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jeudi 24 mars 2022

Quel avenir pour le territoire ukrainien : de l'administration par la Russie aux appétits de la Pologne


Dès le début de l'opération militaire russe en Ukraine, la Russie a affirmé ne pas vouloir "occuper" l'Ukraine. Cette rhétorique, si elle est censée maîtriser un certain discours dans la communication, se confronte aux difficultés de la réalité : il faut gérer le territoire et éviter la montée de la criminalité, les gens, dans la région de Kiev par exemple, demandant si c'est à nouveau la Russie ou encore l'Ukraine. La question de la frontière politique est d'autant plus importante, que, pendant ce temps-là, la Pologne se prépare, avec le soutien des Etats-Unis, à reprendre l'Ukraine de l'Ouest et à s'installer à Lvov. De plus en plus de voix en Russie appellent les dirigeants à aller au bout de la logique de cette opération militaire, qui ne peut se passer d'une dimension politique. Le moment de décider de l'avenir du territoire ukrainien et des habitants est arrivé.

L'Ukraine n'est pas l'Allemagne nazie, ce c'est pas un pays souverain. Prendre militairement le territoire et rentrer chez soi reviendrait à une capitulation du vainqueur, car l'Ukraine reprendra avec ses tuteurs ses habitudes et ses travers. Par ailleurs, les territoires sur lesquels avance l'armée russe doivent être sécurisés. Les pouvoirs locaux prennent souvent courageusement la fuite à la vue de l'armée russe, les localités se retrouvent livrées à elles-mêmes et confrontées à la montée de la criminalité. Comme le rappelle Oleg Tsarev, ancien député ukrainien et candidat aux présidentielles en 2014, il faut absolument installer des administrations militaires temporaires sur ce territoire, de manière stable et non pas simplement traverser les espaces plus ou moins habités en distribuant de l'aide humanitaire. 

D'une manière générale, les gens ont besoin de savoir ce qui se passe et où ils vivent. Dans la région de Kiev par exemple, où l'armée russe distribue de l'aide humanitaire, les populations ne sont pas hostiles, les enfants viennent naturellement vers les soldats, les gens discutent, ils veulent s'organiser face à un pouvoir défaillant. Et naturellement ils veulent savoir s'ils retournent en Russie ou bien si c'est temporaire et le pouvoir ukrainien va revenir. Si la Russie ne veut pas "occuper" le territoire, c'est-à-dire être présente contre la volonté des gens, elle doit de toute manière, surtout dans ces zones favorables, organiser des structures administratives et de police permettant aux gens de comprendre quel avenir est possible et de les inciter à sortir de l'ombre, n'ayant plus à avoir peur des répressions des extrémistes et du pouvoir kiévien. Ces zones doivent absolument être administrées et sécurisées, des règles de vie doivent être établies, un droit doit être instauré et les drapeaux ne doivent pas être cachés. Si les gens voient une véritable volonté en face d'eux, ils vont alors avoir le courage de se révolter contre le pouvoir de Kiev et de ses bandes, de se libérer et de s'affirmer. Sinon, pourquoi devraient-ils prendre des risques, si des membres de SBU vont ensuite débarquer et les interpeller, voire les fusiller ? L'on se souvriendra de ce maire de Koupiansk, dans la région de Kharkov, qui appelait à l'arrivée de l'armée russe à être du côté des forces russes et qui est aujourd'hui incarcéré à Kiev, sous le coup d'une affaire pour haute trahison, après avoir été enlévé par les services ukrainiens dans un territoire tenu par l'armée russe. Egalement tragique, cet activiste pro-russe, Pavel Slobodtchuk, ancien conseiller du maire, qui a été fusillé dans sa voiture à côté de sa femme à Kherson, lui est décédé, elle est à l'hôpital dans un état grave. Exemple inverse, dans le port de la mer d'Azov, à Berdiansk, les forces russes ont interpellé un agent du SBU, qui préparait un attentat dans la ville contre le député de la Rada Alexandre Ponomarev, qui ne soutient pas Zelensky et sa bande.

