L'ACTUALITE RUSSE EN FRANCAIS MISE AU POINT PAR RUSSIE POLITICS SUR Facebook ET Twitter!

mercredi 16 mars 2022

Les pourparlers russo-ukrainiens : la tentation dénoncée d'une mauvaise paix



Si les pourparlers entre parties belligérantes font toujours partie des conflits, la parodie à flux constant qui se joue actuellement entre les délégations russe et ukrainienne est particulièrement malsaine. Quand les Russes, et les Ukrainiens, annoncent des avancées significatives, alors que, au minimum, la délégation ukrainienne exige le départ des troupes russes, une partie de l'élite politique russe commence à sérieusement s'interroger sur la finalité réelle recherchée par les "négociateurs". Finalement, il semblerait que la guerre des clans, qui n'en finit pas en Russie, prenne ici une nouvelle forme et elle est d'autant plus dangereuse que les guerres ne se gagnent pas que sur les champs de bataille.

A peine l'armée russe lancée, des pauses sont annoncées pour des négociations, l'armée est posée au bord des villes et attend, les délégations qui se sont rencontrés au début avec une certaine tension (ce qui est normal et souhaitable vu les enjeux) papote désormais chacun chez soi par écrans interposés.


La banalisation du processus ne le rend pas plus efficace, bien au contraire. Il devient une routine et ne permet pas de maintenir la tension nécessaire à la prise de décision importante.

De sérieuses interrogations ont été formulées par Oleg Morozov, député Russie Unie, sur l'opportunité de ces pourparlers et la manière dont ils sont conduits. Rappelons qu'un membre de la délégation ukrainienne a été assassiné par les extrémistes après la première rencontre, car il "négociait avec l'ennemi", alors qu'il faisait partie du renseignement militaire ukrainien. Du côté russe, l'on retrouve le très controversé Medinsky, ancien ministre de la Culture qui en 2016 s'était illustré pour avoir fait installer à Saint-Pétersbourg la plaque commémorative de Mannerheim, collaborateur nazi ayant pris part au Blocus de Leningrad (certes, il s'y connaît bien en matière de dénazification ...). Il est notamment accompagné de Sloutsky, bien connu pour la finesse de sa réflexion et de Gryzlov, actuellement ambassadeur de Russie en Biélorussie, qui défendait les Accords de Minsk. Ces mauvais accords qui ont conduit à la guerre, comme toute "mauvaise paix".

Et c'est justement l'inquiétude de voir revenir une mauvaise paix, une paix "à n'importe quel prix", de celles qui coûtent très cher, avec le faux espoir de revenir à ce qui existait "avant", qui pousse certains poids lourds de la politique russe à élever la voix. L'on retiendra particulièrement trois déclarations.

Tout d'abord, les pendules ont été remises à l'heure par V. Volodine, président de la Douma, dans un texte appelé "Moment de vérité", qui commence par ces phrases :
"Aujourd'hui est arrivé le moment, où chacun doit prendre conscience de sa responsabilité devant le pays. C'est un moment de vérité pour tous. C'est le moment, où l'on voit qui est qui."
Par ce texte, assez long, Volodine casse le discours intérieur, qui reste profondément postmoderne et volontairement dédramatisant, voulant maintenir l'illusion d'une normalité. Cela est évidemment aussi nécessaire pour la tranquillité publique, mais la prise en considération du caractère extraordinaire de la situation, des implications du choix fait et de leur caractère irréversible est fondamental si le pouvoir veut obtenir le soutien inconditionnel de la population. Le postmodernisme ne permet pas l'élan national, indispensable dans ces situations.

Piotr Tolstoï, vice-président de la Douma, pour sa part, devant les journalistes a justement souligné ce caractère irréversible, à la sortie de la réunion de la cellule de crise économique :
"Il n'y a pas de marche arrière possible, c'est pourquoi il faut s'adapter à cette nouvelle réalité et construire une nouvelle économie de la Russie, comme le plus grand pays autonome et forte sur le Continent eurasien."

