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vendredi 30 avril 2021

Résolution du Parlement européen : l'UE exprime sa détestation de la Russie ... et son impuissance


Après avoir été accusée d'explosions en série de dépôts d'armes en République Tchèque, puis en Bulgarie, le ministre russe des Affaires étrangère Sergueï Lavrov se demandait de quoi encore la Russie n'était pas coupable. Le Parlement européen, hier dans une résolution non obligatoire, lui a répondu : la Russie est a priori coupable de tout ce qui ne fonctionne pas comme prévu dans le monde, mais surtout elle est coupable d'exister. L'UE vient encore de faire preuve d'une diplomatie de haut vol, ce qui n'est pas étonnant après ses derniers exploits, en Russie ou en Turquie. Mais quel est l'intérêt des pays de l'Europe de l'Ouest de suivre l'hystérie anti-russe, et anti-européenne, lancée par l'Europe de l'Est, à la pointe des intérêts atlantistes ?


La Russie est l'ennemi, une fois n'est pas coutume. Après que la République Tchèque l'ait accusée d'avoir fait exploser un dépôt d'armes et que la valse des diplomates ait été jouée (voir notre texte ici), la Bulgarie a repris le flambeau et a accusée, elle aussi, la Russie d'explosions dans des usines d'armement. Ainsi, entre 2011 et 2020, 4 usines d'armes auraient subies des explosions et 6 Russes en seraient responsables. Nous allons certainement retrouver nos incontournables Petrov et Bashirov, les Dupont et Dupont de l'espionnage russe fantasmé à la mode Tintin, dans leur tournée européenne, avec des petits clones pour grossis les rangs. Evidemment, un diplomate russe a été déclaré persona non grata, la valse continue, la solidarité européenne oblige.

Pourtant, dès le départ, l'histoire bulgare bugue. La compagnie EMKO à laquelle appartient les usines dans lesquelles des explosions auraient eu lieu dément la version officielle. Selon son propriétaire, il y a eu par le passé un seul incident d'explosion, le 12 novembre 2011, mais avec des armes venant d'ailleurs de République Tchèque, et les services d'enquête n'ont alors rien trouvé de particulier et clos l'affaire. Finalement, la Bulgarie s'est adressée aux services d'enquête russes pour avoir leur collaboration dans l'enquête, même s'ils restent persuadés que ces 6 mystiques Russes sont impliqués ... Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré étudier la question.

Cette hystérie générale met à bout la patience du Kremlin :

"Tout ce que fabriquent les Tchèques, auxquels se sont joints les Bulgares, comment au nom d'une fausse solidarité se joignent à eux les Baltes et d'autres, nous n'allons pas le supporter, nous ne le supportons déjà plus et le faisons déjà savoir."

Comme le souligne Lavrov avec justesse, l'UE devrait plutôt contrôler la sitution autour des ventes d'armes par les pays membres de cette organisation et vérifier s'il n'y a aucune violation des conventions internationales en la matière. Et de remarquer avec humour :

"C'est déjà une bonne chose que l'on ne nous accuse pas de l'assassinat du Grand Duc Ferdinand, qui a servi de déclencheur à la Première Guerre mondiale, même si tout y conduit !"

En effet, de quoi la Russie n'est-elle pas responsable ? A cette question, le Parlement européen vient d'apporter la réponse : la Russie est responsable, avant tout, d'exister.

Dans une résolution de 10 pages, dont le texte mérite d'être lu par un psy, le Parlement européen accuse en bloc la Russie : d'oser déployer ses forces armées sur son territoire face aux exercices de l'OTAN à ses frontières, de la guerre civile en Ukraine qui dure depuis des années après le Maîdan américain, de ne pas exécuter les Accords de Minsk auxquels elle n'est pas partie mais garante, de ne pas lutter contre la corruption et donc d'avoir incarcéré pour escroquerie Navalny, sans oublier les Skripal et tous ceux qui survivent à ces armes chimiques de masse qui ne tuent plus, les explosions en République tchèques, etc. Bref, la Russie est l'ennemi, l'incarnation du Mal absolu, un pays terroriste qui empoisonne, produit des explosions. Ce qui doit certainement justifier l'appel à soutenir militairement l'Ukraine au point 4 ...

