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jeudi 21 mai 2020

Du masque à la burqa : la nouvelle norme sociale du Covid ?



La presse anglo-saxonne et HRW lancent une véritable offensive contre la France pour que le pays revienne sur l'interdiction du voilement intégral de la femme. La démarche est aussi provocatrice qu'idéologique : puisqu'avec le coronavirus cacher le visage est devenu la nouvelle norme sociale, il n'y a plus aucun sens à maintenir l'interdiction du voilement des femmes. La norme sociale ayant soi-disant changé, la norme juridique doit fixer dans le marbre cette évolution. Avec cette attaque, l'on voit à quel point l'imposition de porter un masque est un élément important du nouveau monde, bien au-delà des considérations sanitaires, obligation qui doit survivre à la disparition de sa cause officielle.


Rappelons que le port du masque, selon l'OMS, est nécessaire pour les personnes malades ou en contact avec les personnes malades (voir notre texte ici sur l'importance idéologique du masque). Certains expliquent même que cette obligation est surtout importante pour rassurer la population, elle fait partie du spectacle qui nous est offert à l'occasion du Covid.

Pourtant, au-delà de ce discours, le masque est l'occasion d'une véritable attaque contre les sociétés, qui ne sont pas suffisamment diluées dans le culte multiculturaliste. Certains voient dans cette attaque les résidus de la "gauche progressiste". Si, effectivement, on en voit clairement la trace avec ses décolomachin, néo-facho-féminino et autres sectaires de la tolérance, il serait dommage d'en réduire pour autant le danger, car c'est bien cette "gauche-progressite", globaliste et néo-trotskyste, qui maîtrise en grande partie le discours, à des degrés divers de fanatisme, dans les médias, dans les ONG, dans la politique, dans les universités. Si elle ne peut pas toujours imposer son discours, en tout cas elle a déplacé le curseur de la norme.

Et maintenant, profitant de la capitulation générale devant le Covid, elle reprend son combat point par point. En l'espèce, le droit indiscutable des femmes à être enfermées, les droits incontestables du patriarche - tant qu'il n'est ni blanc, ni chrétien. Une fantasmagorie assez malsaine, finalement.

La position est simpliste : puisque vous avez accepté de porter des masques, qu'est-ce qui vous empêche d'accepter la burqa ? Extrait du press-release du New York Time d'hier matin : la norme sociale a changé, l'on ne sort plus que le visage masqué, il est donc possible de rediscuter de la burqa.

Et l'article de développer cette position provocatrice, sur un ton on ne peut plus sérieux, non seulement contre la France, qui a refusé l'assimilation, mais également contre les autres pays européens qui résistent. 


L'on pourrait penser qu'il ne s'agit que d'une attaque ponctuelle, si cet article n'était que la suite d'autres provocations du même genre:
Le 27 avril, Patrice Bergeron, journaliste de La Presse canadienne, interrogeait le premier ministre François Legault sur son intention de maintenir l’application de la Loi sur la laïcité de l’État qui serait, selon lui, en opposition avec la recommandation aux enseignants de porter un masque sanitaire. Le 10 mai, le Washington Post publiait un article moquant la France « qui rend les masques obligatoires mais interdit la burqa ». Et c’est maintenant au tour de Francine Pelletier (chronique du 13 mai) de nous expliquer qu’il y aurait contradiction entre la recommandation de porter un masque pour éviter la propagation du virus et la Loi sur la laïcité de l’État.
Même Human Right Watch ne craint pas le ridicule et montre le véritable visage de cette institution, de sa conception des droits de l'homme :


Surtout, n'oubliez ni vos masques, ni votre tolérance, ils doivent être rangés au même endroit. Et faites des stocks, car s'il s'agit d'un changement de norme sociale, le port du masque est donc prévu pour survivre au virus, qui lui finira bien par partir.






6 commentaires:

  1. Faut-il rappeler à cette presse anglo qqchose qu'il n'y a, formellement parlant pas de loi contre un accoutrement religieux puisque c'est anticonstitutionnelle.
    La loi n°2010-1192 du 11 octobre 2010 porte sur la dissimulation du visage, quelque soit l'objet, y compris par un masque chirurgical (il existe un article portant sur les dérogations en fonction des circonstances). Donc en principe, le jour où les masques ne sont plus obligatoire, ils seront interdit.
    Ces journalistes ne sont plus plus à la limite de l'honnêteté, il sont dans le lavage de cerveaux. Et puis, quel est la légitimité d'un journaliste anglais ou même étatzuniens (si, si) de discuter des loi en France ? De quoi je me mêle ? Allons discuter des lois en Angleterre et aux USA pour rire un peu...

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    1. Réagir comme vous le faites, c'est-à-dire comme une personne qui croit encore que son pays existe en tant que tel, est devenu vain, stérile.
      L'intégration, enfin, la dissolution de la France dans une Union européenne auprès de laquelle l'URSS devient une plaisanterie (je sais de quoi je cause : mon épouse a connu l'Union soviétique), empêche toute critique, aussi fondée soit-elle, de la doxa qui prévaut en Occident. C'est-à-dire celle d'une néo-gauche qui, comme tout ce qui est " néo ", a gardé le pire de son modèle.
      Ne reste donc plus que le fanatisme et l'absence de considération du bonheur de l'humain (ce qui était prévisible avec le capitalisme et l'individualisme comme buts !), puisque seule persiste la doctrine, donc l'idéalisme.

      En outre, tant que le Mossad dirigera notre pays, rien de bon ne pourra en sortir.

      Bien à vous.

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    2. Nous sommes bien d'accord...
      J'ai vu la dissolution du pays de mes parents se produire il n'y a pas si longtemps, donc la constater ici et maintenant pour la France, c'est quelque chose que j'ai déjà fort bien compris, même si cela n'aide en rien. La seule prérogative restant à ces états étant la tenue vestimentaire et la modalité de la censure des dissidents (humoristes et autres), ceci confirmant bien ce que vous écriviez plus haut. Je pense que cela devient évident, et de plus en plus pour une majorité de gens, enfin, on peux l'espérer.
      Bien, à vous.

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  2. Si ma mémoire est bonne, l'interdiction de la burqua est venue suite à un attentat commis par une personne portant la burqua...Au cas ou certains ne l'auraient pas compris:le masque actuel n'est pas d'ordre religieux mais sanitaire!

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  3. Les pays anglo-saxons font ce qu'ils veulent et nous idem. La burqa est interdite en France et j'espère qu'elle le restera. Les masques, c'est du provisoire, ils disparaîtront avec la fin du coronavirus qui ne saurait tarder si j'en crois le professeur Raoult.

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  4. Le virus finira par partir (quoique c'est une invention) mais la connerie va rester.

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