Hier, le premier jour de la mobilisation en Russie a commencé par une dissonance importante : l'échange déséquilibré des prisonniers entre l'Ukraine et la Russie, que les médias occidentaux présentent de manière lapidaire, mais assez juste, comme un échange entre plus d'une centaine de néonazis d'Azov et Medvedchuk. Peskov, le porte-parole du Kremlin refuse de commenter cet étrange accord et Erdogan est aux anges, son travail de sape politique est toujours aussi efficace. Si l'on avait voulu tenter de briser l'élan patriotique et entamer la légitimité de Poutine, l'on n'aurait pas choisi une meilleure date et de meilleurs moyens.
Hier, la Russie, grâce aux bons offices atlantistes de la Turquie, a échangé 215 prisonniers étiquetés "ukrainiens", dont 108 membres du bataillon néonazi Azov, contre ... 55 prisonniers russes en Ukraine (5 combattants du Donbass et 50 militaires russes) et Medvedchuk.
"En plus, selon des correspondants militaires, 10 mercenaires étrangers ont été envoyés en Arabie saoudite, dont les citoyens britanniques Aiden Aislin, Sean Pinner, Andrew Hill, John Harding et Dylan Healy, les Américains Alexander Dryuke et Andy Hyun, le Marocain Ibrahim Saadoun et le Croate Vekoslav Prebeg. Tous étaient sous le coupe de la peine capitale, et certains d'entre eux y ont été condamnés en RPD."
"Extrêmement mécontent de l'échange d'hier. La situation en elle-même est incompréhensible pour moi.Chaque fois que des décisions de combat ou tactiques étaient prises, nous, participants actifs à l'opération spéciale, étions consultés. Et ici...
Je comprends qu'au sommet du ministère de la Défense et du FSB ils savent mieux, mais je crois que les criminels reconnus comme terroristes ne peuvent pas être échangés contre des militaires. Je comprendrais s'il y avait un échange équivalent - un soldat pour un soldat, un agent pour un agent. Nous avons beaucoup de prisonniers des Forces armées ukrainiennes, tu peux en échanger à cent en un, il en restera toujours.
Nous avons fait l'échange suivant les conditions ukrainiennes. Ce n'est pas correct. Nos combattants ont écrasé les fascistes à Marioupol, les ont chassés dans Azovstal, les ont enfumés des sous-sols, sont morts, ont été blessés et ont été choqués. Le transfert d'un seul de ces terroristes d'Azov aurait dû être inacceptable. Et par conséquent, il n'est pas surprenant que les combattants, qui ont libéré Marioupol et sont maintenant à l'avant-garde tirent leur conclusion - ne faites pas de prisonniers nazis.
Soit dit en passant, ceux des nazis qui ont insulté l'honneur du peuple tchétchène pendant leur captivité ont pleinement répondu pour chacun de leurs vils mots, ont amèrement regretté et se sont repentis en larmes de leur acte.
Je le répète, ce qui précède est mon opinion personnelle, et cela n'affecte en rien notre principe fondamental inébranlable : tout ordre du commandant en chef suprême est exécutable!"
En soi, cet échange ne va pas changer le cours de la guerre et il ne faut pas lui donner plus d'importance qu'il n'en a. Ce qui est important, ce sont les référendums, c'est la réalité de la mobilisation et la manière, pour la Russie, dont les combats sur le terrain vont se dérouler. En revanche, cet échange de prisonniers est nauséabond et constitue une erreur politique. Quelques remarques dans le désordre.
Sur le plan moral, il est une insulte pour les militaires russes, qui se retrouvent pris au milieu de ces jeux les mettant finalement au même rang que des néonazis ukrainiens et auxquels on reconnaît de facto une valeur moins importante qu'un à politicien ayant joué son jeu. Dans le même temps en Ukraine, ces néonazis sont accueillis comme de véritables héros. La dénazification se porte à merveille.
Le procès de Mariupole perd son sens et la notion même de procès international est ici discréditée, alors que Blinken déclarait au même moment à l'ONU que Poutine ne devra pas s'en tirer comme ça, qu'il faudra mettre en jeu sa responsabilité. La Russie vient de se priver d'une arme.
Quand la parole donnée ("on va les juger"; "non, on ne va pas l'échanger") n'a plus de valeur, quand elle est situative et changeante (sans que les ressorts de ce changement soient dicibles), l'on revient à la force. Le droit a perdu, reste l'exécution primaire.