Construire l'autonomie, notamment économique, de la Russie, c'est aller à contre-pied de tout ce qui a été fait depuis la chute de l'Union soviétique, car c'est aller contre la globalisation économique, dans laquelle la Russie s'est engouffrée, préférant acheter plutôt que de produire. Volodine et Tolstoï ont posé le cadre de la nouvelle réalité politique et économique, qui est la seule voie possible pour la Russie aujourd'hui - l'autonomie et la force. Mais cette voie n'est possible, tout comme l'existence de la Russie, que si toutes les élites politiques ont le courage d'aller jusqu'au bout du processus de déglobalisation initié, sans négocier une "sortie honorable", sans retomber dans le piège des Accords de Minsk - en pire.

C'est Oleg Morozov qui a lundi tapé du poing sur la table, très concrètement au sujet de ces négociations particulièrement malsaines. Voici l'intégralité de son texte  "Au sujet des pourparlers" :

"Ils se déroulent sur fond de :

1. La déclaration du Département d'Etat, affirmant que ce sont eux qui nous obligent à participer à ces pourparlers.

2. La déclaration du ministre des Affaires étrangères ukrainien Kuleba sur la nécessité de l'élimination physique de Poutine.

3. Les déclarations des négociateurs ukrainiens, selon lesquelles il faut tout d'abord sortir les troupes russes d'Ukraine, rendre tous les territoires, y compris la Crimée, et ensuite il sera possible de discuter de quelque chose.

4.  Les remerciements de Zelensky à Meta, concernant l'appel à tuer les Russes.

5. Le tir du missile Tochka U dans le centre de Donetsk.

Cela donne l'impression que les troupes ukrainiennes sont aux abords de Moscou et que nous négocions la capitulation de la Russie. Les pourparlers sont inacceptables sur fond d'une telle rhétorique! Ils donnent l'illusion de notre faiblesse! Et le plus important : il faut clairement déterminer le cercle des questions que nous sommes prêts à discuter. Et celles proposées par les négociateurs ukrainiens n'y ont pas leur place et ne peuvent en faire partie.

C'est le bon moment de transmettre toutes les compétences de négociation à Ramzan Kadyrov. Et pas parce que nos négociateurs sont mauvais!

Mais parce qu'il faut un autre format et justement Kadrov sait mieux que quiconque de quoi et comment parler avec les terroristes."

Les pourparlers ont continué hier on line, tout le monde est très content. Mais hier aussi, Patruchev, le Secrétaire du Conseil de sécurité, était en Tchétchénie pour une renontre très cordiale avec Kadyrov. 




La Russie a toujours été faible pour les négociations, non pas parce qu'elle n'a pas de personnes compétentes pour s'en charger, mais parce que des négociations, surtout d'une telle ampleur, exigent une unité des élites politiques dirigeantes, qui n'existe pas en Russie, ce qui la fragilise et l'affaiblie. Espérons que l'instinct de survie lui permettra de définitivement sortir de la dangereuse impasse du postmodernisme, largement soutenue par toute une partie des élites globalistes (toujours en place).


 

 

 

 

 






18 commentaires:

  1. Hello !
    En vrai, ces "pourparlers" me tapent sur le système !
    La "négociation" côté ukrainien, je la vois comme un moyen de gagner du temps ; du côté russe, je sais pas trop...
    Ceci dis, oui, je crois que Piotr Tolstoi a raison par rapport à l'autonomie.
    Je me dis que ce sera difficile pour certains jeunes russes, qui ont vécu dans un certain "confort" occidental. Mais, je ne connais pas assez les russes pour en être certaine (malheureusement ! Car j'ai toujours aimé la Russie)
    Je me demandais d'ailleurs si le pays n'avait pas commencé une transition autarcique si je peux dire ça comme ça depuis plusieurs années ?
    Voilà un peu mes réflexions matinales par rapport à tout ça.

    RépondreSupprimer
  2. Le moment pour la Russie de se débarrasser de ceux qui croient en l'Occident approche. Leurs rôle d'interface avec l'Occident à disparu avec les sanctions.

