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jeudi 17 mars 2022

La Russie négocie-t-elle un protectorat anglo-américain pour l'Ukraine ?



Un choc s'est produit hier en Russie, avec les révélations du Financial Times, confirmées par Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, de la négociation d'un plan de 15 points, comprenant le départ de l'armée russe d'Ukraine et la préservation de l'armée ukrainienne, mais sa diminution ... en contrepartie d'une protection exercée par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Autrement dit, la Russie a commencé cette opération militaire pour in fine discuter de l'instauration d'un protectorat anglo-américain sur l'Ukraine ? Les élites politiques russes, qui soutiennent ce processus, ont-elles conscience de la puissance des ondes de déflagration qui se déverseront alors sur la Russie et dans le monde ? Analysons la situation.

Depuis deux jours, la délégation russe prenant part aux négociations (voir notre texte d'hier concernant ce processus) est très optimiste sur un "compromis" avec l'Ukraine dans les prochains jours, les Ukrainiens aussi. Hier, la situation s'est éclaircie concernant la teneur de ce "compromis".

Tout d'abord, Medinsky, qui préside la délégation russe, a salué l'idée présentée comme "ukrainienne" du modèle suédois de démilitarisation. Il s'agit donc d'une démilitarisation, qui prévoit la préservation d'une armée, mais réduite et, dit-il sans présence étrangère. Bref, il s'agit d'une démilitarisation militarisée. Manifestement, la pensée complexe fait des émules ... De son côté, Peskov a affirmé que cette version est un compromis envisageable. Nous rappellerons qu'en ce qui concerne la "neutralité", la Suède est particulièrement active dans sa coopération avec l'OTAN. Par ailleurs, dans la balance, l'Ukraine présente qu'elle ne demandera plus à entrer dans l'OTAN - comme si elle aurait pu y entrer rapidement de toute manière ... Quant au long terme, l'on sait ce que valent ces promesses.

Cette proposition, qui est soi-disant sérieusement analysée par les ministères russe et ukrainien de la Défense, soulève de nombreuses questions : puisque l'armée russe doit immédiatement se retirer d'Ukraine, qui va assurer et garantir cette réduction de l'armée ukrainienne et en déterminer les proportions et la durée ? quand il est dit que l'armée russe doit se retirer "d'Ukraine", de quelles frontières, parle-t-on ? quelles garanties sont données que, dans quelques temps, l'armée ukrainienne ne soit à nouveau préparée, financée et armée et reparte à l'attaque vers l'Est, vers la Russie ?

Par ailleurs, alors que l'intégration de la Crimée dans la Russie n'avait jamais été l'objet de discussions, désormais il s'agit de négocier cette reconnaissance. C'est un pas politique en arrière.

Et nous avons hier aussi obtenu les réponses à ces questions. Le Financial Times a publié un article présentant ces fameux 15 points du plan négocié par la Russie et l'Ukraine, qui de toute évidence vient des Etats-Unis :

"Ukrainian and Russian negotiators discussed the proposed deal in full for the first time on Monday, said two of the people. The 15-point draft considered that day would involve Kyiv renouncing its ambitions to join Nato and promising not to host foreign military bases or weaponry in exchange for protection from allies such as the US, UK and Turkey, the people said"

Donc, l'armée russe se retire et ... les Etats-Unis, la Grande-Bretagne assurent la sécurité de l'Ukraine, la Turquie, qui est très active dans le processus de paix (et l'on comprend pourquoi maintenant) entre dans le jeu politique et peut même envisager finalement de récupérer certains territoires en contre-partie de ses bons services. Dans ces conditions, l'Ukraine étant sous protectorat anglo-américain, elle n'a effectivement aucun besoin d'entrer dans un bloc militaire, elle "bénéficie" d'une protection directe.

