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mercredi 10 juin 2020

Traoré-Castaner: Quand la Macronie met la République à genoux



Castaner vient de donner aux Français une étrange leçon de choses : "l'émotion dépasse au fond les règles juridiques qui s'appliquent". Donc, si formellement les manifestations pour le racisme anti-blanc et le communautarisme, portées par une "émotion saine", ne seront formellement pas autorisées (les Français sont toujours soumis au régime de l'état d'urgence sanitaire), l'Etat les laissera faire, car elles ressortent d'une sorte d'émotion légitime. Que reste-t-il de l'état de droit quand un ministre de l'Intérieur met la République à genoux ? L'on appréciera, par ailleurs, le caractère très relatif de cette émotion légitime, justifiant le non-droit. Quid des douleurs sociales des Gilets Jaunes, des églises brûlées, des policiers et pompiers tabassés dans les banlieues ? Non, ça, ce n'est pas une émotion saine et légitime.


Cette Macronie est un monde totalement fantasmagorique, autrement dit dicté par les fantasmes des uns et des autres. Nous avons une ministre de la Justice, qui sur demande du président de la République, doit revenir sur une affaire judiciaire individuelle et propose à la famille concernée, l'incontournable Traoré, qui a déjà organisé des troubles à l'ordre public en violation de la législation nationale et en toute impunité, une rencontre pour discuter.

Nous avons cette famille Traoré, composée d'une bonne troupe de délinquants, parfaitement pris en main par des organisateurs, dont je serais curieuse de connaître le nom, donner une pseudo-leçon de droit, parlant de la séparation des pouvoirs, à un Gouvernement défait par un excès de veulerie. En passant, ces déliquants n'ont même pas honte pour demander une réforme de la police.

Nous avons un ministre de l'Intérieur, alors que la charmante Traoré appelle à de nouvelles manifestations (voir notre texte ici sur l'utilisation qui est faite de la vague globaliste Floyd), dans lesquelles le combat racial des Noirs contre les Blancs est mis en avant (pour preuve ces insultes contre les policiers noirs), qui estime que l'émotion "saine" de cette lutte rend caduque la règle de droit : de facto les manifestations seront donc autorisées. Et pour montrer son allégeance à la nouvelle barbarie, il est prêt à mettre lui aussi un genou à terre.

Un ministre de l'Intérieur qui fait peser une présomption de culpabilité pour racisme sur les forces de l'ordre, demandant que des mesures de suspension soient prises avant même le résultat de l'enquête administrative sur simple soupçon, mais qui ne s'inquiétait pas du recours systématique aux canons à eau, à l'utilisation récurrente des grenades de désencerclement, bref de la primauté de la violence dans la doctrine de maîtrise des manifestations de Gilets Jaunes. Est-ce cela le "privilège Blanc" ?

Nous avons un parti présidentiel, qui s'enfonce dans le globalisme bon ton, prenant à son compte tout ce qui peut porter atteinte à la France, appelle à cesser toute activité et à se recueillir 8 minutes et 46 secondes en mémoire de Floyd. Lorsqu'on lit les commentaires, l'on peut observer à quel point toute cette clique est totalement en décalage par rapport aux attentes de la population.

Où était cette émotion légitime à nullifier le droit quand les Gilets Jaunes sortaient dans la rue et occupaient les ronds-points pour demander à avoir le droit à une existence digne ? Où est cette émotion légitime quand les pompiers et les policiers se font caillasser dans les banlieues ? Où est cette émotion légitime lorsque des églises sont régulièrement dégradées ou brûlées en France ? 

Il semblerait que chez la fille aînée de l'Eglise, il ne reste plus que devant Dieu, où l'on ne mette un genou à terre.

3 commentaires:

  1. Je suis totalement d'accord avec votre article. Ce pays est une véritable catastrophe, je pense que nous n'avons pas encore tout vu et que le pire est à venir.

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  2. Vous analysez les choses comme si le but était une saine gestion du pays avec des gens qui faisaient de leur mieux en ce sens - et qui se trompaient.

    Moi, je vois que leur but est de détruire l'Etat comme un acteur solide et la rationalité comme un socle sur lequel on construit.

    En France, après l'épisode grand-guignol Covid-19 (et l'affaiblissement continu depuis 30 ans qui a préparé le terrain) :

    1) défiance absolue envers l'Etat, qui a été à la fois incompétent et immoral (menteur et voleur [masques, amendes])

    2) effondrement de l'image de la science.

    In fine, en moins de 3 mois, couronnant l'entreprise systémique de sape du système social français, le coup de grâce a été porté, soit en termes de crédibilité (non-anticipation pour les hôpitaux + abandon voire meurtre des plus fragiles), soit en termes financiers : plus d'argent pour la Sécu et plus d'argent pour la retraite, plus d'argent pour le chômage, etc.

    Bref, effondrement de l'ensemble du système français rendu possible par une fragilisation systémique de la rationalité depuis 35 ans, portée et légitimée par les médias.

    Macron et ses ministres ont très bien joué. PERSONNE n'a demandé sa démission et il est en bonne place pour se faire réélire (faute de candidat solide en face et avec l'allié objectif que constitue le FN). Intéressant, non ?

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  3. Le regretté Gilbert Bécaud chantait : « elle te tuera l’indifférence. » Il y a trop longtemps que les Français se complaisent dans l’indifférence ! Les gauchos et autres trotskistes issu de mai 1968 ont largement contribué a la catastrophe en cours de finalisation.

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