    RépondreSupprimer
  3. Un site indispensable pour comprendre la situation actuelle en Ukraine. Et il est en français!

    https://alawata-rebellion.blogspot.com

    Nanker

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le fameux Erwan Castel..je le croyais juste journaliste, je découvre une guerrier expérimenté et un militant des droits de l'homme...pas mal du tout. Merci Nanker :)

      Supprimer
  4. Le but bien compris des Ukronazis au pouvoir en Ukraine est d’enliser le conflit avec la Russie et d’exciter la communauté internationale (manipulation de l’opinion publique et opérations psychologiques qui sont un domaine dans lequel la Russie et la Chine sont nuls et les USA des champions, ce qui pour une nation hégémonique et impérialiste est tout-à-fait normal). Zelenski pense qu’il va entraîner Poutine dans un remake de l’Afghanistan. Ce serait prendre Poutine, Lavrov, et le tandem Choïgu-Gerassimov pour des débutants écervelés. Il n’y aura pas d’Afghanistan-bis, et nous en sommes déjà à la moitié du conflit : militairement, les Russes ont mis une pâtée aux Ukrainiens, et pour ce qui est la guérilla urbaine voulue par les Ukronazis d’Aidar, Azov et compagnie, les Russes sont en train de tester les guérilleros Tchétchènes sur les grandes villes épurées des civils et franchement, je ne voudrais pas être à la place des ultra-nationalistes qui vont finir en steak tartare incognito six pieds sous terre, à Kiev notamment. Les négociateurs ukrainiens n’en sont pas, ils sont là pour la galerie et ont pour ordre de dire non à tout. Même chose pour la partie russe constituée de bras cassés. Poutine comme d’habitude a prévenu : « Plus vous jouez la montre, et moins l’État ukrainien tel que vous le connaissez a de chance de continuer à exister ». Cette menace existentielle s’adresse bien entendu à la junte dirigeante de Washington qui tire les ficelles mais qui ne bougera pas le petit doigt pour sauver les Ukronazis qu’elle a mis au pouvoir. Ensuite, une fois que ce pays qui n’en est pas vraiment un et qui s’effondre sur lui-même par manque de cohésion nationale (voir analyse de Dmitry Orlov ici : https://lesakerfrancophone.fr/qui-va-denazifier-lukraine) sera remis sur les rails qu’il n’aurait pas dû quitter (je parle d’une véritable restructuration en profondeur qui se déroulera de façon très directive et au pas de charge, sinon cette guerre n’aura servi à rien), le monde passera tranquillement à autre chose : la création de l’union eurasienne économique et politique qui risque d’absorber dans un proche avenir l’Union Européenne totalement défaillante.

    RépondreSupprimer
  5. Si l'intention des russes est de prendre l'Ukraine dans sa totalité, il leur faudra faire face a la résistance de la population et surtout payer la reconstruction du pays, chose impossible après l'avalanche de sanctions qui s'abattent sur eux. Au début de l'intervention il était question de dénazification de l'Ukraine, de sa neutralisation, il lui fallait reconnaître l'indépendance du Donbass et l'appartenance de la Crimée à la Russie. Qu'en est-il exactement? Dans le fatras de mensonges débités à longueur de journée il est difficile de s'y retrouver.

    RépondreSupprimer
  6. Pour info et pour montrer qu'il ne faut accorder aucun crédit aux négociateurs ukrainiens, voici ce que Zelenski préparait contre Moscou : une attaque nucléaire de Moscou avec une "bombe sale" : https://reseauinternational.net/lagenda-du-suicide-occidental-en-profondeur/
    Conclusion : avec des chacals croisés avec des serpents et des scorpions, on ne négocie pas. On décime, on nettoie, et une fois le territoire bien nettoyé de sa racaille, on passe à la phase discussions avec des civils représentatifs.

