L'appel téléphonique avec Poutine tant annoncé par Trump a eu lieu hier. Mais il ne s'est pas passé comme prévu ... pour les Atlantistes. Le Président russe garde le cap, rappelle les buts stratégiques de la Russie et ne fait aucun pas vers la capitulation - ce qui est en réalité la seule chose attendue par Trump. Celui-ci exprime alors ouvertement autant son agacement, que son impuissance. La Russie maîtrise pour l'instant l'agenda. Puisque dans la configuration actuelle, elle maîtrise le front.
Hier, un nouvel appel téléphonique a eu lieu entre Trump et Poutine. Au menu, sans surprise, l'Iran, l'Ukraine, le "cessez-le-feu" unilatéral russe et sans garanties de sécurité.
Mais cette fois-ci, la tonalité des déclarations de Trump tranche sur son optimisme habituel, même s'il n'est que de façade, même s'il n'est qu'un instrument de communication, une forme de pression sur l'opinion publique autant que sur son vis-à-vis :
« Non, je n'ai fait aucun progrès avec lui aujourd'hui », a déclaré Trump aux journalistes, interrogé sur son appel avec Poutine plus tôt dans la journée.
« Nous avons eu un appel. C'était un appel assez long. Nous avons parlé de beaucoup de choses, notamment de l'Iran, et aussi, comme vous le savez, de la guerre avec l'Ukraine. Et je n'en suis pas content, je ne suis pas content », a-t-il ajouté.
Côté russe, la communication est particulièrement insignifiante. Ce qui montre que l'indice d'impact politique de Trump en Russie est en chute libre. L'intérêt, qu'il va présenter pour les Atlantistes, va en conséquence lui aussi tomber en chute libre, ce qui va lui compliquer sérieusement la vie ...
Parallèlement, l'armée russe a très fortement bombardé l'Ukraine cette nuit, ainsi que Kiev :
Kiev sous le choc : 3h30 de bombardements russes avec 18 missiles balistiques et 50+ drones, causant des incendies massifs et une épaisse fumée. (...) Selon les premières constatations, les infrastructures ferroviaires et les installations industrielles ont été endommagées, l'air contient une forte concentration de produits de combustion. Les autorités de Kiev ont appelé à fermer les fenêtres.
Des sources ukrainiennes décrivent l'attaque comme une "nuit infernale". D'après les données, les premières frappes ont été effectuées sur l'aéroport de Boryspil et Jouliani (rive droite de Kiev). Des Kinzhals et des Iskanders ont été lancés, et après l'élimination de la défense aérienne - les Géraniums.
Selon les experts, la deuxième batterie de complexes Patriot, située à Borispol, a été touchée.
La Russie a perdu patience, a perdu confiance. Les déclarations fumeuses quant à une potentielle et partielle suspension de l'aide militaire américaine au front ukrainien, qui s'accompagne d'un transfert de la charge sur les Européens et les possibles assouplissements des sanctions américaines contre certaines institutions financières russes, ne sont plus suffisantes pour faire chuter la Russie. Et elle l'a fait savoir. Manifestement, le message est passé.
trump n'a plus de cartes! Il est temps d'en finir avec l'ukraine en l'obligeant à capituler . l'europe , ici , tout comme israel au Proche-Orient sert de " porte avion " et/ou de proxy" us pour affaiblir tous ses adversaires géopolitique et ramasser la mise à la fin .
RépondreSupprimer