La négociation de la capitulation politique russe en rase campagne, alors que militairement elle reprend du terrain malgré les freins imposés à l'armée, est tellement évidente, que l'on pense immédiatement qu'il s'agit d'une fausse information, d'une attaque politico-psychologique. Malheureusement, non, ce n'est pas le cas. Peskov a confirmé hier qu'il y avait bien une discussion "sérieuse", mais que simplement il était trop tôt pour en parler publiquement ...

Ces déclarations ont provoqué une vague de colère. Il est intéressant, pour les russophones, de lire les commentaires sous le texte de l'agence russe d'information Regnum, qui annonce ces "compromis" - les termes de trahison et de traitres dominent.

D'autres réactions ont vu le jour. Par exemple, côté Donbass, Alexandre Khodakovsky, l'un des chefs militaires de DNR, s'est vertement prononcé contre cette idée de négociations, rappelant que, suite à l'exemple des Accords de Minsk, rien ne garantit que les marionnettes ukrainiennes, suivant les injonctions de leurs tuteurs, ne repartent à l'attaque une fois l'armée russe partie. Et allant même plus loin :

"Maintenant, vous devez comprendre : dans l'Ukraine d'aujourd'hui, il n'y aura jamais non seulement d'un gouvernement pro-russe, mais même un gouvernement neutre. "Un bon flic est un flic mort" - il s'agit de l'Ukraine. Pas littéralement, bien sûr, mais politiquement. Tout ce qui a fait de l'Ukraine un pays industriel doit être retiré. Tous les territoires apparus à la suite des efforts de l'Empire russe pendant la période d'expansion vers le Sud doivent être arrachés. Par une coïncidence naturelle, le principal potentiel humain et industriel se concentre précisément sur ces terres sur lesquelles la Russie a un droit historique indéniable. 

Peu importe le statut de ce territoire - une sorte de république élargie de Donetsk-Krivoï Rog, la Petite Russie ou l'adhésion à la Russie - l'essentiel est que la nouvelle génération de "l'élite" ukrainienne n'ait jamais accès à cette terre. Et le fait qu'ils n'aiment pas et ne pardonnent pas ne devrait pas faire peur : le temps et la nécessité de survivre arrangeront tout. Ils se sont adaptés au peuple Bandera - ils s'adapteront à nous." 

Oleg Morozov, que nous avons déjà cité hier au sujet de ses inquiétudes concernant ces négociations, a encore précisé sa position aujourd'hui suite à ces révélations :

"J'ai appris avec une grande inquiétude que lors des pourparlers, la partie ukrainienne aurait sérieusement discuté de la démilitarisation de l'Ukraine. Par exemple, la conversation porte sur le nombre et le type de forces armées qui devraient rester dans "l'Ukraine démilitarisée". J'avoue que je ne sais peut-être pas tout, mais je vais m'exprimer !

Si j'étais à la place des Ukrainiens, j'accepterais toutes les conditions, je signerais tous les papiers. En échange d'un cessez-le-feu et du retrait des troupes russes. Et c'est fini ! Tout notre succès est annulé ! Alors ils gagneront du temps et s'essuyeront avec ce papier. Une armée arrêtée n'ira pas mourir pas une nouvelle fois pour un tel bout de papier ! Il ne faut jamais enlever la victoire à l'armée, car une victoire volontairement abandonnée est pire qu'une défaite, car elle brise le code du vainqueur ! 

Nous devons accepter toutes les promesses ! Mais leur mise en œuvre ne devrait commencer qu'après la reddition militaire complète.

Sinon, il n'y aura ni victoire ni démilitarisation." 