    RépondreSupprimer
  7. La Russie peut-elle faillir au moment où l'ensemble des pays hors Occident se tourne vers elle? Une révolution silencieuse à cours en ce moment, l'heure du grand niet des pays du monde aux occidentaux.
    Arabie saoudite, pas de pompage supplémentaire de pétrole, accord avec la Chine pour des règlements de vente/achat en yuan et plus en dollars, refus de l'Amérique latine de l'offre d'aide économique US, accord des pays de l'union Eurasiatique pour un système de règlements financiers indépendants, bombardements iraniens d'une base US à Erbil (il y aurait 9 généraux du mossad tués), accords de la Russie avec le Quatar... et les Usa de quémander un peu de pétrole au Vénézuela...
    C'est pas le moment de flancher

    RépondreSupprimer
  8. Critiquer la mauvaise paix revient à faire l'apologie de la bonne guerre. Or il n'y a plus de bonne guerre militaire aujourd'hui. Hiroshima et Nagasaki ont été des monstruosités américaines. Cette guerre à grande échelle – l'invasion d'un pays entier par l'armée d'un autre - est aussi une grosse erreur, un archaïsme. Elle n'apporte que du sang, de la destruction, des drames supplémentaires. Il faut une porte de sortie, avec des garanties de sécurité mutuelles, et un retrait des troupes. On ne négocie pas la paix avec un pistolet sur la tempe. Face à cet archaïsme militaire, l'occident a raison de mener une « opération spéciale » moderne de sanctions économiques. Il faut imposer la paix, non en tuant, mais en isolant les agresseurs. Aujourd'hui et demain, quels qu'ils soient. Pour ce qui est de l'histoire, Staline, l' « homme fort de Yalta », n'a pas particulièrement la réputation d'avoir été un mauvais négociateur. Mais il n'était pas isolé, et ses «gains » territoriaux d'hier ne sont heureusement plus reproductibles depuis les accords de San Francisco et d'Helsinki.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Excusez-moi, cher anonyme, mais j'ai l'impression que vous avez manqué au moins un épisode. Vous écrivez "Il faut une porte de sortie, avec des garanties de sécurité mutuelles". La Russie réclame des garanties pour sa sécurité depuis des années. Elle les a réclamées par écrit voici des mois, et les États-Unis et l'Otan lui ont répondu par écrit qu'ils refusaient de lui donner les garanties demandées.
      Vous écrivez aussi "on ne négocie pas la paix avec un pistolet sur la tempe". La Russie a le pistolet de l'Otan sur la tempe depuis le coup d’État de 2014 à Kiev, sans parler des missiles déployés en Pologne, en Roumanie et aux Pays-Baltes. La Russie n'a plus la possibilité de négocier.
      Et pour finir, les accords d'Helsinki, les États-Unis et l'Otan se sont assis dessus sans aucun scrupule pour créer le Kosovo en l'arrachant à la Serbie.
      Soit vous êtes vraiment très mal informé, soit vous vous gargarisez d'une mauvaise foi qui ne trompe que vous-même.

      Supprimer
  9. Je pense qu'on ferait bien de maintenir le belliqueux Camembert confiné dans sa fromagerie...

    RépondreSupprimer
  10. Poutine a déclaré que l'opération militaire russe en Ukraine est un "succès, en stricte conformité avec les plans préétablis".

    RépondreSupprimer
  11. "On ne négocie pas la paix avec un pistolet sur la tempe."
    heu .. ben si en fait !
    Si ton voisin, devient ton ennemi et qu'il commence à bombarder tes autres voisins qui son tes amis, et qu'il commence à installer et envisager de te bombarder à ton tour, ... Ben tu vas le voir et tu essaies de discuter.
    Puis commme il ne veut rien savoir et qu'il t'envoies ch... alors quand tu vois que ses menaces se concrétisent, ben alors ... tu utilises la manière forte. Classique !
    Une bonne baffe dans la gueule, en principe ca calme.
    Malheureux mais c 'est comme çà.
    Après tu as la solution "grosse, grosse, très grosse baffe".
    Les ricains l'appelle "Hiroshima / Nagasaki" ! Celle là elle fait vraiment mal, comme tu le soulignes à juste titre.
    Donc pour le moment, c'est regrettable, mais la baffe russe est un moindre mal.