Medvedchuk ... l'ami. Staline a envoyé ses fils à la guerre et son fils, Yakob Djougachvili était soldat (non pas officier supérieur planqué, comme les fistons le seraient aujourd'hui). Il a été fait rapidement prisonnier. Les Allemands se sont dit que ce serait une excellente monnaie d'échange, un moyen de pression sur Staline. Yakob a refusé de collaborer avec l'ennemi et plusieurs opérations pour le sauver ont été menées, mais ont échouées. Après la bataille de Stalingrad, les Allemands ont voulu l'échanger, pas contre un soldat, mais contre le Maréchal Friedrich von Paulus. Staline a répondu : "Je n'échange pas un soldat contre un maréchal". L'intérêt de l'Etat a prédominé sur l'intérêt personnel, nous n'étions pas non plus à l'époque des bisounours.
Merci d'avoir fait référence à Staline à la fin de votre article.... L'intérêt général doit toujours guider le pouvoir politique et prendre le pas sur toute autre considération... "affective".
RépondreSupprimerPablo
INCOMPRÉHENSIBLE
RépondreSupprimer----------------------
"Échanger 215 prisonniers "ukrainiens", dont 108 néonazi contre 55 prisonniers russes"? Il y a de quoi être désillusionné. Affreux déboire, même pas le courage de finir la lecture.
La Russie veut récupérer ses hommes, plutôt que de les laisser torturer. Évidemment, les ukrainiens n'acceptent pas un échange un pour un. Vous remarquerez que la Russie se comporte à présent comme les occidentaux qui font tout pour sauver leurs hommes prisonniers. C'est plutôt rassurant pour les combattants de dire "on ne vous abandonnera pas". Évidemment, libérer des criminels avérés est toujours dérangeant. Mais en même temps, il y aura toujours une occasion de les éliminer ou bien de les capturer plutard, du moins si la guerre évolue favorablement pour les russes. Dans le cas contraire, la libération des prisonniers sera exigée par les ukrainiens pour faire la paix.
RépondreSupprimerLes échanges seront toujours disproportionnés compte tenu que les prisonniers ukrainiens sont dix fois plus nombreux que les prisonniers russes, mais avoir relâché ces 108 néonazis d'Azov, j'avoue que c'est dur à passer. Pour ne pas changer, Zelenski a déclaré que les prisonniers avaient été torturés, ça devient une manie chez-lui. Pauvre type.
RépondreSupprimerSi l'on écoute Kadyrov, ils n'ont probablement pas passé les meilleures semaines de leur vie, derrière les barreaux... Ils ne seront peut-être pas pressés de retourner se frotter aux Russes. De plus, il n'est pas impossible que ces derniers fassent passer des confessions de ces "héros" sur les réseaux sociaux, qui pourraient leur valoir certains déboires à Kiev !
SupprimerBonjour Karine. Cet échange de prisonniers a fait l'objet de nombreux commentaires quasiment tous basé sur l'émotion, sur l'impression d'une sorte de "trahison". Je n'ai pas encore vu de commentaire essayer d'analyser comment cet échange pourrait s'intégrer dans un des objectifs de l'OMS : la dénazification de l'Ukraine. A priori, renvoyer des monstres nazis en Ukraine contribue à "renazifier" celle-ci. Si les choses sont réellement ce qu'elles semblent être à première vue, les dirigeants russes, militaires et politiques perdent leur crédibilité et le sens de l'OMS est mis à mal. On peut donc supposer qu'il existe au moins une (peut-être plusieurs) dimension(s) sous-jacentes à cette démarche surprenante.
RépondreSupprimerUn exemple : rappelons-nous les missiles envoyés par les Ukrainiens pour détruire la prison où, à Donetsk, étaient gardés les prisonniers membres de milices nazies ukrainiennes. C'était, a-t-on dit, "parce qu'ils avaient parlé", ou "pour qu'ils ne parlent pas". Les monstres nazis qui viennent d'être relâchés ont passé plusieurs semaines, plusieurs mois, chez les Russes. Ont-ils parlé, les a-t-on forcés à parler? Quand ils seront rentrés en Ukraine, leurs congénères qui ont continué à y sévir ne vont-ils pas nourrir des soupçons à leur égard? Les agents russes infiltrés en Ukraine ne vont-ils pas faire courir des rumeurs à leur égard? Ces monstres nazis ne sont-ils pas finalement des morts en sursis, renvoyés vers leurs futurs bourreaux? Peut-être seront-ils "recyclés" au fin fond de la Louisiane, de l'Arkansas ou du Manitoba... La mise en oeuvre de la stratégie russe, tant militaire que politique, diplomatique et économique est impressionnante depuis février 2022; elle a mis, au moins en partie et provisoirement, l'Occident en échec. Cela correspond a une préparation minutieuse, à une grande flexibilité dans un cadre strict. Un échange de prisonniers de l'ampleur de celui qui vient d'avoir lieu ne peut échapper à ces contraintes.
