L'Ukraine ne trouve rien de mieux que de tenter d'entraîner la Russie dans un conflit ouvert avec l'OTAN, en demandant à des militaires de ces pays de prendre place sur ses bateaux de guerre pour forcer une nouvelle fois le détroit de Kertch. Jusqu'à quelle folie ce régime "pro-européen" va-t-il entraîner notre continent ?
Le 25 novembre dernier, comme nous l'avions écrit ici, l'Ukraine avait lancé trois navires militaires en force dans le détroit de Kertch, ce qui a conduit à leur interpellation par les gardes-frontières russes et les 24 militaires ukrainiens, dont des membres du SBU (KGB) qui dirigeaient les opérations, ont été déférés à la justice, qui les a placé en détention préventive le temps de l'enquête et du procès.
Mais l'effet attendu d'un sursaut de soutien international s'est laissé désirer. L'UE a longtemps hésité à adopter encore de nouvelles sanctions contre la Russie, qui lui coûtent aussi. Elle a finalement adopté une résolution la semaine dernière, mais déjà l'Allemagne traine les pieds et son ministre de l'Economie ne voit pas très bien l'intérêt de son pays à appliquer de nouvelles sanctions contre la Russie.
Même la CEDH s'emballe moins vite que d'habitude. Dans le recours déposé par l'Ukraine contre la Russie le 7 janvier, la Cour vient de refuser de lui accorder des mesures conservatoires.
Oui, la Russie est l'ennemi, mais bon ... Le jeu ukrainien traîne et finalement n'apporte rien à l'Europe. Sans compter le fanatisme infantile des politiques de ce pays, qui viennent de modifier la Constitution du pays pour y inscrire ... le cours de l'intégration dans l'UE et dans l'OTAN ... Totalement stupide.
Et au sujet de l'OTAN, Poroshenko a eu une idée fabuleuse, que vient de dévoiler Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe :
«Ils préparent déjà une nouvelle irruption, également en violation des règles de passage de ce plan d’eau. Maintenant, ils préparent une nouvelle tentative d’irruption illégale sans aucune demande, sans observer les mesures de sécurité et sans pilote. Autant que je sache, ils interrogent les pays de l'Otan en les invitant à envoyer leurs représentants à bord de ces navires afin de franchir avec l'Otan le détroit de Kertch»
Le but est de mettre la Russie face à un choix difficile : soit laisser forcer sa frontière, les frontières en général étant sous attaque ces derniers temps et celle-ci est très symbolique, soit risquer un conflit direct avec l'OTAN. Le pari est que la Russie ait peur de ce conflit et du soi-disant risque de conflit ouvert qui pourrait en découler.
Maintenant soyons réaliste. Même si la Russie interpelle ces navires - ukrainiens, dans le pire des cas elle aura de nouvelles sanctions, qu'elle aura de toute manière pour une raison ou une autre. Pas un seul pays européen n'entrera en guerre contre la Russie pour ... Poroshenko. Et peu importe ce que demandera l'OTAN. Par ailleurs, il est peu probable que l'OTAN prenne à ce point le risque de se discréditer. Sachant qu'ici aussi, si l'OTAN est prêt à cela, c'est que la décision a déjà été prise et il trouvera l'occasion. Mais c'est très peu probable.
L'OTAN n'entrera jamais dans une confrontation militaire avec la Russie, ce sont les experts militaires internationaux les premiers à le dire. La supériorité des forces russe par rapport à celles de l'Alliance est disproportionnée. La Babel qui est l'OTAN, le patchwork de coutumes e de mentalités, ce fatras de soldats portugais avec des marins norvégiens, de Grecs avec des Allemands et tant d'autres, ne permettraient jamais un front armée raisonnant d'une seule pensée contre une méga-puissance étrangère unie et autant solide que la Russie. Si les Schutzstaffel de Kiev et leurs barbouzes ne sont pas en mesure de comprendre cela, alors qu'ils attendent le jour du jugement dernier. Ça viendra pour eux.
RépondreSupprimerMais quelle bande d'abrutis, c'est incroyable, plus bêtes qu'eux tu meurs!!!!!
RépondreSupprimerDans le genre "franchissement illégal et armé des frontières en vue de provoquer une guerre" il faut regarder spécialement du côté du Vénézuela, où les US préparent pour demain samedi 23 février une énorme provocation sous couvert d'aide humanitaire. Provocation que la Russie a dénoncé fermement aujourd'hui.
RépondreSupprimerPeut-être les Ukrainiens veulent-ils en profiter pour ajouter leur barrique d'huile anti-russe sur le feu, histoire de complaire à Bolton et Pompéo. Rien n'est impossible avec ces gangsters.
Le gouvernement ukrainien ne pense qu’à la guerre. C’est d’autant plus desolant qu’au lieu de les raisonner on les encourage.
RépondreSupprimer@ Gilles : l'OTAN n'entrerait peut-être pas dans une confrontation militaire avec la Russie ? peut-être pas dans un conflit classique - quoique - mais les armes nucléaires tactiques sont développées par les US, et leur doctrine d'emploi est affirmée. une crise majeure (pas forcément limitée à l'Ukraine) peut faire perdre toute retenue aux fous furieux occidentaux ...
RépondreSupprimerLa seule façon pour Poroshenko d'être réélu est justement de continuer à tout faire pour provoquer une guerre de l'Europe contre la Russie.
RépondreSupprimerIl a déjà reçu pour cela des armes létales de nos "alliés" américains!
L'Europe veut le beurre et l'argent du beurre.
C'est à dire profiter de la main d'oeuvre et de la richesse potentielle des terres d'Ukraine, sans toutefois que cela lui coûte plus qu'une aumône.
J'appelle cette situation:
"Jouer avec le feu en espérant ne pas se brûler!"
Petro Poroshenko est à nouveau en campagne électorale et il promet sûrement à ses concitoyens le meilleur pour l'Ukraine. Mais pour mieux saisir qui est Petro Poroshenko, il convient de l'entendre faire sa promotion de la guerre contre le Donbass en 2014. C'est avec des idées comme celles-là qu'il s'est fait élire sur le dos des russophones. Et il lui serait difficile de nier ses propres paroles car, comme on dit ici, " Ça vient de la bouche du cheval " :
RépondreSupprimer« Nous aurons du travail et eux non ! Nous aurons les retraites et eux non ! Nous aurons des avantages pour les retraités et les enfants, eux non ! Nos enfants iront à l'école et à la garderie, leurs enfants resteront dans les caves ! Parce qu'ils ne savent rien faire. Et c'est comme ça, précisément comme ça, que nous gagnerons cette guerre. » — Petro Poroshenko
Ses propos sont rapportés dans les 30 première secondes du percutant film documentaire DONBASS de la jeune réalisatrice Anne-Laure Bonnel. Si vous ne le connaissez pas déjà, cela vaut le détour :
https://www.youtube.com/watch?v=QQC-S6oAQms