La frontière entre l'Ukraine et la Biélorussie est sous tension depuis l'intensification du conflit en Ukraine. Unilatéralement fermée par Kiev, cela n'empêche pas les provocations ukrainiennes et la suspicion d'une avancée de la Russie par le territoire biélorusse. Ainsi, Minsk vient d'annoncer qu'un groupe d'environ 120 000 hommes de l'armée atlantico-ukrainienne a été placé aux portes du pays. S'il y a peu de chances pour qu'il s'agisse d'une tentative par l'Ukraine d'élargissement du front, ces hommes sont à ce jour principalement utilisés pour de petites, mais régulières, provocations ressemblant à la guerre psychologique.
Le président du Comité d'Etat des gardes-frontières de Biélorussie, Konstantin Molostov, a déclaré devant les parlementaires, que Kiev a regroupé 120 000 hommes à la frontière biélorusse :
"Les forces et les moyens de la partie ukrainienne sont en état de guerre. Le groupe ukrainien "Nord" comptant jusqu'à 120 000 militaires est orienté contre la République de Biélorussie, dont 17 000 personnes sont impliquées dans le renforcement. la protection de la frontière de l’État."
Parmi ces hommes, l'on compte des groupes de volontaires, en plus des militaires. Ce qui explique peut-être qu'au-delà de la protection de la frontière étatique, ces individus reprennent les techniques de guerre psychologique, connues sous les deux dernières guerres mondiales, notamment avec la diffusion de musique, de l'hymne national, ect. En revanche, le niveau de ces individus est suffisamment bas pour s'attaquer aux symboles étatiques, notamment les leurs.
"Un certain nombre de provocations mineures se poursuivent, <...> excluant le franchissement de la frontière de l'État, mais quand même. <…> Il s'agit d'accrocher certains de leurs propres drapeaux, y compris des drapeaux nationalistes, de jouer l'hymne ukrainien, de tenter d'endommager les panneaux frontaliers, y compris pour une raison surprenante le leur, d'allumer des équipements de diffusion sonore, etc. Le principal type de provocation est l’utilisation de véhicules aériens sans pilote, contre laquelle nous luttons bien entendu."
Selon certains experts, il ne s'agirait pas de la préparation d'une attaque de la Biélorussie par l'Ukraine, mais d'une mesure préventive, Kiev étant persuadé que la Russie va l'attaquer par cette voie.
Il est vrai qu'à ce jour, il serait difficile pour l'armée atlantico-ukrainienne, déjà en panne, d'élargir la zone de combat, ce qui ne l'empêche pas de tester le système de défense de la frontière de la Biélorussie et, si l'ordre lui est donné, d'intensifier les provocations.
L'OTAN aurait donc raclé les fonds de tiroir des conscripts ukrainiens pour attirer les forces armées de la Biélorussie sur sa frontière sud.
RépondreSupprimerPour dégarnir les autres frontières ?
120000 combattants qui manquent sur le vrai front.
RépondreSupprimerPas vraiment dangereux comme guerre par rapport à Artiomovsk ou Adveevka 😉
Là-bas l'armée Atlantico-ukrainienne ne pourrait jamais prendre ce genre de risque !
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