Avec le retour des Démocrates aux Etats-Unis, l'Ukraine semble s'emballer dans son combat suicidaire contre la Russie. Et en même temps s'isoler. A l'international, sa tentative de réitérer la dénonciation des pouvoirs de la Russie à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe s'est soldée par un échec, alors qu'à l'intérieur elle adopte de nouvelles sanctions contre la Russie, voulant convaincre les Etats-Unis et l'UE de la suivre. Si le bon sens a depuis longtemps quitté les couloirs du pouvoir à Kiev, l'instinct de survie semble prendre le même chemin : quelle population a besoin d'un tel Etat, quel partenaire peut prendre au sérieux un tel Etat ? C'est l'impasse.
Tant sur le plan de la politique internationale que de la politique intérieure, l'Ukraine s'enfonce dans une impasse. Nous avions déjà soulevé cet aspect avec l'attente désespérée d'une aide pour obtenir le vaccin démocratique, une aide que ses partenaires globalistes ne se pressent pas d'apporter (voir notre texte ici). L'on a suivi également cette tentative assez désespérée de retirer une nouvelle fois à la Russie ses pouvoirs à l'APCE (voir notre texte ici). Mais le Conseil de l'Europe l'a déjà payé très cher une fois et n'a pas voulu prendre le risque de réitérer l'opération, étant parfaitement conscient du faible intérêt qu'il présenterait en cas de départ de la Russie. La Russie a donc été confirmée dans ses pouvoirs.
Autrement dit, si l'Ukraine est envoyée au combat, elle y reste assez seule. Isolée. Sans que l'on puisse apercevoir ce brûlant enthousiasme international de 2014. Et pour cause, les résultats sont maigres et ont coûté chers. La Russie en sort renforcée sur la scène internationale, avec une aura grandissante pour les pays qui ne veulent pas s'aligner sur les diktats du monde global. Le miracle socio-économique qui devait de lui-même suivre la "démocratisation" spontanée de l'Ukraine post-Maïdan n'a pas eu lieu et le pays survie à coups de perfusions internationales. La situation s'enlise dans le Donbass et il devient de plus en difficile de cacher les exactions commises par l'armée ukrainienne, aidée des groupes extrémistes. Quant à la Crimée, elle est définitivement russe.
Alors quand l'Ukraine annonce de nouvelles sanctions contre la Russie, adoptées contre 13 compagnies aériennes et personnes morales, dont la compagnie russe Pobeda (qui n'a pas pu avoir de vols en France) et qu'elle envisage d'interdire pour 3 ans le survol de son territoire aux compagnies aériennes qui survolent la Crimée et Sébastopol, que pour cela elle met en place un mécanisme spécifique pour prévenir et convaincre les Etats-Unis et l'UE de faire de même, l'on peut avoir de sérieux doutes quant au sérieux de ces mesures. Si une compagnie européenne ou américaine survole ces zones, je serais très surprise que, tout à coup, l'Ukraine risque d'entrer en conflit avec ses sponsors et lui refuse pour trois ans le survol du territoire ukrainien.
Cette gesticulation ukrainienne fait partie du spectacle, mais avec un public de plus en plus rare. Nous pouvons certainement compter sur Biden pour tenter de relancer la thématique ukrainienne, même si ses possibilités sont plutôt limitées : il ne prendra pas le risque d'un conflit armé direct (sauf si la situation est désespérée pour les Globalistes) et les Européens paient déjà cher le jeu des sanctions économiques, qui n'aboutit à aucun résultat politique positif pour eux. Ce conflit a duré depuis trop longtemps : pour être véritablement réanimé, il demanderait beaucoup de moyens et d'énergie. Or, la période covidienne n'est pas propice à cela. L'Ukraine est engluée dans un long et lent processus de dépérissement, dans l'espoir que la contamination gagne la Russie. Finalement, l'Ukraine incarne parfaitement le marécage géopolitique actuel et l'impossibilité du purger un conflit.
Il serait plus que temps que la Russie envisage de provoquer, à Kiev (ou plus sûrement, à Kharkov, la seconde ville d'Ukraine peuplée à 50 % de russophone), ce qui réussit si bien aux Etats-Unis : une "révolution colorée" !!!
RépondreSupprimerCela a été tenté début 2014 par Moscou avec une grosse manif de russes venant de Belgorod et de la région de Voronezh plus une prise temporaire de batiments administratifs mais la mayonnaise n'a pas pris et les agitateurs de Russie sont repartis chez eux .
SupprimerBon diagnostic sur le chaos voulu par les globalistes via deux de leurs reseaux: islamistes au moyen orient et vrais fascistes en Ukraine . La solution d une révolution de couleur à Kharkov est une bonne piste si elle permet de restaurer un processus démocratique. Les crimes commis à odessa montrent que la répression sera dure et favorisée parles medias, l ue et les EU.