Deux points sont particulièrement significatifs dans cette résolution - et de la haine de l'UE pour la Russie, et de son impuissance.

En ce sens, le point 1.Q est un véritable cri de haine :

"considérant que la Fédération de Russie constitue non seulement une menace extérieure pour la sécurité de l’Europe, mais qu’elle mène également une guerre intérieure contre sa propre population sous la forme d'une répression systématique de l’opposition et d’arrestations en pleine rue"

La Russie est un ennemi, pas uniquement pour les autres pays, mais aussi pour elle-même. Nous pouvons être certains que si la Russie était plus petite, elle aurait déjà subi le sort peu enviable de tous les pays détruits au nom d'une Opération de démocratisation extérieure. Mais la Russie n'est pas aussi facilement digérable et l'absurdité suicidaire des sanctions proposées, si "invasion de l'Ukraine", souligne la rage impuissante de l'UE. Voir le point 8 de cette résolution :

"souligne que, dans l’hypothèse où ce déploiement militaire se transformerait en une invasion de l’Ukraine par la Fédération de Russie, l’Union doit faire clairement savoir qu’une telle violation du droit et des normes internationaux se paierait au prix fort; insiste donc pour que, en de telles circonstances, les importations de pétrole et de gaz russe dans l’Union soient immédiatement stoppées, que la Russie soit exclue du système de paiement SWIFT"  

Peut-on sérieusement penser que les pays européens puissent se passer totalement du gaz et du pétrole russe ? Dans ce cas, il faut effectivement continuer les mesures de confinement, de fermeture des magasins, de désindustrialisation, pour que l'économie européenne soit complètement écrasée et les sociétés détruites. Sinon, l'Europe ne sera plus en mesure d'assurer un fonctionnement normal.

C'est à réfléchir ...


  

14 commentaires:

  1. Ils sont complètement cinglés, s'ils voulaient la fin de l'UE ils ne s'y prendraient pas mieux. J'espère qu'ils vont persévérer.

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  2. La stratégie américaine commence à se dessiner :
    - elle a chargé l'UE et le Royaume-Uni de mettre en place une guerre de très basse intensité contre la Russie en lui cherchant querelle pour n'importe quoi avec des prétextes ridicules;
    - elle attaque frontalement la Chine de son côté.
    Bilan des courses : les USA sont en train de créer un futur géant économique et géopolitique qui sera leur ennemi déclaré. Plus stupide et masochiste que ça, tu meurs.

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    1. Alain Cavaillé2 mai 2021 à 17:37

      Ça tient assez bien la route...et au final : l'Apocalypse.
      Dommage, je suis trop vieux !

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  3. La Nef des fous

    Cette belle résolution du Parlement européen tiendrait-elle seulement le coup devant sa propre opinion publique si on la questionnait ouvertement ? Nul doute que les citoyens de l'Est se mettraient en ordre de marche sans plus réfléchir aux conséquences, mais qu'en serait-il des Européens occidentaux ? Les Français qui déplorent déjà la perte de leur souveraineté nationale au profit d'une Union européenne qui ne sait plus (si elle l'a jamais su) ce que signifie un État cohérent; seraient-ils prêts à risquer un autre conflit à l'échelle du continent sans savoir quel intérêt cela servirait ? On s'agite beaucoup à Strasbourg sans savoir dans quel engrenage on s'aventure.

    Si la Russie a déplacé à ses frontières en un temps record deux armées, deux divisions aéroportées et une partie de sa flotte de la Caspienne à la mer Noire, ce n'était pas pour menacer d'envahir une Ukraine dont elle ne veut pas et qui ne lui apporterait que des problèmes, mais pour délivrer un message en faisant la démonstration de ses réelles capacités.

    L'aveuglement du Parlement européen l'empêche de voir ce qui l'attend si on pousse la Russie à ses limites : Vladimir Poutine a pourtant été très clair la semaine dernière en parlant de lignes rouges à ne pas franchir. Les militaires de l'OTAN n'ont visiblement pas expliqué aux parlementaires ce qu'ils auraient dû voir, i.e. qu'avec ses nouvelles armes, la Russie était en mesure de faire de l'Ukraine un immense chaudron sans même avoir à sortir de ses frontières. L'avertissement qui n'avait rien de sibyllin poussait encore plus loin : en cas d'attaque, le centre de commandement qui a donné l'ordre d'ouvrir le feu serait visé.

