Pour le coronavirus comme ailleurs, la manière de compter va déterminer de l'ampleur (voulue plus que réelle) du phénomène. Et en jetant un oeil sur les méthodes de décompte des cas de coronavirus, l'on sent une véritable volonté de donner une ampleur inédite à cette attaque virale. Les raisons peuvent être multiples, mais aujourd'hui attachons-nous à quelques explications officielles quant à la manière très "inclusive" de déterminer les cas de coronavirus en Belgique, en France et, de moindre manière, en Russie.
Faute de ne pouvoir objectivement tester systématiquement et incessamment (puisque les données de contamination changent à chaque instant) toute la population, les gouvernements sont obligés de mettre en place des systèmes de décompte approximatifs. A ce qui ressort des déclarations officielles, tous les décès ne sont pas même vérifiés avant d'être attribués au démiurge Covid et les données d'ensemble ressortent non pas de vérifications biologiques, mais d'estimations. Tout va bien, nous sommes passés de la médecine à l'oracle.
Ainsi, la Belgique, s'enorgueillit d'avoir la méthode la plus large de décompte - et pour cause, les cas soupçonnés sont automatiquement attribués au coronavirus, sans forcément être vérifiés. En tout cas, tous les morts des maisons de repos et de soins sont offerts à la statistique covidienne :
"les décès constatés dans les MRS sont à 100% considérés COVID-19 et repris dans notre analyse, qu’ils soient confirmés ou suspectés."
La surévaluation des chiffres du coronavirus qui en découle commence à poser un problème politique. D'une manière générale, toujours grâce à une extrapolation des vérifications, il semblerait que finalement, au moins la moitié n'ait strictement rien à voir avec le Covid. Parfois, lorsque les vérifications ne sont pas extrapolées, mais réalisées, les chiffres sont encore plus parlant :
"Par exemple, ce mercredi, le centre de crise interfédéral de lutte contre le coronavirus annonçait dans son bilan quotidien 283 décès rapportés dans les dernières 24h. Sur ces décès, 179 auraient été rapportés depuis les maisons de repos. MAIS, le rapport de sciensano précise que sur ces 179, 5 sont bien confirmés par un test au coronavirus tandis que 174 seraient supposés. Autrement dit, 174 n’auraient pas été testés mais sont suspects de coronavirus."
Cette méthode est assez étonnante, car comment peut-elle donner, je cite, "une meilleure vue d'ensemble sur la propagation du virus", si elle ne décompte pas uniquement les personnes touchées par le virus, mais conduit in fine à quasiment doubler les chiffres ?
En France, la question de décompte se pose également. Depuis le 2 avril, les décès dans les Ehpad sont comptabilisés, même s'il est impossible d'avoir des chiffres exacts. D'une manière générale, la surveillance épidémiologique en France n'est pas basée sur des tests biologiques mais sur des estimations ... Ce qui donne des résultats surprenants :
Ainsi, pour la semaine du 22 au 26 mars, au moins 40 000 nouveaux cas de Covid-19 auraient été diagnostiqués par les médecins généralistes, estime Santé publique France. Pourtant, seules 25 000 personnes ont été testées positives et comptabilisées sur cette même période.Explication du décalage entre les données certaines (tests biologiques) et voulues (estimations) :
"Cette évaluation est faite à partir d'un échantillon de médecins sur l'ensemble du territoire national, elle est faite au plus près du terrain et elle permet ensuite d'adapter nos chiffres à une extrapolation sur l'ensemble du territoire français"Autrement dit, ces chiffres ne sont pas fiables et manifestement surévalués.
La Russie a également décidé de suivre la tendance de la surévaluation, comme nous l'avions déjà écrit (voir notre texte ici). Tout d'abord, le ministère de la santé de la Fédération de Russie déclare ce mercredi 15 avril, ce qui est raisonnable pour éviter la propagation des fausses informations, qu'ils auront le monopole du chiffre. En revanche, très étrangement, ce ministère a décidé de regrouper et le coronavirus et la pneumonie dans une seule base de données des malades du Covid-2019.
