tout, d'autres mesures seront prises en temps et en heures. Il reste trois semaines pour tout détruire.

L'ambassade russe à Londres a très justement qualifié cet acte d'agression comme un retour à la Guerre froide. Et le porte-parole du Président russe, D. Peskov, s'est prononcé hier soir pour commenter ces derniers pas d'une Admnistration sortante:
Lorsque le 23 décembre V. Poutine évoquait les agresseurs potentiels, il ne visait pas les Etats Unis. Maintenant, une nouvelle forme d'agression a vue le jour. Le degré d'agressivité de la déclaration américaine contre la Russie est sans précédent dans ce contexte des relations internationales.
Ces mesures ont été prises sans que l'Administration américaine ne contacte au préalable la Russie pour en discuter. A priori, aucune conversation n'est prévue entre les Présidents russe et américain et V. Poutine ne voit pas d'urgence à contacter B. Obama.
Des mesures équivalentes doivent être prises, et le seront, même s'il est possible que V. Poutine tienne compte du fait que cette Administration est sortante.
En agissant ainsi, B. Obama veut non seulement dégrader, dans la mesure où cela est encore possible, les relations entre la Russie et les Etats Unis ùais également gêner autant que possible son successeur.
Quelles mesures seront prises, pour l'instant rien n'a été précisé. CNN a déjà lancé l'information de la fermeture de l'école américaine à Moscou (c'est la période des vacances scolaires d'un autre côté ...), où vont les enfants de diplomates américains et les étrangers et annonce que des diplomates auraient vu l'annonce d'une restriction de l'accès à un corpus à Moscou de la mission diplomatique US. Rien n'a été confirmé.

Cette situation sans précédent, dans le sens où elle intervient, d'une part, en dehors de tout conflit ouvert - chaud ou froid - entre les deux pays et d'autre part résulte de l'initiative d'un groupe politique perdant et sortant, nous amène à quelques remarques

Tout d'abord en ce qui concerne le système américain:
  1. Le système politique américain, en prévoyant un délai si long entre le moment des résultats électoraux et l'entrée en fonction du nouveau Président contient en lui-même les risques de dérive en cas d'alternance non pacifique.
  2. L'alternance non pacifique du pouvoir se fait lorsque les changements de "têtes présidentielles" correspondent à des changements de forces politiques et non seulement de visages. C'est-à-dire lorsque l'alternance est réelle, au-delà de la dénomination des partis. Ce qui est le cas aujourd'hui.
  3. L'alternance au pouvoir est un mythe sur lequel fonctionne le système démocratique occidental. Les visages changent ... mais les fondements politiques n'évoluent pas avec eux: une ligne directrice est posée, seuls certains aménagements sont possibles, ce qui permet de sauver les apparences. Ici, l'alternance remet en cause la ligne politique: fin de l'interventionisme politique international à tout crin, retour à l'Etat pour relancer l'économie nationale, etc. Bref, il ne s'agit de savoir qui est libéral, ils le sont tous. Il s'agit de savoir comment ils le sont. Souverainisme contre Globalisme. Voici l'alternance et donc la crispation du groupe sortant.
Ensuite, en ce qui concerne la Russie:
  1. La Russie se trouve dans une situation délicate, car évidemment cette Administration est sortante. Ce qui la met dans une situation d'irresponsabilité politique totale face à ses actes et décisions. Mais ces actes et décisions auront des conséquences juridiques, ils existent juridiquement et non seulement politiquement. Tant qu'ils ne seront pas annulés.
  2. L'entourage de D. Trump s'est engagé à annuler environ les deux tiers des actes pris par B. Obama. Mais D. Trump est un homme d'affaires aguerri, qui maîtrise parfaitement l'art des négociations, tout comme son Secrétaire d'Etat. Ils annuleront certainement une partie des actes pris contre la Russie, mais pourquoi devraient-ils le faire "gratuitement"? La Russie doit avoir une monnaie d'échange et montrer qu'elle défend ses intérêts. Position du Président russe qui affirme que des mesures seront prises.
  3. Si les sanctions prises par les Etats Unis, car au-delà de la volonté d'Obama elles existent bien dans l'ordre juridique américain, peuvent être annulées par Trump, les contre-sanctions russes peuvent également être annulées lors de l'annulation des sanction américaines.
Certes la médiocrité devient arrogance lorsqu'elle est confrontée à elle-même, mais cette fuite en avant ne peut s'expliquer uniquement par la personnalité de B. Obama, c'est tout un système qui veut se défendre, qui se bat à mort pour sa survie.



10 commentaires:

  1. Poutine peut virer quelques diplomates pro Obama/Clinton et laisser Trump nommer des individus plus proche de lui

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  2. Je me dois de m'abstenir de commenter les derniers enfantillages d'obama (minuscule voulue) pour ne pas sombrer dans la vulgarité mais, je n'en pense pas moins.

    Putin vient d'annoncer que la Russie n'expulsera personne et ne s'abaissera pas a de telles mesquineries. Mieux, il invite tout les enfants des diplomates US sous le sapin de Noel du Kremlin.

    C'est la classe et une fois de plus désarçonnera ces américains qui ne connaissent que les menaces, punitions, la vengeance et les actions belliqueuses.

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    1. Oui , Vladimir vladimirocitch est un très grand homme d'Etat , et Obama un minable haineux .Pourvu qu'il tienne , malgré les provvocations de ces fous furieux de droitdlhommistes qui paraissent prêts à aller jusqu'à déclencher la guerre , pour sauver leur idéologie de merde .

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  3. Bonjour Karine,

    Sublime réponse de Vladimir Poutine ; pas d'expulsion de diplomates américains et invitation d'enfants de diplomates au Kremlin !

    Passez de bonnes fêtes !

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  4. Excellent billet. Comme d'habitude.

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  5. On peut en penser ce que l'on veut, mais cet homme est très fort et d'un sang froid glacial. C'est un belle gifle aux enfantillages d'Obama

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  6. A quoi rime ces expulsions de fonctionnaires d'ambassades? je trouve ça totalement ridicule et inefficace. Pauvre Obama, il n'a trouvé rien d'autre pour se venger, mais au fait, se venger de quoi? Du piratage du parti démocrate? Et les preuves, il les a ou non?

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  7. Quel chance pour les russes d'avoir un tel président.
    je pense meme qu'on peut parler d'un guide, quelle
    fierté pour ces gents
    bonnes fete de fin d'année a tous

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  8. Espérons une nouvelle période pour l'humanité qui je l'espère va se diriger vers plus de relations consensuelles. Aujourd'hui les masques tombent, difficile de revenir en arrière puisque le clivage manifesté par l'administration sortante la différencie tellement de ce que le peuple américain attend qu'aucun retour en arrière ne sera possible. C'est une forme de suicide narcissique qu'Obama entame.

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  9. W. Churchill disait : ''Gardez vos secrets, secret''. Un proverbe latin affirmait aussi : ''Le sage n'affirme rien qu'il ne puisse prouver''.

    B. Obama ''prix Nobel de la Paix'', prêt à déclencher des conflits mondiaux et à délégitimer le nouveau dirigeant de son propre pays pour des questions de politique intérieure, ne prouve rien de ce qu'il affirme. Accessoirement, il vient, à la face du monde, de prendre une leçon de politique internationale dont il se souviendra probablement longtemps.

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