Dans la région de Kherson, justement, une administration militaire russe a été mise en place, mais comme le souligne le député de Russie Juste, Viktor Yatsenko, puisque la Russie ne propose aucune perspective concrète, cela ne permet pas de mettre en place une base politique, alors qu'une grande partie de la population est pro-russe :

" Ce n'est pas qu'il n'existe pas de véritable épine dorsale pro-russe qui pourrait sortir aujourd'hui - c'est qu'elle n'est pas prête, n'a pas encore été formée pour une simple raison. Personne ne déclare les vraies règles du jeu. Personne ne déclare que Kherson, c'est la Russie, et c'est une zone tampon où les droits des Russes seront protégés."

Le politicien ukrainien Tsarev, qui reprend du poids politique en Ukraine, explique clairement sa position :

"Je ne vais pas parler comme il est convenu de le faire par les personnes officielles. Je ne vais pas respecter le politiquement correct. Je vais le dire clairement - l'Ukraine ne doit pas exister comme Etat. Ce sont des terres russes et elles doivent rentrer en Russie. De quelle manière cela doit se passer, c'est à discuter. Ce peut être et une confédération, et une intégration directe dans la Russie. Nous en discuterons avec le peuple. Mais nous devons clairement affirmer que l'Ukraine, comme anti-Russie, comme un Etat profondément ennemi à la Russie, ne doit pas exister. C'est notre terre russe historique, ce sont nos gens, même s'ils sont actuellement malades du nationalisme. Mais ce sont nos gens."

Le positionnement de la frontière, non seulement étatique, mais déjà politique, est fondamental. Un autre député, de Russie Unie, Vladimir Chamanov, ancien commandant des troupes aéroportées russes, s'est exprimé sans ambages devant les caméras, estimant que l'opération militaire russe devra aller jusqu'à la frontière entre l'Ukraine et la Pologne, et que les autorités russes doivent clairement déterminer où est la frontière. Bref, il faut avoir le courage de ses ambitions.

Cette position est d'autant plus intéressante, lorsque l'on voit la tentation d'utiliser les visions expansionnistes historiques de la Pologne par les Etats-Unis. En effet, le  Premier ministre polonais a déclaré soumettre au sommet OTAN-UE ce 24 mars la proposition de l'envoi d'une "mission de la paix" en Ukraine de l'Ouest, avec l'idée à peine cachée de s'installer à Lvov ... longtemps. Déjà les pays Baltes envisagent de rejoindre le mouvement, mais avec des contingents militaires. Lavrov a mis en garde, rappelant le risque d'une confrontation, alors directe, entre la Russie et l'OTAN. Pourtant, il est tout à fait possible, vu le faible enthousiasme des pays de l'OTAN, qu'une mission autonome soit mise en place, n'oublions pas que la Hongrie et la Roumanie ont des intérêts dans la région, Biden se rendant justement à Varsovie après le sommet. Les Etats-Unis ont l'habitude de ces méthodes et peuvent parfaitement prendre le risque d'un élargissement du conflit militaire ... aux frais de l'Europe.

Si la Russie sécurise le territoire ukrainien et pose clairement des frontières, sans entrer encore une fois dans d'éternelles et inutiles négociations, elle peut couper court à la dimension militaire du conflit en Ukraine. Ces pays satellites des Etats-Unis ont l'appétit qui se réveille, tant qu'ils sentent une hésitation en face d'eux, qui leur ouvre la porte, mais il y a peu de chances qu'ils prennent sciemment le risque d'une confrontation avec l'armée russe. La dimension politique du conflit, elle, sera beaucoup plus longue, car la source du problème n'est pas Kiev, mais Washington. Le processus de déglobalisation que nous observons en Russie (voir notre texte ici), notamment avec le départ de certains cardinaux gris comme Tchoubaïs, donne bon espoir et peut ouvrir une brèche dans l'habitude de soumission des autres pays : il est possible de vivre autrement, il est possible de vivre souverainement et le combat en vaut la peine.

PS : Oleg Tsarev est actuellement à Moscou pour soulever de nombreuses questions liées à l'Ukraine, dont nous avons ici parlées. Mais se pose également celle des prisonniers politiques ukrainiens, incarcérés pour leurs positions anti-Maïdan, qui sont emprisonnés sur les territoires libérés par l'armée russe. Cela fait presque un mois et ils sont toujours en prison. Un sentiment d'injustice monte. Comment les libérer, comment assurer la transition juridique et judiciaire sur ces territoires, ce sont des questions fondamentales que la Russie va devoir régler ... rapidement.