Bonne analyse. Le fait que Zélenski a personnellement souligné que les prisonniers Azov seraient détenus dans un pays tiers jusqu'à la fin du conflit semble indiquer qu'il ne souhaite pas du tout le retour au pays de ceux qui ont été les cibles des missiles de leurs congénères Ukrainiens. Le néonazi moyen pourrait ne pas apprécier qu'on essaie de lui faire la peau, surtout si celle-ci a été décorée par de longues sessions chez le tatoueur attitré par Azov...
SupprimerOn ne veux sûrement pas revoir ces gars là en ville...
Superbe texte Karine, Bravo. Toute la question est de savoir si, après la contre-offensive ukrainienne dans le Donbass, la Russie ne commence pas à perdre confiance en elle-même. Ce serait suicidaire non seulement pour elle, mais pour tous les peuples sous domination atlantiste qui voyaient en elle l'espoir d'un changement. Pour nous en Algérie, et personnellement, je pense que la défaite même mineure de la Russie nous réservera le sort de la Libye ou au mieux le sort de la Syrie.
RépondreSupprimerEncore bravo Karine
Peut-être que les ukros n'ont pas vraiment de prisonniers à échanger ? J'ai d'ailleurs lu que 30 prisonniers russes supplémentaires allaient être transférés dans le cadre de cet accord; Si nous étions à la place des 55 nous serions heureux !!! Et c'est cela l'essentiel. La Russie n'abandonne pas ses soldats...et se comporte avec humanité...Quand aux nazis qu'ils aillent au diable. D'ailleurs dans cet accord d'échange on voit qu'un seul prisonnier russe vaut deux ukros !!!
RépondreSupprimerVous avez raison, le bonheur de ces 55 prisonniers russes n'a pas de prix.
SupprimerComplémentairement à mon commentaire précédent, j'ajoute cette phrase qu'on peut lire sur le site du Kremlin, et qui rapporte l'entretien entre le Président de Russie et le Prince M.B.Salman d'Arabie Saoudite : Было выражено удовлетворение в связи с состоявшейся при личном посредничестве Наследного принца передачей саудовской стороне военнопленных иностранных граждан, незаконно участвовавших в боевых действиях в Донбассе.
RépondreSupprimerCeci signifie que ces ex-prisonniers ont été entre-autre utilisés comme "marchandise" géopolitique.
Je partage votre point de vue. Le message "un soldat russe vaut bien quatre grouillots néonazis" est d'une importance politique majeure, il montre au pays entier que pour la Russie la vie de ces hommes n'a pas de prix. Pour les russes c'est une démonstration que le pays change aussi dans ce domaine, en s'éloignant des tristes habitudes soviétiques, où l'homme a souvent été du consommable. Par ailleurs, cet échange a été négocié, parmi d'autres, par le prince saudien, et l'importance de cette relation pour la Russie ne peut être sous-estimée. Je regrette la véhémence de l'analyse de Karine et n'exclue pas que cela est fait à dessein, le mérite de son blog étant d'alimenter le débat et d'attirer l'attention de la direction russe à des vrais problèmes qui existent, certes.
RépondreSupprimerLe gouvernement Russe est trop faible ou alors il y a autre chose dans l'échange ,au moins espérons le , mais c'est choquant .
RépondreSupprimerEn effet, "c'est choquant". Logiquement 55 prisonniers russes valaient 55 prisonniers ukrainiens et pas des nazis reconnus en tant que tels.
SupprimerJe suis d'accord avec votre analyse, cet échange me dégoûte, on parle de nazis ! Je veux croire qu'il y a, si c'est possible, une bonne raison pour que la Russie accepte de faire cela, sachant la colère que cela suscite et va susciter.
RépondreSupprimerSi Poutine commence ainsi,
RépondreSupprimerNous voilà bien mal partis :
À souffler le chaud et le froid
On atterrit dans les bégonias.
