Avec l'échec patenté du moratoire proposé par les Etats-Unis et accepté (et respecté uniquement) par la Russie des tirs sur les sites énergétiques, le moment de vérité arrive. Chaque partie au conflit le comprend parfaitement d'ailleurs. Nébenzia déclare impossible, après cet échec, de parler d'un cessez-le-feu généralisé aujourd'hui. Rubio prévient que si ce cessez-le-feu n'est pas signé dans les jours à venir, ils sortent des pourparlers.
La Russie a tenu patiemment 30 jours. L'armée atlantico-ukrainienne a systématiquement violé le moratoire des tirs sur les sites énergétiques, comme le précisait la Russie au 16 avril :
Les forces armées ukrainiennes, contrairement aux déclarations de Zelensky, ont attaqué des sites énergétiques en Russie au moins 112 fois au cours de cette période
Une réunion du Conseil de sécurité est demandée par la Russie, qui se déclare prête à fournir une information détaillée sur la violation de cet accord par "l'Ukraine", ce grand pays indépendant et souverain, à qui le veut.
Les pays de l'OTAN, dont les Etats-Unis, continuant à fournir armes et renseignement à "leur" armée atlantico-ukrainienne, ils sont parfaitement au courant de la manière dont "leurs" ordres sont appliqués - à la lettre.
Le jeu des faux-semblants arrive à ses limites objectives. Et les parties au conflit, à savoir les Etats-Unis (avec ses pays satellites) et la Russie, le savent très bien.
Trump monte encore le ton et déclare lors de la conférence de presse avec la Premier ministre italienne à Washington, qu'il va falloir signer et arrêter les combats. Cette injonction est destinée à la Russie - uniquement, puisqu'il est satisfait de Zélensky. Et Trump veut entendre cette semaine la réponse de la Russie sur sa proposition de cessez-le-feu.
De son côté, Rubio a déclaré à Paris, que si rien n'aboutit ces jours-ci, alors il va en informer Trump et ils estimeront que la voie des pourparlers ne sera plus prioritaire, puisqu'épuisée :
Nous n'allons pas poursuivre cette initiative pendant des semaines, voire des mois. Il nous faut donc déterminer très rapidement, et je parle de quelques jours, si c'est réalisable dans les prochaines semaines. Si c'est le cas, nous sommes partants. Sinon, nous avons d'autres priorités, sur lesquelles nous concentrer.
La guerre continuera simplement, comme c'est le cas depuis de nombreuses années, en attendant une nouvelle poussée de négocianite aigüe.
De son côté, Vassily Nebenzia, le représentant de la Russie à l'ONU, a déclaré qu'un cessez-le-feu dans cette situation est impossible :
Nous avons eu une tentative de cessez-le-feu limité concernant les infrastructures énergétiques, qui n'a pas été respectée par la partie ukrainienne. Dans ces circonstances, parler d'un cessez-le-feu est tout simplement irréaliste à ce stade
Les négociations ne peuvent durer éternellement. Pour l'instant, la Russie n'a strictement rien obtenu. Trump a reconduit toutes les sanctions pour un an. Il a également reporté l'interdiction d'accès des navires russes aux ports américains. Donc aucun des engagements pris à Ryiad n'a été respecté par les Américains. Parallèlement, ses envoyés discutent avec le Président français, le Premier ministre britannique et Zélensky du prolongement de la guerre et du contrôle du territoire ukrainien. Un accord va être signé ces jours-ci entre les Etats-Unis et l'Ukraine sur ces fameuses ressources rares.
C'est la fin de la partie. Les négociations ne sont pas une fin en soi. Les Etats-Unis, Trump et avec lui les élites globalistes, n'attendent rien d'autre de la Russie qu'une capitulation. Et ils ne sont manifestement pas même prêts à lui offrir la possibilité de la faire passer pour une victoire à la Pyrus, pour sauver la face.
L'ennemi doit être abattu, puisqu'il est n'ennemi. Et la Russie pour eux est l'ennemi. Ils lui ont laissé la possibilité de se suicider, si elle ne le veut pas, ils envisagent le suicide assisté, voire l'assassinat.
La Russie va devoir faire face à la réalité et assumer le fait, qu'il va bien falloir se battre contre la globalisation, si elle veut en sortir vivante. Elle ne pourra jamais avoir de place dans ce système. Ce combat soit être militaire, mais pas uniquement. Sans une véritable prise de position idéologique et politique, aucune victoire ne sera possible. Car il faut reprendre et les élites en main, et la société, qui a été très profondément travaillée et déstructurée depuis une trentaine d'années.
C'est le moment de vérité. Puisque le "match nul" désiré par les élites russes comme la finalité de cette opération n'est pas possible, il faut avoir le courage de la victoire.
Excellent portrait du monstre froid qui a envahi la Russie pour obtenir son élimination définitive. Grotesque as usual. La Russie, qui a fait d'énormes concessions pour aboutir à la paix mais n'a pas été entendue, n'a plus d'autre choix pour sa survie que la résistance et la poursuite du combat acharné jusqu'à la victoire.
