A un moment imperceptible, nous avons glissé du respect dû à nos morts à la fête des cadavres. Nous sommes passés de la Toussaint à Halloween. Dieu est mort paraît-il, l'homme n'y survit pas, malgré sa prétention, malgré l'obésité de son égo. Ainsi l'on peut organiser à Toulouse, sur fonds publics bien sûr, une grande fête satanique et vendue comme un simple spectacle "artistique", faisant référence à des personnages mythiques. Une véritable fête du satanisme woke, un signe de faiblesse de nos sociétés, mais surtout de notre défaite morale.