Ensuite, le 16 avril, alors que Moscou est la ville la plus touchée dans le pays, le centre de surveillance et de réaction au coronavirus a déclaré que désormais, n'importe quel rhume ou maladie bénigne des voies respiratoires sera immédiatement compté comme un coronavirus potentiel. Les personnes touchées, comme celles atteintes du coronavirus, ne pourront plus sortir de chez elles pour deux semaines ... même pour aller à la pharmacie. Sachant que les autorités publiques ne cessent de répéter que plus de la moitié des "nouveaux cas" sont asymptomatiques.
Difficile d'expliquer logiquement, sur le plan sanitaire, en quoi la manipulation des chiffres permettrait à la fois d'avoir une vision plus juste du phénomène Covid et de mieux le traiter ... Sauf, évidemment, à ne pas considérer la question sur le plan sanitaire.
Difficile d'expliquer logiquement, sur le plan sanitaire, en quoi la manipulation des chiffres permettrait à la fois d'avoir une vision plus juste du phénomène Covid et de mieux le traiter ... Sauf, évidemment, à ne pas considérer la question sur le plan sanitaire.
En effet et en France dans le même temps, on remarque que les autres mortalités ont diminués entre 30 et 70% (AVC, grippe et autre corona virus...), sans aucune explication et ce depuis que l'on fait le décompte des morts du COVID-19. Même un prof de Paris se pose la question sans apporter aucun élément de réponse... 12 années d'étude pour en arriver là, cette nullité est d'une tristesse.
RépondreSupprimerIl me semble que c'est Bertrand Russell qui disait que l'être humain ne cherchait pas la connaissance mais la croyance. Je pense qu'il ne faudra pas compter sur eux pour résoudre cette situation, on ne peux résoudre un problème avec les gens qui l'ont créer.
Bonjour!
RépondreSupprimerJe vous recommande de télécharger cette étude de Jean Laherre sur les deces liés au virus. Elle est très interessante et très bien faite.
Plus le temps passe, et plus je vois dans cette histoire de virus une attaque notamment contre la Russie mais aussi contre les autres pays alliées de la Russie, (Venezuela, Iran...).
Un virus ne justifierait en aucun cas les pertes économiques énormes que les pays sont en train d'endurer. Seule une guerre, avec des enjeux encore plus importants, le ferait.
Rappelons nous que l'axe du bien (USA, UK et France) a perdu la guerre en Syrie, n'a pas réussi a déboulonner Maduro, et que Poutine est toujours en place, sans avoir eu a souffrir de révolution colorée, et ce n'est pas faute d'avoir essayé.
Aussi comment croire une seule seconde que tout ce passif est oublié.
L'occident est criblé de dettes, il se heurte au mur des ressources, et il a considéré qu'il n'avait d'autre choix que de tout remettre a plat. On verra bien ce qui tombera dans l'escarcelle. Bien entendu, je ne suis certain de rien, et le doute est permanent. Mais cette idée de guerre mondiale, camouflée derrière un virus, prend de plus en plus de place dans mes différentes hypothèses.
Elle pourrait meme prendre la forme d'une guerre réelle, quand on sait combien de forces l'OTAN a massé dans les pays Baltes et en Allemagne. Et sa flotte occupe toujours la mer Baltique. On attendrait dans ce cas des heurts violents a Moscou, un début de révolte contre le confinement, des événements du type Maidan, et on aurait alors une bonne raison d'intervenir militairement. Aussi je ne saurais trop conseiller aux Russes d'endurer le confinement, de s'aider les uns les autres, et d'attendre que la tempête passe. C'est a celui qui tiendra le plus longtemps.
Attaquer la Russie c'est choisir le suicide. Ils n'oseront pas.
SupprimerLe Ciel vous entende.
SupprimerIl ne s'agit pas d'une attaque militaire.
SupprimerL'on aurait pu évoquer ici la très "clivante" théorie de l'avènement d'un nouvel (en fait, ancien, - celui d'avant 1939) ordre mondial - mais ce serait oublier que la Russie avait sombré, depuis la chute de l'URSS, dans un néolibéralisme et "globalisation" dépassant les pires des cauchemars de la gauche française.
"Si tu veux la paix, prépare la guerre". Les "exceptionnalistes" ne doutent de rien, ne reculent devant rien !