Les élites, qui négocient ce genre de "compromis", ont-elles sérieusement une idée des conséquences à en attendre à l'intérieur du pays ? Pour présenter rapidement un scénario, peut-être catastrophe mais réaliste au regard de l'histoire russe, l'on peut noter :

  • la perte de confiance des populations en Russie et pro-russes à l'étranger dans les élites dirigeantes russes, qui se lancent dans une opération engageant l'existence du pays, sans avoir le courage politique de mener le combat jusqu'au bout, sans accompagner l'opération militaire d'une stratégie politique;
  • la révolte de la population est à attendre, les sanctions restant sans aucun doute et pouvant même encore être aggravée - mais si un peuple peut se lever et s'unifier dans un combat pour la victoire, il ne voit en général (et il a raison) aucune raison de se sacrifier pour une capitulation;
  • l'affaiblissement intérieur de la Russie entraîne sa disparition sur la scène internationale comme acteur, les "tuteurs" anglo-américains pourront reprendre le Donbass et certainement la Crimée pourra aller vers la Turquie, sachant qu'il y a peu de chances pour que la Russie reste en ses frontières actuelles;
  • les élites russes globalistes, toujours en poste, pourront assurer "la transition" globaliste de la Russie et son dépeçage - elles ont l'expérience.
Il faut toutefois comprendre, que l'onde de choc dépassera largement la Russie et l'Ukraine. Cette euphorie de la victoire globaliste et la chute du seul pays pouvant proposer une alternative civilisationnelle va impacter l'Europe, déjà sous domination, qui n'aura plus la force de lever la tête. Nous pouvons entrer dès lors de plein pied dans le monde unipolaire, dans la dictature globale. Et ce pour une longue période d'hibernation ...

Le seul espoir reste en ces élites russes souverainistes, qui ont levé la tête avec la tentative d'instauration de la globalisation covidienne. Mais auront-elles la force de leur volonté ? A suivre.

PS : Alors que ce texte vient d'être publié, à 14h heure de Moscou, Peskov a opéré un revirement stratégique, expliquant cette fois-ci que le texte du FT est un fake, qu'il s'agit d'une compilation de propositions anciennes, qui ont été faites par les deux parties. A suivre ...

 

33 commentaires:

  1. Damned ! Je suis sous le choc.
    Bien que je ne sois pas russe, je vois aussi cet "accord" comme une traîtrise, surtout avec l'implication de la Turquie et des anglo-saxons !
    Et pourtant, y a eu des leçons évidentes de la duplicité occidentale au cours des années qui ont suivis
    1 après la Seconde Guerre mondiale
    2 après la chute de l'URSS

    J'ai la sensation que la 5ème colonne est un peu partout et ça me fait flipper pour dire la vérité !

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  2. Ce serait en effet inédit de voir un pays capituler après l'avoir emporté.
    Mais vous ne citez pas Poutine dans cet article. Il ne s'exprime pas sur le sujet ?

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    1. pas si inédit : après avoir gagné la guerre sur le terrain, la France a capitulé et abandonné l'Algérie aux terroristes.

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  3. Vous parlez de judoka et de jouer d'échecs ! Sans doute vont-ils livrer aussi Poutine ?

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    1. Le "fameux" joueur d'échecs qui voyait 20 coups à l'avance, s'est laissé voler plus de 300 milliards de € et je ne sais combien de tonnes d'or ! Les Poutinolâtres devraient réfléchir à cela .

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    2. On devrait réfléchir a quoi? à l'imprudence des russes ou, à la malhonnêteté des truands occidentaux donneurs de leçons?

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    3. Certains éléments laissent penser que cela aussi aurait été voulu par les russes. En laissant 300 milliards comme un "pot à miel", les occidentaux n'ont pas pu résister à l'envie de les geler, exposant ensuite au monde entier que les avoirs d'un pays pouvaient être confisqués d'un trait de plume. Il n'y a pas loin à penser que, vu des russes, 300 milliards pour faire tomber le pétrodollars, est un prix acceptable. Par ailleurs, possible que les russes soient en mesure de nationaliser une somme équivalente de biens occidentaux en russie, ce qui compenserait. L'avenir nous dira si ce fût un calcul délibéré, ou une erreur grossière.

