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vendredi 2 avril 2021

La Russie met l'Occident en garde contre une escalade de la confrontation


Alors que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, déclare que la confrontation entre l'Occident et la Russie atteint des niveaux inconnus en temps de paix, certainement pour illustrer cela, la Pologne fait tourner ses bâtiments et avions de guerre autour des derniers kilomètres du gazoduc Nord Stream 2, défendant au prix de son intérêt national l'Atlantisme contre la Russie, contre l'intérêt des pays européens. Jusqu'où nous dirigeants vont-ils faire plonger nos pays ?

Dans une interview à la télévision russe, Sergueï Lavrov, a parfaitement souligné l'ambiguïté de l'attitude agressive de l'Occident face à la Russie, dont l'intensité est inédite en temps de paix, mais sans pour autant vouloir déboucher sur une confrontation armée, chacun comprenant encore, espérons-le, ce que cela impliquerait.

"D'un côté, la confrontation a touché le fond. D'un autre côté, au profond de l'âme reste l'espoir, nous sommes tous des adultes et nous comprenons les risques induits par une escalade des tensions."

Selon Lavrov, l'Occident a introduit le terme de "guerre" dans le discours politique à l'égard de la Russie, voulant lui faire porter la responsabilité de la politique agressive, qui se développe à l'international. Ainsi, le paradigme occidental établissent les relations internationales est fondé sur la notion de "guerre hybride", dont la Russie est accusée.

Et certainement, pour illustrer l'"attitude "agressive" de la Russie, qui termine de construire, malgré les pressions américaines, le gazoduc Nord Stream 2 (déjà prêt à 95%), la Pologne, instrument de la politique atlantiste dans la région, n'a rien trouvé de mieux que de faire tourner ses avions de guerre et sa flotte militaire et commerciale à très proche distance de la zone de construction, mettant en danger la sécurité des personnes y travaillant.


De son côté, la Pologne nie toute provocation : la marine polonaise ne fait que remplir ses obligations en Mer baltique.


Ceci est une parfaite illustration des paroles de Lavrov : l'Occident utilise ses pays soumis pour tenir une attitude d'une agressivité telle, qu'elle met en scène une vision post-moderne de la guerre. Une sorte de théâtre de guerre - mais sans vouloir prendre le risque de la faire. Mais la guerre est-elle à ce point une décision rationnelle, prévisible ?

Comme le déclarait Laurent Fabius en 2015, alors que le tournant anti-russe de la politique globale s'installait suite au rattachement de la Crimée et à l'intervention de la Russie en Syrie, qui a mis un terme à cet étrange "terrorisme modéré" soutenu par la coalition américaine contre Assad :
« Personne n'est prêt à faire la guerre à la Russie », a dit récemment le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, devant la presse diplomatique à Paris.

Mais combien d'accidents ou d'erreurs stratégiques n'ont pas déjà été à l'origine de guerres "dont on ne veut pas" ? Et qui finalement, dans l'esprit de certains, sont quand même utiles, peuvent être utiles, pourraient être utiles ... et pourquoi pas ...  alors pourquoi pas ? D'autant plus que la mémoire vive des conséquences d'un conflit armé s'estompe avec le temps, ces générations blessées s'éteignent, les appétits montent, le nouveau monde bugue, mais la pleutrerie, bien plus que la grandeur d'âme de ces "élites" dirigeantes, nous protège - encore, pendant que la Russie tente de faire revenir ces aventuriers à la raison.








 


10 commentaires:

  1. Ils ne veulent pas vaincre ; ils veulent qu'on meure.

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  2. J'ai toujours pensé que les attitudes inconstantes de la Pologne étaient toujours un danger pour l'Europe. Ils provoquent et après appellent au secours en se posant en victime et en ayant soin d'oublier qui s'est porté à leur aide. Ils ont toujours été les alliés du Deep State américain, alors que leur pays leur peuple et l'Europe auraient été plus protégés en étant les alliés de la Russie sous Poutine.