    Les élus du Parlement européen semblent portés plus facilement à rejeter ce qui ne leur plaît pas qu'à construire une Union européenne qu'ils ont promise mais que, dans leur myopie politique, ils sont encore bien incapables de réaliser et même d'imaginer.

    _________________
    Bellefontaine

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  4. Ils sont complètement dingues.

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  5. C'est cette idéologie pro américaine et anti russe qui prédomine dans cette Europe vassale des USA dont l'Allemagne est le principal responsable, préférant se mettre sous la protection des américains OTAN et refusant la protection militaire de la France. Ceci dit, avec une France faible sous Sarkosy, Hollande et maintenant Macron n'ayant aucune connaissance de l'histoire et ignorant en diplomatie, les américains ont beau jeu. Mais je pense que de plus en plus de Français ne se laissent plus abuser et commence à préférer une coopération et alliance avec la Russie de Poutine plutôt que celle de Biden. Avec l'espoir de la victoire de Marine Le Pen, reviendra une amitié Franco-Russe ... Je l'espère

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  6. Ce genre d'anathème se fait en dehors du consentement des peuples européens, tout comme le reste de ce que l’UE promulgue ou érige. En Europe de l’ouest, hormis les générations les plus âgées, biberonnés à la propagande mainstream, personne ne souscrit vraiment à la peur fantasmatique « du russe ».

    Cependant, le manque de culture politique, géopolitique et historique du citoyen lambda l’empêche dépasser le stade de l'incompréhension. Et du désintérêt. Mais s’ils savaient ! Mesdames et messieurs tout-le-monde seraient vent debout contre les rodomontades pathétiques et suicidaires de nos dirigeants. Leur conduite servile vis-à-vis de l'Empire thalassocratique étatsunien serait considérée pour ce qu'elle est réellement : de la haute-trahison.

    Peu de Français, d'Allemands, d'Italiens ou de Belges entrevoient le principal enjeu du XXIe siècle : l'intégration souveraine au sein du continent eurasiatique. Ils en restent aux chimères d'une Europe originellement défaillante et délétère. Ils sombrent doucement dans un monde qu'ils ne comprennent pas et au sein duquel leur place est de plus en plus subalterne, avant de devenir complètement dérisoire.

    Même s’ils ne sont pas dupes d’être abreuvés d’une narrative faussaire, ils restent aveuglés par une doxa anachronique, établissant le primat d’un globalisme marchand et moralisateur cachant à peine des velléités coloniales. Les occidentaux ne voient pas leur univers basculer et seront vraisemblablement, tant qu’il n’auront pas ouvert les yeux, les esclaves d’un bateau ivre condamné, si ce n’est au naufrage, au moins à l’échouage.

    Pour l’avenir du Monde, l’important n’est plus de se demander si l’Ouest peut encore être sauvé, mais de savoir si — dans sa course folle vers l’abîme — elle déclenchera un conflit majeur dont l’issue n’aura ni vainqueur ni vaincu et qui consacrera, en quelque sorte, la mondialisation.

    Dans l’horreur.

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    1. Il n'y a pas qu'envers la Russie que l'Union européenne adopte une position agressive
      indéfendable. Il faut voir ses interventions en Asie du Sud-Est pour apprécier l'incohérence de sa politique extérieure.

      Comme Sancho Panza servant son maître Don Quichotte, l’UE se lance tête première à la suite des États-Unis en menaçant et en censurant la Chine pour avoir « mis en danger la paix » [sic] en mer de Chine méridionale, alors que les pays de l'ASEAN qui ont des différents avec la Chine s'entendent pour négocier entre eux leurs propres arrangements. Comme le Vietnam qui refuse aux État-Unis l'établissement d'une base navale sur son territoire : le ministre de la Défense nationale Wei Fenghe déclarait en août dernier que le Vietnam ne suivra jamais d’autres pays pour s’opposer à la Chine, même s'ils se disputent la souveraineté de certaines zones de la mer de Chine méridionale.

      L'Allemagne, la France et les Pays-Bas, sans oublier l'US Navy et la Grande-Bretagne, qui déploie sa plus grande flotte navale depuis les Malouines en 1982, envoient un nombre sans précédent de navires de guerre dans la région indo-pacifique. Cherchez l'erreur.