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  4. Comme les Russes sont des gens rationnels et logiques, j’étais persuadé que l’Ukraine serait partitionnée en plusieurs états indépendants sous protectorat russe. Faire à nouveau intervenir les Anglo-saxons pour la sécurité de la région, c’est remettre une pièce dans la machine et in fine, faire à nouveau entrer le loup dans la bergerie. On sait comment ça se finit : en bain de sang. Même avec cette structure de contrôle russe, la Russie aurait fort à faire avec ces tordus de dirigeants Polonais voisins dont la fourberie et l’allégeance à l’Oncle Sam sont légendaires. Les Français d’ailleurs sont tombés sur leur postérieur quand ils ont appris que les Polonais avaient décidé d’acheter des F-35 (avions de chasse hors de prix déclarés inaptes au combat par le Pentagone en janvier 2021), snobant ainsi la France qui a un des meilleurs avions du monde (Le Rafale modernisé) et qui subventionne à fonds perdus tous les pays de l’Est qui forment une concurrence déloyale. Les Français viennent à nouveau de tomber sur leur derrière quand l’Allemagne a annoncé froidement cette semaine vouloir investir dans une véritable armée en y mettant au moins 100 milliards USD, et a également choisi le fer à repasser volant américain (F-35) en lieu et place d’un Rafale moins cher et techniquement supérieur. L’UE ne sert donc strictement à rien et il est urgent de sortir de cette prétendue union économique, de l’OTAN qui est un gang de mafieux, et de rejoindre l’Eurasie qui n’a pas sombré dans la décadence morale et intellectuelle qui touche l’UE, les USA et les autres pays anglo-saxons.

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    1. PS : à la façon dont Macron gesticule en ce moment pour inciter l'OTAN à faire la guerre à la Russie, j'ai l'impression que ce président qui aura tout foiré pendant son quinquennat a des visées sur le poste de Stoltenberg qui n'a qu'une envie, c'est de retourner dans son pays nordique et d'en prendre la direction de la banque centrale pépère avant de partir en retraite.

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    2. Aux dernières nouvelles, les USA et l'UE ont réalisé que la Russie est prête à attaquer l'OTAN si elle manifeste des intentions belliqueuses qui menacent sa sécurité. Ils ont également réalisé que l'OTAN a toutes les chances de se faire ratatiner, les Russes n'ayant utilisé en Ukraine que du matériel de guerre ancien, et se réservant ses nouvelles armes en cas de conflit sérieux avec d'autres puissances plus modernes comme l'OTAN.
      Tout ce beau monde recommence à discuter, en se remettant à la table des négociations qui avaient commencé en novembre dernier et qui ont été stoppées par les Américains qui ont pris les Russes de très haut. Il serait étonnant que les Russes s'arrêtent en si bon chemin en faisant cadeau aux Anglo-saxons de la sécurité en Ukraine. La Russie a maintenant les moyens de dicter ses conditions.

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  5. Inconcevable, il serait plus rentable d envoyer 30 divisions de plus et d en finir

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  6. Quel choc en effet! A côté d'une telle révélation, le bombardement du théâtre de Marioupol, qui abritait un millier de personnes, c'est une pitchounette, un autre ridicule petit coup de pub des Ukronazis. Mme Bechet Golovko devient experte en ironie déplacée: "Bref, il s'agit d'une démilitarisation militarisée. Manifestement, la pensée complexe fait des émules"... Eh oui, Madame Golovko, vous qui prônez la relativisation quand ça vous sied, il arrive que des pays, comme la Suisse ou le Japon, conservent des forces réduites d'auto-défense. Il vous arrive aussi sans doute, j'imagine, d'être partiellement déshabillée... A moins que vous ne preniez un grand plaisir à jouer les fausses naïves, peut-être devriez-vous aussi accorder une petite place à la complexité dans votre pensée apparemment monolithique. Mais nous avons bien compris qu'un Nazi restait un Nazi et que la juste guerre civilisationnelle à laquelle vous collaborez quotidiennement n'était pas du genre à tolérer le moindre infâme compromis.

