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mercredi 20 octobre 2021

Billet du jour : Ne pas prendre La pandémie au sérieux va-t-il constituer un crime contre l'humanité ?


La question est posée sérieusement, à la Une du New York Times à l'égard de Bolsonaro : le fait de ne pas prendre suffisamment La pandémie au sérieux (préciser laquelle ne sert à rien, Elle est unique) va-t-il entraîner l'engagement de la responsabilité de Bolsonaro pour rien moins que crime contre l'humanité comme l'exige le rapport très engagé de sénateurs non moins engagés ? Si l'on est honnête, la question est mal posée : ne faut-il pas engager sa responsabilité pour crime de lèse-majesté ? Car il est reproché au Président brésilien de n'avoir pas soutenu le vaccin Pfizer et d'avoir préféré au début l'indien, de s'être moqué des piliers de la dictature sanitaire avec ses cultes des masques et des distances. Cela est bien un crime terrible aujourd'hui.

Le New York Times est le référent par excellence des tendances du politiquement correct de notre époque, en matière de bien-pensance, il donne le la. Alors que le monde est secoué de mouvements contestataires plus importants les uns que les autres contre la vaccination obligatoire, contre les pass sanitaires et divers QR Codes, pas un mot sur cela. Non, le focus est tourné vers le Brésil et des manifestations contre son Président Bolsonaro, car il n'a pas suffisamment pris La pandémie au sérieux et a ainsi mis en péril la vie des gens (lire l'article ici).

Un groupe composé de 11 sénateurs, présentés par le NYT comme des juristes (un sénateur est un politicien, c'est-à-dire un homme politiquement engagé, et non pas un juriste, c'est-à-dire un analyste juridique devant être objectif) accuse Bolsonaro d'avoir d'être responsable de la mort de 300 000 personnes en n'ayant pas pris La pandémie au sérieux. Le conflit politique à l'intérieur du pays est à son comble, la cote présidentielle baisse, les loups en profitent et il semblerait qu'ici comme ailleurs le virus ne serve que d'excuse. Au départ,  les accusations étaient ciblées contre les minorités ethniques, ce qui permet de faire monter la pression internationale :

"Le panel avait initialement recommandé dans le rapport que M. Bolsonaro soit inculpé d'homicide de masse et de génocide contre des groupes autochtones en Amazonie, où le virus a décimé des populations pendant des mois après que les hôpitaux aient manqué d'oxygène. Mais moins d'un jour après que le Times et plusieurs organes de presse brésiliens ont fait état de ces plans, plusieurs sénateurs ont déclaré que les accusations étaient allées trop loin. (...) Tard mardi, à la veille de la publication prévue du rapport, le comité a retiré les accusations recommandées d'homicide et de génocide, a déclaré Renan Calheiros, le sénateur centriste brésilien qui était l'auteur principal du rapport (...)."

Mais, finalement, le crime principal dénoncé dans ce rapport de 1 200 pages est le scepticisme présidentiel face au caractère salvateur incontestable du vaccin et principalement du vaccin Pfizer, envers les mesures de distanciations sociales et les masques. Bref, tous les piliers du nouveau monde sont tournés en dérision. En plus, il s'est lui-même soigné à l'hydroxychloroquine après avoir été testé positif ... Ce qui pour ces sénateurs vaut la prison :

"exhorte les autorités brésiliennes à emprisonner le président, selon des extraits du rapport et des entretiens avec deux des comités de sénateurs."

En effet, le Président et ses trois fils élus sont accusés d'avoir défavorisé le vaccin Pfizer au profit de soins à l'Hydroxychloroquine et du vaccin indien, malgré plus d'une centaine de mails de relance de Pfizer. Ca, c'est un crime. Manifestement, voir un lien d'intéressement de la commission d'enquête sénatoriale serait superflu. Mais cela était-il constitutif d'un crime volontaire de masse, d'un génocide contre son peuple ? Non, évidemment, la question est politique :

"Creomar De Souza, un analyste politique indépendant à Brasilia, a déclaré dans une interview avant les modifications de dernière minute du rapport que bien que les auditions de la commission aient révélé une mauvaise gestion de la pandémie, « je n'ai vu aucun élément concret assez fort pour accuser le président de génocide ou d'homicide. Il a déclaré que sept sénateurs opposés au président contrôlent effectivement le comité de 11 membres."

Finalement, le rapport va très loin et demande l'inculpation pour crimes contre l'humanité. Crime contre l'humanité pour n'avoir pas utilisé le vaccin Pfizer. Nous vivons dans un monde merveilleux.

"En plus de l'inculpation de crimes contre l'humanité, le rapport recommande huit charges supplémentaires contre M. Bolsonaro, dont la contrefaçon de documents et l'incitation au crime. "

Le Procureur général a 30 jours pour décider des poursuites à donner contre le Président et les différentes personnes nommées dans le rapport. Si le Procureur général ne poursuit pas, il y a des chances que les Sénateurs cherchent à utiliser des voies plus politiques, comme la Cour pénale internationale.

Il est vrai que la dimension idéologique est fondamentale : peut-on laisser les dirigeants nationaux diriger leur pays, contre les diktats du nouveau monde ? Evidemment, c'est impossible. La seule marge de manoeuvre, qui a été accordée à certains, et encore à contre coeur, est de pouvoir produire leur propre vaccin, pour le reste, l'alignement sur la dictature sanitaire doit être total, le monde global l'exige. Donc, en ce sens, Bolsonaro a commis sinon un crime contre l'humanité, tout au moins un véritable crime de lèse-majesté. 

  

 

 

1 commentaire:

  1. Il est peut-être temps d'arrêter les « palabres » et de passer à l'action... si possible de manière pacifique.
    Commençons par réveiller les esprits, ce sera un bon début pour commencer à voir clair dans les tenants et les aboutissants de cette crise qui n'est, en définitive, rien de plus que les derniers soubresauts d'un pouvoir inique en phase terminale.
    Mais d'abord, « le dormeur doit se réveiller ».
    Éveille-toi ! Éveille-toi, Ô dormeur du pays des ombres, debout ! Fais de toi un champ sans limite !
    Je suis en toi, tu es en moi, en mutuel amour...
    De l'amour les fibres lient chaque homme à l'autre...
    Regarde ! Nous sommes Un. (William Blake)
    Une humble « Pierre » pour la reconstruction de notre futur et bel Édifice commun :
    https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/

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