Gilbert
J'aime beaucoup votre expression de "cercueil politique" : en effet, ces "échanges" en sont un de taille. Je me vois au front et j'apprends un truc comme ça : ça me scie les jambes et le moral en prend un coup. Poutine pourrait quand même faire attention à ce qu'il fait car si ça continue de la sorte...
RépondreSupprimerGilbert
Hélène Carrere-d'encausse (membre de l'académie française), russe d'ascendance, a dit sur TV-Lci :
Supprimer-----------------
"l'aventure menée par V.Poutine va lui coûter son pouvoir".
Cette vieille chouette de 93 ans ultra atlantiste n'a jamais été d'origine russe mais géorgienne. Elle déteste la russie et surtout l'ancien monde communiste. C'est une propagandiste anti russe depuis plus de 40 ans copine de Attali...Son père a été assassiné à Paris en 1944. Elle a été élevée par la famille Bardèche (extrême droite). Voilà voilà...
SupprimerMerci pour ces précisions utiles. Elle fait partie de la mafia khazare et on devrait arrêter de lui accorder le crédit que la presse Française, possédée par les mêmes mais financée par le public, lui accorde depuis 40 ans, en ouvrant ses colonnes à ses imprécations anti slaves.
SupprimerJe vais faire simple poutine et OTAN n'ont pas rompu les négociations et je pense que fin décembre 2022 les sanctions européennes seront levés et en janvier 2023 cessez le feu et une situation Corée du Nord Corée du Sud 🙏. Normalement un échange et un soldat pour un soldat 🙏
RépondreSupprimerC'est effectivement déroutant qu'une opération visant à dénazifier nous présente cet épisode.
RépondreSupprimerMais n'oublions pas ( et personne ne le fait ici) que Poutine est un ex "KGB" et que sa stratégie cachée de pressions ou/et d'échanges de procédés , n'est pas forcément pas - ou pas forcément- linéaire et transparente.
Le sens de cette décision actuellement incompréhensible ne sera éventuellement accessible que plus tard
Ebrahim Raisi (président de l'Iran) a attaqué l’Amérique, "qui n’a de cesse de vouloir semer le chaos dans son pays, quand elle ne tue pas les enfants iraquiens, yéménites et syriens. L’Amérique, a-t-il dit, n’accepte pas que les autres soient autonomes et ses amis ne sont pas mieux lotis". (AG ONU)
SupprimerAux commentateurs qui disent que c est normale cette disproportion ... : ce qui choqua beaucoup de russe c est surtout l échange de Medvedchuk, s il n y avait que des soldats, cette disproportion n aurait pas été si catastrophique.
RépondreSupprimerAbdoulaye Maiga (PM du Mali): "Les autorités françaises profondément anti-françaises pour avoir
RépondreSupprimerrenié les valeurs morales universelles et trahi le lourd héritage humaniste des philosophes des lumières, se
sont transformées en une junte au service de l’obscurantisme".
Pas sûr que le malien A.Maiga soit écouté, pourtant sa déclaration n'est pas dénuée de sens.
SupprimerAbdoulaye Maiga (PM par intérim du Mali) a salué « les relations de coopération exemplaire et fructueuse entre le Mali et la Russie ». Concernant la France Il a rappelé que Victor Hugo avait classé le genre humain en 2 catégories, « le fer et l' aimant » et déclaré que « Madame le Ministre des Affaires étrangères de la junte française » (selon laquelle l n'y a pas eu de progrès dans les réformes politiques et institutionnelles au Mali) n'est malheureusement ni fer, ni aimant, mais « hideusement sui generis ». Il a évoqué le conseil du sage Amadou Hampâté Ba (« Si observer est une qualité, savoir se taire préserve de la calamité ») et conseillé à ladite Ministre de se contenter d’ « observer sa situation ».. (AG ONU)
RépondreSupprimerSergey Lavrov, dont le discours a l'ONU aujourd"hui n'a jusqu'à présent été publié qu'en russe, a fustigé la vision occidentale de la démocratie, qu'il assimile à de la dictature, rappelé les méfaits de l'impérialisme américain, justifié l'opération russe en Ukraine, dénoncé les sanctions contre son pays, prôné divers accords et réformes dont l'élargissement du Conseil de sécurité, et conclu son intervention en soulignant l'importance de l'"égalité souveraine des Etats". (ce qui peut paraître étrange compte tenu du peu de cas fait actuellement par la Russie de l'Etat ukrainien).
RépondreSupprimer(AG ONU).