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    1. Publication du petit roll du jour. Juste pour vous rappeler ce qu'il y a "en face", dans quelle ambiance nous serions amenés à vivre ...

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    2. Oui, j'en ai froid dans le dos. Mais j'ai du mal à croire que se réalise une pareille chose. Cela ne me paraît pas correspondre à ce qui se passe par ailleurs dans le pays, je crois que les gens deviendraient absolument furieux.

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    3. Quand la « complexité » que vous invoquez consiste en des compromis et des compromissions avec des nazis de la pire espèce, non, il n'y a plus de place pour aucune collaboration.
      L'explosion du théâtre de Marioupol, comme les nombreux missiles Totchka-U expédiés sur Donetsk et sur Makeevka, ne sont que l'expression de la folie et de la barbarie qui se sont emparées d'un pays et d'un gouvernement dont la seule porte de sortie ne peut être qu'une reddition sans condition !
      La « complexité » pourra être examinée uniquement en lien avec les besoins du peuple.
      En revanche, tout ce qui a été en lien, de près ou de loin, avec le pouvoir oligarco-banderiste, installé sous l'égide euro-anglo-américaine en 2014, doit être épuré, sans négociation. Pour la survie du peuple Ukrainien...
      Combien de ces "libéraux" ont – par cupidité, idéologie ou imbécillité pure – fermé les yeux devant les exactions des ultra-nationalistes en voulant se convaincre que c'était là le prix à payer pour accéder aux bienfaits d'un régime "à l'occidentale"...

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    4. @anonyme, merci pour votre commentaire, si si, uen fois de plus il démontre une collaboration sans faille avec un "gouvernement" qui tout comme ses bataillons nazis sont utilisés par des pays extérieurs...
      Il y a déjà quelques jours que cette histoire du théatre était sur les sites russes qui annonçaient cette mise en scène.
      Ici un lien en anglais: https://www.moonofalabama.org/2022/03/neo-nazis-in-ukraine-fake-incidents-to-gain-more-western-support.html#more
      ou ici en remontant le fil des publications:
      https://t.me/boris_rozhin

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  7. Il m'est impossible de croire que la Russie en est arrivé là, c'est pour moi tout simplement incroyable. Jusqu'à preuve du contraire je n'en crois pas un mot. Les soldats russes seraient morts pour que l'Ukraine devienne un protectorat anglo américain, j'hallucine. Ou Poutine est devenu fou comme, tout le monde le dit en Occident, ou c'est la propagande américaine qui continue.

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  8. Renforcement du Reset et des troupes US grâce cette guerre : https://www.zerohedge.com/geopolitical/10-signs-war-ukraine-part-great-reset https://www.zerohedge.com/geopolitical/ukraine-war-leading-massive-us-military-buildup-europe

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  9. Qu'est ce que c'est que ces conneries ???

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  10. Si jamais ne serait-ce que la moitié de ce plan ahurissant voyait un commencement de réalisation, ce serait l'une des pires bouffonneries jamais mises en œuvre depuis très longtemps.

    Un peu comme si, le 9 mai 1945, on avait conclu un accord avec l'Allemagne vaincue, confiant à un triumvirat composé de Doenitz, Borman et Speer, la charge d'administrer le pays..!
    J'ai toujours soutenu que le soft power américano-atlantiste continuait insidieusement de faire des ravages en Russie. De tels plans en sont l'illustration.

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  11. Démenti de Peskov. La prétendue proposition russe présentée par le FT ne contiendrait que certains éléments en négociation, mais serait globalement fausse. A suivre et à surveiller, évidemment ...
    https://www.interfax.ru/russia/829742

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  12. Ce serait tout simplement de la folie ! Il faut absolument nettoyer le furoncle, et jusqu'au bout.