 

14 commentaires:

  1. Visiblement les russes ont mal préparés cette campagne, et vouloir se retirer après avoir démilitarisé et dénazifié ce pays, m' a toujours paru au minimum utopique et impossible à mettre en place sans que les "occidentaux" (américains et anglais + affidés)ne réinvestissent la place et continuent à entretenir le feu sous le chaudron. Je crains que la Russie ne soit contrainte de rester dans ces régions et cela pèsent beaucoup sur la politique certes, mais aussi l'économie russse

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    1. Oui, la Russie devra s'impliquer et être présente un peu plus qu'elle ne l'aurait voulu. Cependant, s'il ne s'agit pas d'une absorption pure et simple (qui serait un gouffre financier impossible à assumer), elle peut limiter les frais...

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  2. Henry Kissinger, ancien secrétaire d’État américain en 2014 :
    « Si l’Ukraine doit survivre et prospérer, elle ne doit pas être l’avant-poste d’un camp contre l’autre – elle doit fonctionner comme un pont entre eux. L’Occident doit comprendre que, pour la Russie, l’Ukraine ne pourra jamais être un simple pays étranger.
    Même des dissidents aussi célèbres qu’Alexandre Soljenitsyne et Joseph Brodsky ont insisté sur le fait que l’Ukraine faisait partie intégrante de l’histoire russe et, en fait, de la Russie.
    L’Ukraine ne devrait pas rejoindre l’OTAN. »

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  3. Il me semble que les russes ont mésestimé le pouvoir de nuissance de la nébuleuse ultra-nationaliste qui s'est enkystée à tous les échelons de la société ukrainienne. Il faut absolument l'en extirper pour que la paix et la tranquillité de vie du citoyen lambda puissent revenir.
    Croire qu'un peuple soumis à 70 ans de ferme-ta-gueule bolchevique puis à vingt ans de corruption oligarchique effrénée et, enfin, dix ans d'oligarco-bandérisme déchaîné puisse, du jour au lendemain, reprendre son destin en main sans un solide tuteur est une gageure.
    Oui, il va être nécessaire au grand-frère russe de protéger cette éclosion fragile vers la liberté et la souveraineté.
    Des gens comme Tsarev sont des pépites (malheureusement, beaucoup ont été liquidés par les néonazis) mais ils ont besoin du gilet protecteur russe pour éviter que ne recommencent menaces, intimidations et, même, assassinats (Tsarev en sait quelque chose !)...

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  4. Comment la Russie pourrait-elle se charger de cet Etat failli qu'est l'Ukraine et, maintenant, détruit en partie alors qu'elle croule sous les sanctions? La Novorossia peut-être, la totalité du pays j'en doute.

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    1. @Languedoc30 : je partage totalement votre point de vue. Cependant, et je vais d'ailleurs vous choquer, mais vouloir faire évoluer des populations qui ne savent pas vivre ensemble sur un territoire donné, cela est possible, mais cela requiert une méthode que le Kremlin actuel abhorre : la dictature. C'est la meilleure méthode pour faire évoluer très vite un groupe de personnes qui n'ont aucun atome crochu. Mais la méthode est violente, mais moins cependant que la méthode américaine qui consiste à tuer le maximum de personnes et à leur voler tous leurs bien au nom de la "démocratie" et de la "liberté". Espérons que le renversement des règles du jeu par Poutine (avec le paiement des hydrocarbures en rouble) va drainer suffisamment d'argent pour transformer ce pseudo pays qu'est l'Ukraine en une république qui fonctionne comme la Biélorussie : sans aucun problème et sans aucun à-coup. Mais il faudra mettre au pouvoir une personne qui a une paire de testicules ou d'ovaires en titane.Du genre une main de fer dans un gant de velours. Certains peuples ont besoin de ce genre de personnes pour rester dans le rang et marcher droit. Cette réflexion s'applique d'ailleurs à la France.
      Bonne soirée à vous ! :)

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  5. Voici le texte de la FAUSSE CONSECRATION prévue demain au VATICAN et dans le monde Catholique, jour de l'Annonciation.

    https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-03/texte-consecration-russie-ukraine-au-coeur-immacule-de-marie.html

    Comme ses prédécesseurs, François ne recommandera pas la Dévotion au Coeur Immaculé de Marie, sans parler du fait qu'il ne fait aucun acte de Réparation et qu'il ne consacre pas la SEULE (grande) Russie ( de 1917/1929).