      Tout cela rappelle aux Chinois leurs guerres coloniales et de l'opium qui sont pour eux de l'histoire récente et qu'ils désignent comme le Siècle de la honte. Le PCC rejette ouvertement depuis un siècle « l'impérialisme, le féodalisme et le capitalisme bureaucratique et compradore » et ce n'est pas près de changer. Surtout depuis que Barack Obama lançait (2008) son Partenariat transpacifique global et progressiste (CPTPP) dans le but avoué de rallier les pays d'Asie du Sud-Est en excluant la Chine afin de contrer son expansion commerciale.

      Il faudrait m'expliquer, comme si j'avais six ans, pour quelle raison il faut une marine de guerre puissante pour protéger ses routes commerciales quand il existe une si belle unanimité internationale sur la liberté de commerce.

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      Bellefontaine

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  7. Pourtant, à y regarder de plus près, en ce moment même, les Chambres de commerce continuent leur travail. Les échanges commerciaux et les investissements avec la Russie ne sont pas interrompus... Merkel, Kurtz (et Orban ?) défendent le projet NS-2 contre Biden. Pour le succès de ce projet, les lobbies industriels et financiers européens pèseraient, eux aussi, de tout leur poids. Doit-on comprendre qu'en marge des canaux officiels il existerait également des centres de décision qui échappent à nos dirigeants politiques ? Alors, à qui profitent ces résolutions de l'UE ? Y a-t-il une stratégie précise ?

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  8. Bonjour à tous

    Ce que je vois dans cette attitude du parlement européen, dont il faut bien admettre que son niveau est digne d'une cour de récréation d'école primaire, c'est d'abord l'impuissance, comme le souligne Karine, avec un zeste de regret.
    En effet, classiquement, un pays qui gêne l'occident (je veux dire les USA, c'est pareil), est soit isolé pour le conduire à la reddition, soit détruit militairement. Or, dans le cas de la Russie, le côté économico financier est difficilement attaquable (les finances russes sont parmi les plus efficaces au monde) et le côté militaire exclu (la Russie ayant peut-être 20 ans d'avance en la matière). Qu'est-ce qui reste? La communication haineuse, les petites attaques de roquets (de loin bien sûr) et évidemment les sanctions et les menaces (plus d'achat de gaz et autres idioties).

    Le regret? C'est tout simplement que la Russie pouvait être ébranlée et même quasi détruite avant disons Maïdan. Militairement, je pense que c'était jouable contre la Russie jusqu'en 2014 voire 2015. Aujourd'hui c'est trop tard.
    Alors maintenant, comment l'occident a-t-il pu rater le coche ainsi? Si l'Europe avait eu soin de ses propres intérêts, elle se serait alliée à la Russie et, partant, à ses fabuleuses ressources. Les USA ont bien joué contre cette idée (on pourrait développer longtemps sur la main mise des USA notamment sur les élites européennes, à travers les young leaders et autres systèmes de pressions) mais ont en même temps préparé la fin de l'U.E. et leur propre fin. N'ayant plus la suprématie militaire, l'occident est nécessairement vouée à se réduire jusqu'à la disparition. Le seul pays occidental qui semble malgré tout avoir une approche un peu plus logique est l'Allemagne. Sa survie dépend de son basculement vers l'est et en premier lieu à la mise en oeuvre du NS2.

    Je parlais des sanctions et des menaces plus haut, quel résultat? Le rapprochement de plus en plus marqué entre la Russie et la Chine, et plus largement l'Asie, et paradoxalement, l'isolement de l'occident, isolement d'autant plus préjudiciable que, à relativement court terme, l'occident se retrouvera à court d'énergie, les élucubrations davosiennes et billgatesiennes n'y changeant rien évidemment (cf. l'ineptie absolue de la numérisation et de la robotisation à outrance, je demande à voir ce que sera le réseau électrique lorsque seules les voitures électriques seront autorisées alors que, déjà aujourd'hui, sans beaucoup de tels véhicules, le réseau occidental est saturé, sans parler du niveau d'éducation lamentable occidental ce qui n'est guère compatible avec les exigences de connaissances qu'impliquent les buts envisagés).