SupprimerPeut-être que plus il y a de malades plus l'adversaire peut croire que la Russie est vraiment affaiblie. Mais si c'était le contraire et que les forces de la Russie étaient au mieux! Quelle surprise pour l'OTAN et consorts. Pourquoi le spectre d'un Maïdan en Russie?
SupprimerCe n'est qu'à la fin de cette pandémie, quand nous connaîtrons les grands gagnants de cette étrange histoire, que nous pourrons nous faire une idée sur ce qui s'est réellement passé. Grossir le nombre de malades et de morts au lieu de le minimiser, c'est du jamais vu.
RépondreSupprimerOui, c'est exactement ça.
SupprimerC'est aussi mon avis. Dans toutes les crises sanitaires jusqu'ici, les bilans postérieurs sont systématiquement réévalués à la hausse, et pour cette épidémie tout le monde ferait exactement le contraire ? Cela reste à vérifier car ce serait un changement radical et mondial vraiment bizarre.
SupprimerKarine vient de démontrer, me semble-t-il, d'une façon très convaincante, qu'il N'Y A AUCUNE PANDÉMIE exceptionnelle; il y a un écran de fumée cachant d'autres monstres.
Supprimerhttps://aspofrance.org/2020/04/20/deces-mensuels-hivernaux-et-deces-journaliers-covid19-en-france-et-dans-le-monde/
RépondreSupprimerAvec les nouvelles règles à Moscou, mieux vaut ne pas aller à la polyclinique pour un rhume :)
RépondreSupprimerKarine, bien joué; clair et succinct.
RépondreSupprimerAfin de consolider l'édifice de ce remarquable texte, je te suggérerais une clef de voûte nommée "pourcentage".
Le nombre de victimes de ce rhume covid est largement exagéré. En France il meurt chaque année environ 40.000 personnes de « maladies respiratoires » de source très officielle Cepidc_Inserm... https://www.agoravox.fr/commentaire5718441
RépondreSupprimeret tous ces morts, quelques 10.000 depuis le début de l’année ne figurent nulle part dans le paysage des médias. Pourtant un bon nombre de ces diverses pneumopathies finissent en service de réa, en palliatif, ou en embolies pulmonaires subites.
Il y a certes une pandémie d’origine virale, mais la pandémie médiatique, cette pandémie de la peur qui « sidére » et anesthésie la vie sociale et économique, me paraît bien pire.
La Grippe de 1969 dite « grippe de Hong-Kong » en France 30.000 morts... la presse en parlait à peine... https://fr.wikipedia.org/wiki/Grippe_de_Hong_Kong
qui s’en souvient ?
69, année épidémique
... « Ce retour vers le passé est riche d’enseignements sur l’évolution de nos mentalités. Il y a 50 ans à peine, la mort de 30 000 personnes, même jeunes, nous semblait une fatalité, un non-évènement. Aujourd’hui, le décès de 15 000 octogénaires est une tragédie qui semble inacceptable pour tous. »
https://www.jim.fr/e-docs/69_annee_epidemique_182585/document_actu_pro.phtml
50 ans, à notre époque de la politique au jours le jours, cela fait beaucoup même pour notre mémoire collective.
SupprimerIl suffit de remonter à 2018 et ces 15 000- 20 000 morts de grippe et divers coronas virus.
Sans doute que l'idée chez ceux qui utilise cette épidémie n'était pas assez aboutie. Nous verrons.
Pour ceux qui ont une vue d'ensemble, c'était évident (personnellement, je ne suis pas le plus indiqué pour vous en parler), quoique l’un des infectiologues les plus respectés au monde, et l’un des chercheurs les plus cités en Allemagne en dit quelques mots:
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=Tf6zT3YL6B4&feature=emb_logo
"Difficile d'expliquer logiquement, sur le plan sanitaire, en quoi la manipulation des chiffres permettrait à la fois d'avoir une vision plus juste du phénomène Covid et de mieux le traiter ... Sauf, évidemment, à ne pas considérer la question sur le plan sanitaire."
RépondreSupprimerJe partage, sans restriction, votre analyses.
Et, c'est exactement dans cette direction, selon moi, qu'il faut continuer à analyser la situation. L'avenir POLITIQUE prometteur de cette divine providence que constitue le coronavirus, pour les forces de la globalisation, durera longtemps.