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  13. Pourquoi faudrait-il accorder une once (!) de crédit à un article du Financial Times concernant l'Ukraine?
    Quel est l'objectif du F.T.? Informer? L'objectif du F.T. est celui des États-Unis: dénigrer et affaiblir la Russie, l'anéantir. Si cet article est paru c'est uniquement parce qu'il contribue à atteindre cet objectif. Et M. Peskov le sait. Il a joué le jeu.
    Les limites des négociations ont été fixées par le Président russe, pas par les boutiquiers de la City. Le Ministre Lavrov a rappelé hier mercredi (Si vous avez l'occasion regardez ou lisez tout son entretien accordé à RBC TV) que dans ce cadre, il convient, notamment, d'"empêcher l'Ukraine de devenir une menace permanente pour la sécurité de la Fédération de Russie; et empêcher la renaissance en Ukraine de l'idéologie néonazie".
    Quant à la Crimée, elle est russe et elle le restera. Lisez l'intervention du Président Poutine lors de la réunion de cet après-midi, consacrée à l'essor économique de la Crimée.
    Le Financial Times est une sorte d'absinthe pour globalistes.

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    1. Ne jouons pas aux naïfs : le problème n'est pas le FT, qui fait son "travail". Le problème est que des personnes comme Peskov et Medinsky peuvent toute une journée expliquer dans les médias qu'un modèle suédois serait une "compromis acceptable", tout d'abord ne pas démentir la publication du FT disant que c'est simplement prématuré d'en parler. Le problème est qu'il a fallu attendre une saine vague de mécontentement pour qu'ils fassent délicatement (mais pas trop et temporairement) un petit pas en arrière. C'est bien ça le problème - le deuxième front, le front intérieur.

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  14. Optimiste que je suis.
    Il s'agit d'un plan mis en place par Poutine afin de demasquer les politiques qui soutiennent ce plan afin de les revoquer des postes qu'ils occupent actuellement

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  15. Je viens d'écouter Poutine sur une chaîne africaine. On se sent un peu mieux qu'après lecture de votre dernier poste! C'est de la foutaise oui. Je n'y crois pas une seconde... mais ça m'a quand même donné des sueurs froides...

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  16. OUF !!! je viens de lire le PS.

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  17. Bonsoir à tous,
    Je reprends certains commentaires précédents: on ne peut imaginer V. POUTINE accepter une telle infamie alors que la population russe est dans une large majorité favorable à l'action militaire actuelle et donc à en finir avec le dérapage occidentalo nazitaire.
    C'est peut-être tout simplement un piège de Poutine à la 5° colonne (afin de la mettre provisoirement à la Une avant d'en faire la rubrique nécrologique).
    Je viens de voir sur RT un article évoquant la position de Poutine contre une 5° colonne présentée comme traitresse. Quoi de mieux qu'une tentative inadmissible d'accord tel que celui qu'évoque Karine?
    A côté de cela on évoque aussi des vols d'avions officiels russes dont l'avion présidentiels vers la Sibérie. De là à penser que Poutine prépare un lavement poussé contre ladite colonne.
    Attendons, comme Achille.

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  18. La Turquie récupérerait quoi ?

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  19. L’Ukraine et la géopolitique internationale vue par un Américain vivant à Kharkov – 17 mars 2022 - Résumé :