    DONC, il n'y aura ni la CONVERSION promise de la (grande) RUSSIE, NI la PAIX promise.

    La suite du script eschatologique est dans le message de LA SALETTE et d'AKITA.
    Extraits : ''Dieu va épuiser sa Colère, personne ne pourra se soustraire à tant de maux réunis ''
    ''Ce sera pire que le Déluge ''.

    Pour le Coeur Immaculé de Marie et le Sacré Coeur de Jésus.
    ERIC BASILLAIS

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    1. Depuis 1991, la Russie est revenue à la vraie Foi et à la vraie vie, même si c'est avec difficultés ; par contre, c'est sur l'UE, l'OTAN et les USA que s'est transportée la BÊTE, qui sont ainsi devenus à leur tour l'URSS.
      A propos donc de cette consécration le 25 mars, par principe impossible parce que prononcée par un homme qui se fait appeler pape et non par un véritable évêque orthodoxe, que faut-il faire ?
      Il nous faut tous prier pour consacrer à la très sainte Mère de Dieu et à son Divin Fils ces entités infestées par la Bête : UE, OTAN, USA et Etats européens qui les suivent, il faut supplier la Vierge Marie et son Fils de les aider à retrouver la lumière et de nous aider à les pousser dans ce sens.
      Certains évoquent La Salette. Dans ce cas, il ne faut pas oublier que l'avertissement de la Salette a été donné en 1846, 16 ans après 1830, époque de la Sainte Alliance ; 16 ans donc après que anglo-saxons et francs-maçons se soient arrangés pour empêcher l'empereur Nicolas Ier d'aider par une intervention au rétablissement des Bourbons légitimes en France. Résultat, nous avons eu les Orléans, la bourgeoisie, les saccages dus à la révolution industrielle, la complicité avec certaines dynasties bancaires, et sur la lancée, ce Napoléon III contre lequel l'avertissement de La Salette met profondément en garde. Enfin, deux ans après l'avertissement de La Salette, qui a sauvé l'empire austro-hongrois et le pape Pie IX chassé de Rome sinon Nicolas Ier intervenant au profit de cet empire pour rétablir l'ordre en Hongrie, libérant ainsi l'armée autrichienne afin de lui permettre d'aller aider la papauté à Rome contre l'action des Carbonari. Quelques années après, l'empire russe a été bien mal récompensé de son devoir de solidarité et d'avoir pris au sérieux ses devoirs dans la Sainte Alliance : du côté de la Bessarabie et du côté de la Crimée. Tiens ! comme on se retrouve du côté de l'Ukraine et des Russes qui font toujours trop confiance aux occidentaux et aux catholiques !(www.cahiersresurgences.eu)

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  6. Quand une société fait faillite, pour éviter qu’elle ne disparaisse et qu’elle ne laisse sur le carreau des dizaines, des centaines voire des milliers d’employés, on procède à un plan de sauvetage. On nomme un administrateur provisoire qui fera du nettoyage (licenciement pour faute grave des dirigeants qui ont failli à leur tâche et des groupes de pression officieux qui ont pris le pouvoir dans l’entreprise). Il faut faire immédiatement le bilan des actifs et du passif en cours : combien l’entreprise a-t-elle contracté de dettes  et quel est l’état de la trésorerie? Ces dettes peuvent-elles être gelées ou restructurées ? Une fois la situation financière de l’entreprise en cours de liquidation analysée, l’administrateur provisoire va décider de ce qui peut être encore sauvé (on coupe les branches mortes, ie : les activités non rentables de l’entreprise par exemple). Vient alors le round des discussions sociales : comment les employés qui vont quitter l’entreprise seront-ils traités en matière de salaire et de droits vs la législation en vigueur, à savoir généralement la négociation du plan social.
    Ensuite, il faut s’occuper des employés qui restent. Quelle vision leur propose-t-on de leur futur, si tant est qu’il existe encore ? Comment les remotiver ? Cela suppose de remettre en place un nouveau management dont le rôle sera non seulement de redonner une nouvelle impulsion mais également de gérer les fournisseurs, les clients et la banque qui par méfiance naturelle se posent beaucoup de questions négatives.
    Restructurer une entreprise en faillite, c’est beaucoup de travail. Et c’est le travail qui attend la Russie avec l’Ukraine qui est un pays qui a un état totalement défaillant et en cessation de paiement, et où le chaos est quotidien depuis de nombreuses années.
    Sachant que la Russie a déjà dépensé des centaines de milliards pour ce pays qui jusqu’à présent n’en a jamais valu la peine, si ce n’est qu’il permet une protection géographique de l’ouest russe contre un éventuel envahisseur venu d’Europe. Soyons clair, l’Ukraine sera provisoirement annexée par la Russie qui devra la restructurer et l’administrer de façon à être sûr que la guerre a servi à quelque chose et que les mêmes causes ne produiront plus les mêmes effets. Quand à savoir si l’Ukraine existera encore comme état autonome, rappelons que pour le moment l’Ukraine est une annexe des USA, de l’OTAN et de l’UE sous perfusion du FMI. Ce n’est pas un pays véritable. C’est juste une entité artificielle (voire un organisme parasité par des tumeurs cancéreuses) qui arrive en fin de vie. Sera-t-elle désormais russe ou jouira t-elle d’un statut particulier ? Pour le moment, personne ne le sait, sauf le Kremlin. La population russe doit également avoir une idée à ce sujet. Pour moi, l’ennemi qu’il faut neutraliser en priorité (à part les USA et ses satellites qui vont disparaître avec l’avènement du « pétro-rouble »), c’est clairement la Pologne.

