Où sont les journalistes occidentaux? Où sont les experts pour crier à l'infamie? Ils ont manifestement autre chose à faire lorsqu'un enfant de 8 ans meurt simplement parce qu'un militaire ukrainien ivre lance son blindé léger sur le trottoir où passe une femme et deux enfants. La petite Pauline ne se relèvera pas. Les médias se taisent. Son crime est d'avoir été tuée par un soldat ukrainien et qu'il soit impossible de l'imputer à un combattant de Novorossia, elle ne mérite donc pas l'attention des rédactions occidentales. Elle n'a pas le droit d'être une victime, elle n'est qu'un dégât collatéral au grand processus de démocratisation du pays engagé par les Etats Unis, l'UE ... et l'OTAN.
16 mars à 14h30 dans la petite ville de Konstantinovka, dans la région de Donetsk sous contrôle de l'armée ukrainienne. Un blindé léger conduit par un soldat ivre de l'armée ukrainienne monte sur le trottoir où marche une femme avec deux enfants, l'un dans une poussette, l'autre, Pauline 8 ans. Elle sera fauchée et ne se relèvera pas. La femme et l'enfant en bas âge seront hospitalisés. Et pas un mot dans les médias occidentaux, rien, pas une réaction, l'on ne demande pas d'enquête. Un silence de plomb.
Voici une vidéo de l'accident, attention certaines images peuvent choquer:
Sur place les gens sont choqués et s'en prennent aux miliciens, débordent les journalistes ukrainiens qui ne maîtrisent plus du tout le discours. Regardez cette vidéo de la 5e chaîne ukrainienne: les gens insultent le pouvoir central, affirment que si les combattants de Donetsk étaient là rien de tel ne se serait passé, ils demandent aux soldats ukrainiens de partir, ils ne veulent plus rester sous contrôle de Kiev.
Dès les événements, les gens se sont révoltés en masse contre les autorités ukrainiennes locales. On parle de plusieurs centaines de personnes. Comme vous le voyez ici:
Mais la population locale ne s'est pas arrêtée aux paroles, elle s'est levée comme un seul homme. Près de 400 personnes sont allées mettre le feu à la caserne où sont loger les soldats ukrainiens en criant "brûler les occupants comme ils ont fait brûler les habitants d'Odessa". L'on a également vu les drapeaux ukrainiens brûler.
Quand la Rada prend un texte qualifiant les territoires tenus par les combattants de territoires occupés, l'on voit que Kiev a besoin d'un acte officiel pour cela. Dans les territoires tenus par l'armée ukrainienne, la population locale elle-même, sans besoin des politiques, qualifie le pouvoir de Kiev d'occupant. Intéressant non? Finalement qui occupe qui?
Bonjour Karine. Il y a eu avant-hier une dépêche sur le figaro.fr mais pas trop de détails et depuis, silence. Il y a des victimes sans intérêt comme d'habitude.
RépondreSupprimerBien à vous.
Laurent
Le jour vient où les comptes seront réglés . Nos médias , par leur silence , ont du sang sur les mains . Car leur silence empêche notre population de se révolter contre la politique de soumission totale aux USA .
RépondreSupprimerNous n'avons pas réagi quand des nazis ont pris le pouvoir à Kiev en février 2014. Nous (les peuples de l'Union Européenne) n'avons pas réagit quand des militants pacifiques du Donbass avaient été brûlés vif dans la maison des syndicats à Odessa. Nous n'avons pas réagit aux enlèvements et aux tortures des personnalités du la région Est ukrainienne. Nous ne réagissons toujours pas aux privations et confiscation de biens et pensions dus aux travailleurs de l'Est.
RépondreSupprimerAlors l'Europe entière sera vouée à la destruction comme l'Ukraine. Il n'est question de temps et d'habituer les gens à l'austérité et aux violences civiles pour qu'ils acceptent mieux les violences policières et militaires.
Nos dirigeants ont consacré le fascisme et le néo-nazisme, et lorsque nous nous déciderons à lever nos têtes pour résister, il sera trop tard. Et lorsque nous voudrions fuir nos pays... Mais pour aller où?
Oui! se révolter. De manière organisée. Il faut d'abord combattre, dès maintenant les lois d'exception françaises, refuser la confiscation de nos biens par les banques par des taux zéro ou négatifs, refuser de financer les guerres. Nous élever contre les sanctions contre des états légitimes où les dirigeants ont été légalement élus.
Nous lever tous ensemble pour réclamer l'expulsion des USA des territoires d'Europe.
Pour ma part cela fait un an que je suis atterrée et que je suis nerveusement les événements en Ukraine tous les jours avec les faibles canaux dont nous disposons.
SupprimerEffectivement nous n'étions pas très nombreux dans les manifs de soutien au Donbass à Paris. Nous pouvons l'attribuer à la désinformation généralisée qui règne malheureusement en France. D'autres personnes comme moi réagissent à cette situation apocalyptique pour les européens que nous sommes mais sont découragées devant le peu d'écho de leurs actions. C'est avant tout contre le blackout total des merdias qu'il nous faut lutter et aussi contre l'ignorance qu'ils installent. Cette guerre contre les médias nous devons impérativement la gagner.
Personnellement, je savais que d'une manière où d'une autre nous en arriverions là, depuis que le US ont bombardé Belgrade en 1999. "Ils s'en sont d'abord pris aux uns, puis aux autres et je n'ai rien dit, puis quand ils sont venus me chercher, plus personne ne pouvait me défendre". Tout le monde devrait savoir cela , n'est-ce pas ?
Le double standard encore et toujours !
RépondreSupprimerAutres exemples:
-L'Europe a demandé que la Russie lui transmette les résultats de l'enquête sur l'assassinat de Nemstov mais pas un mot sur l'épidémie de "suicides" qui frappe les anciens haut-fonctionnaires du temps de Yanoukovitch.
-F.Morighini a fait une déclaration où elle se dit inquiète de la situation humanitaire en Crimée, mais pas un mot sur la situation humanitaire au Donbass.
Ivan Tourgueniev nous avais prévenu sur les travers de cette nouvelle société qu'il voyait se construire ...
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