    Gonzalo Lira est un Américain d’origine hispanique qui vit en Ukraine à Kharkov.
    Son analyse internationale est la suivante : les hommes politiques sont devenus aujourd’hui en Occident des marionnettes. Qu’il s’agisse du comédien et humoriste Zelenski (cocaïnomane notoire par ailleurs), président de l’Ukraine, qui prend ses ordres de criminels Ukronazis, de l’oligarque ukrainien Kholomoïski  et de Washington. Qu’il s’agisse aussi du célèbre cocaïnomane américain Joe Biden (président clairement sénile contrôlé par 4 factions dont la famille Biden, le clan Obama, le clan Hillary Clinton, et enfin les écologistes...ces 4 factions se combattent les unes les autres, ce qui explique, mise-à-part sa sénilité avancée, que le vieux Joe ait une pensée et un comportement totalement erratiques). Qu’il s’agisse de l’UE avec Macron (un autre cocaïnomane invétéré) ou Scholz qui est comme tous les écologistes totalement manipulé. Aucun des dirigeants occidentaux n’a le contrôle de ses actes ou de ses pensées, et ils sont entourés d’incompétents (qui se reproduisent entre eux). On peut toujours chercher les tireurs de ficelles mais ils sont trop nombreux et on peut toujours accuser les Illuminati, Davos, Klaus Schwab, etc. mais cela n’a pas de sens. Il n’y a pas d’organe central de commande, par exemple une seule kabbale de gens tapis dans l’ombre. Les tireurs de ficelles sont trop nombreux et tirent à hue et à dia chacun de leur côté. C’est tout le contraire avec Vladimir Poutine et Xi Jinping qui eux ont un fort contrôle sur leur pays. Ils font tourner la boutique. Ce sont les vrais patrons chez eux. C’est pourquoi l’Occident est en train de s’effondrer, il n’y a plus de pilote dans l’avion. Et que le dialogue Est-Ouest est devenu impossible. Alors, on fait parler les armes. Le conflit russo-ukrainien va donc s’amplifier. Mais pour le moment, ce sont les Russes qui gagnent sur le terrain, quoiqu’en dise la propagande de guerre des Occidentaux. Le bruit des bombardements se rapproche de Kharkov de plus en plus chaque jour, Marioupol est sur le point de tomber. Les Ukronazis (bataillon Azov et compagnie) sont affolés, ils sont sur le point d’être capturés et pendus haut et court par le Kremlin. Le gouvernement Zelenski est en train de tomber en miettes. Les fascistes ukrainiens sont assez idiots pour ne pas se rendre et vont entraîner dans leur chute des milliers de civils innocents. Le fait que les Russes sont sur le point de l’emporter haut la main énerve un certain nombre de groupes de pression américains qui haïssent viscéralement la Russie, et ne rêvent en ce moment que de faire la guerre contre les Russes et de se remplir les poches au passage. Il va donc y avoir probablement à Kharkov une attaque chimique sous faux-drapeau (comme en Syrie avec les sulfureux « casques blancs »), attaque bidon qui a pour fonction de servir de déclencheur d’une nouvelle guerre d’ampleur internationale.
    https://www.youtube.com/watch?v=qZezuZyVFcY (10 mn)
    https://www.youtube.com/watch?v=6AcFx5i7Ngs&t=320s  (7 mn)

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  20. un articles sur un projet d'attaque bactériologique des usa en russie
    http://zebrastationpolaire.over-blog.com/2022/03/tombe-du-ciel-guerre-nrbc-fais-comme-l-oiseau.html

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  21. Le rêve des sionistes-anglais, euh...des anglo-sionistes.
    Et...,quand Zelensky acceptant le prix Nobel déclarera son génie une fois de plus en grande pompe à travers la presse MSM, comment il a encore une fois déjoué M. Poutine désemparé ?

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  22. Il me semble que la direction russe ne va pas accepter une solution qui ne résoudrait pas le problème pour de bon (suffisamment longtemps). Du côté russe, on fait "semblant" de négocier et les ukrainiens qui sont conseillés par des factions US notamment font durer aussi. L'armée russe procède au nettoyage pour remplir les objectifs énoncés au début. Et à un moment il y aura rédition Ukrainiene et probablement démantèlement du pays.
    Les russes ne sont pas idiots et ils jouent une partition très compliquée contre les globalistes/escrocs qui dirigent le "bloc" de l'ouest.

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