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    1. D'accord pour la Pologne mais je ne crois pas que la Russie va annexer l'Ukraine. Ce pays n'est un cadeau pour personne, détruit en partie, corrompu, économiquement à terre, il faudrait un pognon de dingue pour le remettre sur pied, chose que les russes n'ont pas surtout avec les sanctions qui tombent de partout. Je pense qu'ils vont punir les ukrainiens en leur prenant le Donbass et la côte jusqu'à Odessa, ce qui ne serait pas si mal.

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  7. La Pologne a toujours eu des visées expansionnistes, même sur la Russie, et s'apprête à nouveau en cachette à dérouler son rouleau compresseur vers l'est. Heureusement que l'armée russe est aujourd'hui présente sur le sol ukrainien pour assurer la relève administrative et garantir la sécurité du pays en le protégeant des envahisseurs potentiels. La majorité des Ukrainiens sont reconnaissants au président Poutine d'avoir lancé une opération spéciale pour éliminer ces menaces et promouvoir la paix en dénazifiant le pays. Ils savent qu'un jour les deux pays frères seront à nouveau réunis.

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  8. A vue d'oeil, les polonais visent environ 1/4 à 1/3 de l'Ukraine.
    Au moins on va vite savoir à quoi servent tous ces missiles que recoive Azov et tous les autres des 102 000 "ultra nationalistes", du moins ce qu'il va en rester...
    Il va y avoir du sport en Europe, et l'EU qui promettait paix et prospérité, vous vous en souvenez ?
    Dans 1984, la paix c'est la guerre; maintenant, la prospérité c'est l'inflation... Merci Attali et Veil.

    https://fr.topwar.ru/193936-polskoe-televidenie-pokazalo-kartu-razdela-ukrainy.html

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  9. J'avoue être tenté de penser : « vous voulez récupérer Lviv/Lemberg, prenez la avec ses hordes d'ultra-nationalistes ; ceux qui ont commis en Pologne des attentats dans les années 30 et des pogroms dans les années 40 ... » !
    Malheureusement, ce cadeau empoisonné, dont l'Ukraine civilisée et orthodoxe ne veut plus, ne "profiterait" pas seulement à la Pologne. Ce faisant, comme une charogne empoisonne la totalité de l'étang où elle est jetée, il infecterait l'ensemble des pays de l'Union européenne ; qui n'a pas besoin de ce énième fléau.
    Que faire donc de cet extrême ouest où grouillent la russophobie hystérique, un bandérisme endémique et la quasi totalité des formations paramilitaires néonazies (leur berceau est la Galicie) ?
    Le nœud de blocage de la reconstruction d'une Ukraine viable, réconciliée et civilisée réside à Lviv et dans ses environs...

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  10. Tiens, maintenant c'est Kaliningrad qu'ils veulent, again. Après tous à Zanzibar, tous pour le couloir de Danzig, again...

    https://fr.topwar.ru/193999-polskij-general-zajavil-o-pretenzijah-na-kaliningrad.html

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