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jeudi 28 février 2019

Irak : Ces jihadistes français qui mettent la classe dirigeante mal à l'aise



Pourquoi ces pauvres jihadistes français, partis commettre des atrocités en Syrie et en Irak, ne pourraient-ils pas être rapatriés, jugés, "soignés", "aimés", "choyés" ? Il faut leur pardonner, même s'ils savaient très bien ce qu'ils faisaient. Finalement non, ils seront jugés - et certainement condamnés - en Irak. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle, même s'il se trouve encore des individus pour tenter de nous donner mauvaise conscience. Et le Gouvernement, lui, se retrouve coincé au milieu du mythe de l'amour universel, fracassé sur les rives du terrorisme.


Avec le recul de l'état islamique en Syrie, reste tout un tas de jihadistes, notamment européens, dont les forces locales ne veulent plus s'occuper et que les pays d'origine, dont la France, ne savent pas très bien quoi faire. 

Ils ont quand même participé à des actes sanglants, ont une vision du monde pour le moins éloignée de celle des sociétés occidentales, sont en combat contre ces sociétés, nos sociétés, qui incarnent à leurs yeux le mal. Bref, ils sont en guerre contre nous. Mais comme nous sommes "civilisés", nous ne pouvons accepté d'être en guerre contre eux  ... chez nous. C'est cette faiblesse de nos sociétés aujourd'hui qui conduit à ce discours décalé selon lequel, ces hommes et ces femmes doivent être "soignés" pour être réintégrés dans la société. Certains "spécialistes" affirment même en direct qu'il est impossible d'endoctriner les enfants. Donc la France est coupable, "ces pauvres enfants". La ficelle est grosse, mais la larme de crocodille produit toujours un petit effet. En plus de l'absurde.


Bref, tout va bien, ils rentrent, on leur fait la morale, et ils reprennent une vie "normale", comme s'ils étaient de retour de vacances. Ou comme de braves brebis égarées ... Si ces dérives boboïsantes se sont infiltrées par tous les interstices pour tenter de nous donner mauvaise conscience, il est évident que ces terroristes de retour seraient un poids énorme. Impossibles à réincérer, en prison ils risqueraient de faire des émules. Leur procès relancerait les discussions sur l'islamisme dont la classe dirigeante et les bobos ne veulent surtout pas. Et nos dirigeants ont hésité, coincé dans leur paradoxe insurmontable : vive l'amour universel et il faut les rapatrier, mais les rapatrier va montrer que l'amour universel n'existe pas. 

L'hypocrisie est heureusement venue à la rescousse. Et Griveaux d'expliquer que la position du Gouvernement n'a pas évolué. Finalement, rien n'a été fait. L'Irak est un pays souverain, nous dit-on, sa justice est souveraine. D'ailleurs, rappelez-vous que ce pays a été démocratisé par les Etats-Unis, donc tout va bien. La ministre de la Justice se dit même que, finalement, ça a un certain sens que ces gens soient jugés justement sur les terres où ils ont commis leurs crimes.



Mais rassurez-vous, un "minimum" de garanties de la défense leur seront apportées. L'honneur est sauf, d'autant plus que l'on apportera l'aide consulaire et que l'on s'indignera comme il faut si la peine de mort est prononcée. - De l'absurdité de ce pseudo-humanisme : vu les conditions de détention en Irak, la prison à perpétuité est une peine plus lourde qu'une peine de mort, ce qui, par ailleurs, leur laissera le temps de la réflexion.

Le problème n'est pas que la France laisse ces terroristes se faire "juger" et condamner pour ce qu'ils ont fait, ce qui est plutôt une excellente nouvelle, mais que nos dirigeants n'assument pas leur position en raison des problèmes objectifs avec l'islamisme à l'intérieur du pays et leurs contradictions idéologiques. C'est cette faiblesse malodorante qui est insupportable. Cette incapacité morale à appeler le mal le mal. A refuser les condamnations. Cette hypocrisie qui, finalement, arrange tout le monde.

8 commentaires:

  1. Plus que d'hypocrisie, je parlerais de lâcheté, une lâcheté infinie qui permet aux islamistes, nombreux dans le pays, de proliférer en toute impunité.

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  2. ''Abominables, épouvantables, criminels, perfides, canailles….''. Si' l'on entendait ces mots, sans davantage de précisions, lorsque l'on évoque les annonces de retour possibles, on serait bien en peine de savoir de quels personnages on parle réellement.

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  3. Le Deep State anglo-saxon international a besoin d'ennemis internationaux pour justifier son gigantesque budget pour leurs services secrets ... qui sont beaucoup plus au service des puissants de ce monde, plutôt qu'au service des populations. Bref, tout ce qu'ils combattent (terroristes musulmans, socialistes, nationalistes, trafiquants de drogue, etc...) est en fait utilisé/manipulé par eux (Deep State) tout en laissant les autorités visibles et légitimes combattre ces mêmes ennemis. Les services secrets du Deep State s'infiltrent dans tous les mouvements pour les diriger ou les discréditer par des mensonges évidents. Il est très difficile de savoir quels actes terroristes sont des fausses bannières. L'invasion de l'Europe par les ressortissants du Moyen Orient (fuyant le chaos créé par le Deep State) a été planifié par le Deep State pour annihiler les nations envahies. En laissant savoir à tous que des terroristes sont infiltré parmi ces envahisseurs, ils créent une antipathie envers ces émigrés, ce qui unira ces émigrés contre les nations hôtes.

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  4. Thanks very interesting blog!

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  5. Je me trompe peut-être ?
    Il me semblait qu'un certain ministre de notre Hollandie disait que "les gens d'Al Nostra faisaient du bon bouleau"?
    Il me semblait aussi que des spécialistes français étaient envoyés sur place pour aider les bons terroristes contre le méchant Bachar el Assad ?
    Bon évidemment à présent que la partie n'a pas vraiment été gagnée, il va falloir rapatrier ces gens là aussi!
    Et AÏ, que vont-ils encore raconter aux populations françaises?
    Pour moi, c'est probablement là que le bât blesse ?

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    1. Vous avez entièrement raison... cet article passe à côté du vrai problème!
      le gouvernement français est parti en guerre contre le l'Etat souverain syrien... des Français ont combattu aux côtés des forces de l'EI armées, financées par l'Etat français... pourquoi donc ne pourraient-ils pas dès lors revenir au pays?!

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  6. Curieux temps ou il vaut mieux être jihadiste que gilet jaune.
    Où l'appel au jihad n'est pas un crime d'après le ministre de l'intérieur de l'époque alors que la manifestation non autorisé si, sauf si elle est dans d'autres pays, pas pas tous (faudrait une liste officielle un jour...).

    Il est vrai que l'exécutif trouve qu'il font du "bon boulot", au contraire des gilets jaunes pas du tout dans le style du moment.

    Alors c'est quoi la suite de du régime, un défilé de jihadistes au Champs Élysées, des postes bien payés dans l'administration (n'en ont ils pas déjà ?), des médailles peut être ?

    https://www.voltairenet.org/article205298.html

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  7. C'est avec la bénédiction de nos dirigeants, leur aide au voyage et leur armement que les mercenaires jihadistes sont partis tuer et détruire ces deux pays.
    Pourquoi faut-il que les victimes (les deux pays) paient encore pour leur entretien en prison ?
    Je trouverai juste que nos gouvernements, s'ils ne veulent pas les rapatrier, prennent en charge au moins leur entretien !!!

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