Non ce n'est pas étrange du tout, si les ukrainiens avaient respectés les accords de Minsk, qu'ils ont signé, ils auraient conservé l'intégralité de leur territoire et ils ne déploreraient pas la mort de dizaines de milliers de soldats. S'il y a un coupable, c'est Zelenski.
Supprimer10 km de queue le 24/09 à la frontière géorgienne! (https://georgiatoday.ge/bbc-queues-on-the-georgian-russian-border-stretched-to-10-km/)
RépondreSupprimerPour Poutine la vie de 50 soldats russes torturés et en danger de mort vaut largement celle de 200 soldats et nazis ukrainiens. Je suppose que comme l'a dit Kadirov, maintenant, il n'y aura plus de prisonnier nazi.
RépondreSupprimerVladimir Makei (MAE du Belarus), a donné sa vision des causes du conflit en Ukraine. Selon lui, les soi-disant vainqueurs de la guerre froide se sont comportés comme les vainqueurs de la 1ère Guerre mondiale, cherchant à humilier leurs ennemis. Il a dénoncé les guerres illégales menées par L'OTAN en Yougoslavie, en Iraq, en Libye et en Syrie. L'Occident a voulu transformer les ex-Républiques soviétique en États satellites et est aujourd'hui responsable du bain de sang en Ukraine. Les propositions de solution faites par la Russie et le Belarus ont été ignorées. Le monde ne doit pas être unipolaire, mais multipolaire, et ne peut se réduire à l'opposition démocraties/autocraties. Les sanctions économiques unilatérales font souffrir les pays les plus pauvres et se retournent en boomerang sur les citoyens européens. Il a regretté que les Ukrainiens soient victimes des ambitions de l'Occident collectif et proposé les bons offices de son pays pour chercher une solution au conflit. (AG ONU)
RépondreSupprimerLa meilleure réponse a été donnée par Andreï dans le Saker. Allez le lire. Cet échange est tout à l'honneur du gouvernement russe.
RépondreSupprimerLe PATRIOTISME russe à l'épreuve ?
RépondreSupprimer-------------------------------------------------
1000km des bouchons dans l'attente de traverser les frontières, la scène est peu commune. C'est "sauve qui peut", la Russie se vide de ses combattants ...
Mme K.Bechet, on vous espère en bonne santé pour bien vouloir svp élucider ce problème via un article.
Votre regard sur la Russie dans ces temps de propagande effrénée nous manque.
RépondreSupprimerJ'espère que vous êtes vous, vos proches, votre famille en bonne santé.
Cordialement.
D.
Autre dissonance: le sabotage des gazoducs Nordstream. Selon Satih Birol (directeur de l'AIE), "On ne sait pas encore qui a fait ça, qui est derrière ce sabotage, mais il ne me semble pas nécessaire de demander une enquête au détective Hercule Poirot, c'est très évident qui est derrière ce problème". A Moscou, apparemment, on se pose encore des questions.
RépondreSupprimerLoup Bureau: "En quelques mois, on sera passé de " Il faut dénazifier l'Ukraine " à " C'est chez nous ". Et d'un seul coup, la Russie se sera agrandie de plus de 100.000 km carrés. Génial! On comprend qu'on n'hésitera pas à employer tous les moyens pour défendre chaque pouce de l'ancestrale patrie...
RépondreSupprimerBonjour Madame. Je suis inquiet de n'avoir rien lu de vous depuis ce billet d'humeur. J'espère que rien de fâcheux ne vous aura touché.
RépondreSupprimerPoutine 30 septembre: "Les habitants du Donbass et des régions de Zaporojié et de Kherson qui ont voté pour l’adhésion à la Russie seront des citoyens russes pour toujours". Remarquable! En somme, le droit à l'autodétermination leur est reconnu - humanité et droit des peuples obligent -, mais pour une fois seulement! Pas question de changer d'avis et de revenir en arrière! La grande et belle famille russe (et la Russie elle-même) ne peuvent que s'agrandir. L'humanité est donc forcément du côté de la Russie, puisque la Russie, c'est le destin de l'humanité!
RépondreSupprimerun ami russe qui était prêt à partir au front a été dégouté par cet échange. notamment par le fait qu'apparemment Poutine est le parrain de la fille de Medvedchuk (il m'a aussi cité Staline et son fils) :
RépondreSupprimerhttps://www.vedomosti.ru/politics/news/2019/07/07/806009-putin-stal-krestnim