    RépondreSupprimer
  12. Très intéressant ce point de vue sur l'intérieur du pouvoir russe, il est très important de le comprendre. Je croyais comprendre que si les accords de Minsk avaient été appliqués, impliquant l'arrêt de la guerre et l'autonomie du Donbass dans un changement constitutionnel ouvrant la voie à d'autres autonomies, il n'y aurait pas eu de guerre. Je suppose que la nouvelle situation politique aurait permis aux partisans de la neutralité (pour éviter l'OTAN) de gagner... Alors en quoi ces accords étaient mauvais... Merci!

    RépondreSupprimer
  13. 2 énormités dans le commentaire précédent :
    La Russie n'est pas l'agresseur. Il suffit d'un minimum d’honnêteté intellectuelle et de recherche historique pour le savoir. L'agression vient des USA/OTAN en 2014. La Russie ne fait malheureusement que réagir à une menace existentielle. Cette guerre a été annoncée depuis longtemps et aurait facilement pu être évitée.
    Deuxième énormité : la Russie n'est absolument pas isolée. Les pays appliquant des sanctions comptent environ 1 milliard d'habitants sur les plus de 7 milliards de terriens. Si vous croyez à la démocratie, la Russie est largement majoritaire ! A moins que pour vous la démocratie ne se limite aux pays occidentaux à culture européenne ? Ou sont les sanctions contre les USA pour la Serbie, l'Irak, l'Afghanistan, la Syrie, le Yemen...
    Le monde en a tout simplement assez de l'hypocrisie occidentale. L'heure des comptes est venue. Rassurez vous, aucune autre civilisation ne sera aussi abjecte et impitoyable que nous l'avons été depuis quelques siècles.

    RépondreSupprimer
  14. @ Fenua Fred16 mars 2022
    "La Russie n'est pas l'agresseur" : techniquement et probablement légalement, si. Avec de très bonnes raisons qui ont pris plus d'ampleur avec la découverte de labos US-Ukr, mais elle l'est.
    "Le monde en a tout simplement assez de l'hypocrisie occidentale" : oui, ou du moins je l'espère en entendant la propagande anti-russe qui a rameuté la quasi totalité des candidats aux présidentielles...

    chb (je mets un pseudo pour qu'on s'y retrouve un peu parmi tant de posts 'anonymes').

    RépondreSupprimer
  15. Le président Poutine a déclaré : "Tout peuple, et en particulier le peuple russe, est capable de distinguer les vrais patriotes de la racaille et des traîtres, et de recracher ces derniers comme un moucheron qui aurait accidentellement atterri dans leur bouche". "Je suis convaincu que cette purification naturelle et nécessaire de la société ne fera que renforcer notre pays, notre solidarité, notre cohésion et notre capacité à relever n'importe quel défi".

    RépondreSupprimer
  16. Un exemple de l'hypocrisie des dirigeants de l'Union Européenne dirigée par la corrompue Ursula von der Leyen : l'UE a en effet acheté depuis l'invasion de l'Ukraine le 24 février dernier pour 13 milliards d'euros de produits fossiles à la Russie : Pétrole =
    6667 M€ - Gaz = 6101 M€ et Charbon = 646 M€.
    Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais! Source : https://crea.shinyapps.io/russia_counter/?tab=methodology
    On peut ajouter que Michel Collon avait dit que l'OTAN se définissait comme une association de criminels. C'était en 2012 sur FR3 dans une émission culturelle animée par Frédéric Taddéï :   https://www.youtube.com/watch?v=Yy1gdZXMQb4
    Pour résumer, Poutine doit gérer en même temps le bal des faux-culs truffés de débiles mentaux et le syndicat des mafieux en col blanc. Question motivation, ça ne doit pas être le top.

    RépondreSupprimer

L'article vous intéresse, vous avez des remarques, exprimez-vous! dans le respect de la liberté de chacun bien sûr.