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  3. Les polaks sont des cons . Ils ne pensent pas , ils n'ont que des réflexes pavloviens . Et en plus , ils n'ont aps de parole: après avoir relayé les pressions étasuniennes sur Porcinet pour refuser de livrer les Mistral , au dernier moment , ils avaient échangé cette action dégueulasse contre l'achat de nos hélicos (les meilleurs du monde) . Eh ben non , ils se sont débinés . Pareil pour l'aviation de chasse . Ce pays , soit disant "européen" , est tellement le le larbin des EU (pire que la France , c'est dire!) qu'ils ont acheté des F-35 . Mais ces cons vont déchanter ...

    Dagobert

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  4. Provocations DESESPEREES ... car .. ils ne parviendront pas à arrêter l'élan RUSSE ... comme les NAZIS n'ont pu arrêter les FORMIDABLES offensives soviétiques !!!
    La Russie devrait envoyer des bâtiments militaires avec ordre d'ouvrir des feux d'avertissement ...
    Quant à la Pologne... ne JAMAIS oublier que le déclenchement de la Seconde guerre mondiale est SON fait ainsi que celui de la Grande Bretagne !!! La Pologne a toujours été et est TOUJOURS une NUISANCE en Europe de l'Est !!!

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  5. Le haut niveau de risque de conflit se déroule en ce moment entre l'administration biden, celle de l'UE et celle de Zelenski. Pour le reste les affaires essentielles semblent continuer (North Stream-2, Sputnik V, etc.). Lavrov choisit de contourner l'UE et entretiendrait des relations en bilatérale avec certains Etats européens. Par ailleurs, qu'en est-il des influences des chefs des grandes entreprises par rapport à leurs gouvernements respectifs ? A ce stade, rien ne semble affecter les accords conclus entre les entreprises européennes et russes (aucun signal négatif - les Chambres de commerce continuent leur travail). Y aurait-il, en Europe occidentale et aux Etats-unis, plusieurs centres de décision/influence sur la question des relations avec la Russie en dehors des directions politiques ? Autrement dit, d'autres cerveaux qui ne seraient pas en "mort cérébral"...? 

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  6. Je crains que nous trouvons devant le début d'un nouveau cicle historique. C'était comment la théorie? Ah oui, les humains ne peuvent que repéter leures conneries, les moments de paix ne sont là que pour récuperer l'élan déstructif si cher à notre nature humaine. Les USA ont entamé une trajectoire auto-déstructive et bientôt viendront les conflits majeurs. La Russie et la Chine connaissent trés bien les malheurs de la guerre et leur bon sens semble pour le moment tenir face à l'agressivité atlantiste. N'empêche, je ne suis pas optimiste et me sens frustré dans mon impuissance d'individu. Je crois comprendre me je ne peut rien faire...

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  7. Pour cela, il faut lacher une caisse.

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  8. Bonsoir,
    La Chine et la Russie sont avec le déclin des usa et Europe, les nouvelles vrai puissances mondiale. Tant économique que militaire, pour relancer l'économie et diminuer la population, la guerre est née, celle ci au service de puissants qui y gagnent, mais le peuple, chair à canon, lui, est toujours perdant des deux côtés.
    Cette possible guerre me fait peur, et pourtant si réaliste, virus, guerre.
    Nos politiques ne voient que des chiffres et oublient qu'un numéro est un homme, femme, enfant.
    Que ceux qui veulent la guerre s'enferment seul avec poutine ds une pièce, cela réglerai le pbm.
    Pierre O

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    1. Mouais , refaire le combat des Trente ... Sauf que Poutine ne veut pas la guerre . C'est la propagande des médias occidentaux qui veut faire croire cela aux gens .Ne pas oublier non plus que la Russie ne commence jamais une guerre , mais elle les finit toujours . Avis aux larbine des US qui en cessent de faire des provocations complètement folles . Si on n'avait pas eu Poutine , cela fait belle lurette que la III ième guerre mondiale serait entrée ds une phase chaude . Car elle a commencé , au format "drôle de guerre" ...

      Dagobert

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