    Que reste-t-il de ces beaux jours (d'avant)?
    Rien.
    L'U.E. et ses bons petits soldats s'agitent sans se rendre compte (se peut-il?) que l'ire et l'éloignement de la Russie les détruiront.
    Les USA font ce qu'ils ont toujours fait: manipuler, sacrifier leurs "alliés", préparer des révolutions colorées de plus en plus prévisibles, des coups d'état d'opérette comme en Biélorussie, perdre leur crédit (à tous points de vue) et leur "durabilité" dans des guerres et des conflits incessants.
    Amis européens (pour les américains c'est trop tard), si vous parlez russe, installez-vous là bas, si vous le pouvez. Les autres faites des provisions et surtout éloignez-vous des villes.
    Bonne chance.

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    1. En voilà une fine et objective analyse ! J'y adhère d'autant qu'elle rejoint la mienne comme - j'en suis sûr - celle qu'ont dû faire de nombreuses autres personnes.
      Plus on avance dans le temps, plus les choses s'accélèrent, rétrécissant chaque jour davantage le peu de chance qu'il reste pour que survienne un réveil salvateur...

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    2. Bonjour à tous et merci à anonyme pour ses remarques qui font bien plaisir, ou plutôt qui soulagent.

      Je voudrais ajouter au constat de la stupidité de nos dirigeants: multiplier les sanctions contre la Russie, c'est en effet multiplier les risques qu'elle cesse d'approvisionner l'occident en énergie. J'ai lu quelque part un commentaire, à propos de la Chine mais ça convient dans notre propos, qu'il fallait relocaliser les entreprises occidentales installées en Chine, sous entendu ces c...s de Chinois seraient bien attrapés nananère.

      Deux points de réponse.

      En premier lieu, s'il n'y a plus assez d'énergie en occident, lesdites entreprises s'installeront définitivement en Russie et en Chine. Le choix sera vite fait au regard des capacités des marchés correspondants (surtout le marché chinois qui est fabuleusement intéressant). Du reste, allez dire à une entreprise occidentale bien installée là bas de quitter la Chine voire la Russie pour relocaliser dans son pays pourri de préjugés et d'iniquités factices. Il n'y a qu'à voir les déboires des entreprises dont j'ai oublié le nom qui dernièrement ont voulu s'associer au boycott occidental du coton du ouïgour.

      En deuxième lieu, il faut bien comprendre que Russes et Chinois nous dépassent déjà au plan de la recherche et par suite de la technologie. Pas besoin de chercher loin: c'est le cas en matière militaire, déjà évoquée dans mon message précédent, mais aussi dans la question médicale où l'occident arrogant et dépravé se ridiculise. Pensez aussi à la 5G, on peut en penser ce qu'on veut, mais c'est une prouesse chinoise, pas occidentale. Si on termine avec l'enseignement, au moins en Russie et en Chine, il y a l'ascenseur social. En occident ce point a été perdu au prétexte d'économies et de lutte de plus en plus active contre le privilège blanc (non non c'est pas une blague) et le wokenisme et toutes les conneries destructrices.

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  9. Anonyme tu déconnes...plutôt Hitler que le front populaire ?
    Ni Poutine, ni Biden, ni.....que les électeurs(trices) français se réveillent :-(

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  10. Il est bon de rappeler que Sarkozy, Hollande et Macron ont tous les trois suivi le programme de formation des « Young Leaders » de la « French American Foundation », un supposé passeport vers les hautes carrières internationales et en vérité un programme d'endoctrinement des élites mondiales par les USA. Naturellement, tous les leaders européens ont eu à suivre ce genre de formations. Ce qui explique qu'au total, l'Union Européenne et bien entendu les "Five Eyes" sont intrinsèquement russophobes. Et en pleine russophobie ambiante, même notre idiot de ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, un nain hydrocéphale en comparaison de Sergeï Lavrov, a cru bon d'en rajouter une couche en commentant les contre-mesures "asymétriques" de la Russie en réponse aux sanctions de l'Union Européenne en disant hier qu'il attendait "un comportement responsable" de la part des Russes, comme si ces derniers étaient des enfants turbulents. Ah bon ? La bonne blague !
    Des fourbes Polonais ont fait aussi fort pendant le championnat du monde féminin de jeu de dames en supprimant le drapeau russe de la table de la championne russe. Plus mesquin, tu meurs...

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