RépondreSupprimerVous écrivez l'Ukraine dans son combat suicidaire contre la Russie : les hommes verts qui ont envahit la Crimée en 2014 étaient des soldats russes et l'armée russe a eu tant de morts dans le Donbass que le Kremlin a fait passer en urgence une loi interdisant de publier les chiffres des morts de soldats russes neutralisant ainsi l'action de l'association des mères russes qui ont perdu leurs fils dans le Donbass .Vous voulez le texte de cette loi pour le publier sur votre blog ? A part cela c'est l'Ukraine qui est en guerre contre la Russie...
RépondreSupprimerL'apparition des « hommes verts »
SupprimerLors des événements de Crimée en 2014, la Russie disposait de quelque 20 000 soldats à Sébastopol conformément aux accords conclus avec l'Ukraine, mais il y avait aussi 22 000 soldats d'un contingent ukrainien sur place dont 20 000 se sont retournés et ont choisi de défendre la Crimée. Ils refusaient de tirer sur leurs compatriotes. Ces soldats ont arraché le badge ukrainien de leur uniforme afin de ne pas être mal identifiés et ce sont eux qu'on désigna par la suite « les hommes verts » puisqu'on ne pouvait plus les identifier.
La propagande a fait le reste en en faisant des soldats russes et en prétendant que le Kremlin refusait d'admettre avoir envoyé des troupes non-identifiées en Crimée.
Bonjour, en 2014 outre les soldats plus de 90% des fonctionnaires Ukrainiens à l'époque (pompiers, policiers, enseignants,...) sont restés en Crimée.
SupprimerPar contre il est faux de dire que ces soldats étaient les "petits hommes verts", ceux ci étaient bien des membres des forces spéciales Russes, le total des soldats Russes est resté dans la limite des accords signés avec l'Ukraine. Si vous regardez attentivement les images de 2014 vous trouverez quelques véhicules dont la plaque d'immatriculation n'est pas masquée et l'on peut y voir le numéro de la région militaire. C'est justement le professionnalisme de ces troupes qui a évité un affrontement armé avec les Ukrainiens sur place, même si ces derniers je vous le concède ne souhaitaient pas, dans leur large majorité, sortir leurs armes il y eut quand même quelques provocations et échange de tirs.
KG.
quelles sont vos sources ? combien de petits hommes ont-ils "envahi" la Crimée ? combien de soldats russes morts dans le Donbass ? par ailleurs vous ne semblez pas comprendre le post : l'auteur parle du combat globaliste contre la Russie, dans lequel l'Ukraine tient une place.
RépondreSupprimerQuand on crache en l'air, il vaut mieux savoir d'où vient le vent.
RépondreSupprimerLes Ukrainiens devront apprendre à la dure ce qu'il en coûte de se ranger du côté des État-Unis en croyant que leurs intérêts respectifs coïncident. L'exemple de Kurdes, dont on a usé et abusé pour finalement les laisser tomber, aurait dû leur apprendre qu'ils ne seront jamais que des pions dans un jeu de dupes, des invités au dîner de cons.
Comme disait Charles de Gaulle, « Le populo a des réflexes sains. Le populo sent où est l’intérêt du pays. Il ne s’y trompe pas souvent. » Les enragés au pouvoir à Kiev feraient bien d'écouter ce que les Ukrainiens leur disent avant d'en arriver au point de non-retour.
S'ils n'ont pas compris que leur dernier affront, en refusant le vaccin russe au risque de causer plusieurs morts inutiles, c'est à leur propre population qu'ils l'adressent, ils pourraient bien devoir sortir de la Rada de la même manière qu'ils y sont entrés.
Bonjour, en 2014 outre les soldats plus de 90% des fonctionnaires Ukrainiens à l'époque (pompiers, policiers, enseignants,...) sont restés en Crimée.
RépondreSupprimerPar contre il est faux de dire que ces soldats étaient les "petits hommes verts", ceux ci étaient bien des membres des forces spéciales Russes, le total des soldats Russes est resté dans la limite des accords signés avec l'Ukraine. Si vous regardez attentivement les images de 2014 vous trouverez quelques véhicules dont la plaque d'immatriculation n'est pas masquée et l'on peut y voir le numéro de la région militaire. C'est justement le professionnalisme de ces troupes qui a évité un affrontement armé avec les Ukrainiens sur place, même si ces derniers je vous le concède ne souhaitaient pas, dans leur large majorité, sortir leurs armes il y eut quand même quelques provocations et échange de tirs.
KG.
intéressant mérite une note d'analyse. Vidéo dont le sujet est la spéculation, mais ARTE attaque Poutine à fond depuis quelques jours, alors voir tout oui mais si vous n'avez le temps à partir de 35mn, ça vaut le coup. https://youtu.be/yAcGFbN-cbc Mais ce n'est pas la seule ils viennent de diffuser une spéciale POUTINE qui est à voir aussi
RépondreSupprimer