RépondreSupprimerJe ne pense pas que la Russie ait entretenue de vains espoirs et c’est pour cela qu’elle n’a en rien altéré l’avancée des opérations militaires, ni le développement de sa diplomatie dans une perspective de multipolarité.
RépondreSupprimerPoutine a pointé de manière diplomatique le rôle de marionnettes des présidents US il y a bien longtemps déjà. Il y a une continuité de l’agenda de la part des grandes fortunes et corporations. En ce moment c’est du 100 pourcent heritage fondation.
A l’occasion de son allocution pour reconnaître l’indépendance de la DNR et LNR il a aussi pointé les actions de Kiev comme dictées par les américains.
Merci aux américains de lui confirmer que c’est bien le partition et disparition de l’Ukraine qui est la solution. (Cf Patrushev qui invite des historiens polonais roumains et Hongrois)
Mais en effet c’est le globalisme judeoprotestant en lui même qui doit être éradiqué pour apporter une solution pérenne.
Et je vous suis dans vos analyses que vous aviez développées notamment dans Hégémon sur la nature d’un combat d’une caste globalisée contre la notion même d’état et de peuple. États Unis comme Israël sont des projets coloniaux peuplés de communautés et sont diamétralement opposés à l’idée d’état nation et de bien être commun. Et c’est bien une raison pour laquelle il ne peut y avoir que des figurants en guise de dirigeants et que d’autre part il ne s’agit pas juste de combattre un pays mais plutôt de neutraliser les tenants d’une idéologie. Du temps de la royauté certaines personnes qui voulaient se voir plus grande que le pays, le peuple et le roi se voyait appliquer des traitements dont la vertue étaient qu’ils assuraient l’impossibilité de la récidive et un effet dissuasifs sur ceux qui voulaient les imiter.
Oui mais la cela s'appelle la guerre mondiale, donc des centaines de millions de morts .
RépondreSupprimerOncle Donald, par d'autres moyens que ceux employés par ses prédecesseurs, ne fait rien d'autre que d'appliquer à la lettre la "Doctrine Brzezinski" (voir sur Wikipedia), qui vise à faire des USA le seul et unique dirigeant de la planète, par l'affaiblissement militaire et l'appauvrissement de toute entité pouvant les en empêcher, notamment - comme sur le continent européen - au moyen d'une guerre menée par l'OTAN contre la Russie par l'intermédiaire de l'Ukraine.
RépondreSupprimer«Le courage de la victoire» est une belle formule mais à quel prix. Si les américains décident de réinvestir le conflit militairement (bien qu’ils n’ont jamais vraiment cessé de le faire, Trump pourrait décider bien davantage) le conflit peut encore durer longtemps avant un point de bascule ou un risque d'embrasement. Je comprends dans ces conditions que la Russie veuille encore essayer de porter l’affaire devant les instances internationales avec un secret espoir d’un réveil médiatique, si le Conseil de sécurité valide les 112 violations du moratoire, difficile de le passer sous silence. On peut néanmoins être sceptique sur la portée de cette action mais ainsi la Russie aura tout tenter (et peut-être un miracle se produira mais les occidentaux ont le sommeil lourd).
RépondreSupprimerC'est franchement déchirant pour ce fier pays qu'est la Russie !
RépondreSupprimerMerci Karine, en espérant que la Russie reste sur sa ligne et ne cède pas aux chants des fausses sirènes et vrais escrocs.
RépondreSupprimerComme vous dites en Russe терпение и труд всё перетрут
Et en ce qui est la Patience, la Russie a démontré qu elle en avait
Cela fait quelques 3.000 ans que les juifs prennent les goyim pour des "animaux humains" et en 2025, ils n'ont pas changé...Idem pour la Russie : cela fait très/trop longtemps que les Rosbifs prennent les Russes pour des "slaves" et non de "respectables Slaves" et en 2025, ils n'ont pas changé...Tout est question d'ADN, je crois (?)
RépondreSupprimerQuant à Trump, il a déjà fait faillite 6 fois dans sa vie...Comme Obama, dès qu'il aura le prix nobel de la paix, il commencera à tirer partout où il peut...
Madame, votre message dans votre canal telegram n'aura pas duré longtemps. Le temps pour le réseau social de faire le lien informatique avec le canal RT censuré.
RépondreSupprimerhttps://t.me/russiepolitic/10212
Samedi Saint, jour de la descente de Jésus-Christ dans les entrailles de la terre pour libérer les morts. Après les vivants, le Fils de Dieu leur apporte le même message qu'aux vivants.
RépondreSupprimerLa Russie gagnera n'en déplaise aux usa et gb et france (pays sataniques) qui s'en vont dans le tréfond de la pourriture. Une française qui ne reconnait plkus son pays!!
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