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lundi 17 mai 2021

Libéré faute d'interprète : que reste-t-il de la justice française ?


Des bruits médiatiques étranges frémissent dans les médias de notre beau pays de France, celui de Saint Louis et des Lumières, celui de l'état de droit et de la justice Ô combien équitable : faute d'interprète, un Néerlandais a été libéré avec 14 kg de drogue dans sa voiture. La France est-elle devenue un pays sous-développé pour qu'elle ne puisse trouver d'interprète ou bien le trafic de drogue est-il devenu une nouvelle coutume française, comme les Parisiens dans le quartier de Stalingrad le découvrent ? Le délitement de la société française, suite à la faillite de l'Etat, est en tout cas un réel danger.

Une étrange affaire, une parmi d'autres, mais qui mérite de s'y arrêter. Un Néerlandais revient d'Espagne et, contrôlé à un péage autoroutier, les policiers trouvent 14 kg de cannabis cachés dans le véhicule. Il explique alors qu'il a acheté cette voiture il y a 6 mois, que certainement la drogue y a été "oubliée" et qu'il revient d'Espagne, où il devait vendre justement sa voiture, mais que ça ne s'est pas fait.

Pas très convaincant, il est déféré en comparution immédiate. Et, Ô miracle, alors que la communication a bien eu lieu avec les policiers, pas d'interprète au tribunal, plus personne ne le comprend, il ne comprend plus personne.

Son avocat en fait ses choux gras :

« Il ne peut exercer ses droits puisqu'il est dans l'impossibilité de répondre aux questions. Il n'y a donc aucune garantie d'un procès équitable. La remise en liberté s'impose ! » a-t-il plaidé.

Etrange retournement de situation, mais il semblerait que le trafic de drogue soit devenu une nouvelle coutume de cette nouvelle nation, qui n'a plus grand-chose de française, donc pourquoi faire des efforts, autant le relâcher. Tendance qui se confirme à Paris, où les habitants du quartier de Stalingrad sont épuisés de l'absence de réaction des autorités face à un trafic de crack quotidien, jour et nuit, sans entraves. 

Comment peut-on demander à un service public, celui de la justice, de fonctionner normalement, quand c'est l'Etat, comme institution devant permettre le gouvernement du pays, qui a démissionné en France ? 

 

9 commentaires:

  1. La grand hypocrisie sur l'absence de contrôle des marchés des drogues dures et douces m'a toujours fait marrer.
    On a laissé volontairement à des mafias le contrôle de ces marchés, et on accuse la justice de laxisme pendant que la police fait la chasse au petit dealer de 12 ans au lieu de fliquer les bandits dangereux.
    A l'inverse, au Mexique, il y a quelques années, on a embastillé une grand-mère qui se sert comme toutes les personnes âgées là-bas, d'une huile à base de cannabis sativa pour soulager ses douleurs rhumatismales.
    Soyons honnêtes avec nous-mêmes, la prohibition du cannabis est totalement inefficace et se justifie à mon humble avis de complotiste patenté pour le financement occulte des partis politiques.
    Mettre en vente légalement des cigarettes ou des huiles de vapotage à base de cannabis de synthèse bien dosé est le seul moyen pour reprendre le contrôle de ces marchés en en faisant un monopole d'état, qui permettra d'ailleurs à l'Etat de s'enrichir considérablement à peu de frais.
    Le plus drôle dans cette affaire d'hypocrisie sociétale est qu'en France au moins, l'Etat fait entrer volontairement en contrebande du haschisch dans les prisons pour calmer les ardeurs testostéronées des prisonniers et éviter ainsi des mutineries sanglantes.
    Je rappelle en passant que Pasqua et Chirac furent de gros consommateurs de cocaïne. Macron n'est pas triste non plus de ce point de vue là. LOL.

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    1. En Cités U, j'ai vu des gens devenir de légumes à force de consommation de cannabis et abandonner leurs études. Et que deviendront les petits dealers de 12ans, sinon avec l'expérience grandissante, des bandits ? Je ne serais pas aussi "tolérante" sur cette question.

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    2. Je ne moralise pas le sujet, j'ai vu comme tout le monde des gens gens devenir des loques avec le cannabis, mais aussi et surtout avec l'alcool et le tabac combinés (50,000 morts par an en France dues à l'usage abusif d'alcools forts, 0 morts avec le cannabis, et 70,000 morts par cancer des poumons avec l'usage abusif de tabac). Je crois savoir d'ailleurs que Poutine mène une guerre contre l'éthylisme aigu en Russie avec raison. Le cannabis est un médicament antidépresseur comme le Lexomil. Sa substance active est le THC (tétrahydrocannabinol) complexe à synthétiser au laboratoire, mais facile à obtenir en cultivant une variété particulière de chanvre. Avec un bon dosage, on guérit des dépressifs. Il est utilisé comme médicaments pour certaines pathologies dans certains pays. A haute dose, on transforme les gens en zombies comme dans les hôpitaux psychiatriques puisqu'il s'agit d'une subbstance psychoactive. Pour l'alcool, c'est pareil, Cf la prohibition des années 20 aux Etats-Unis et les dégâts liés à la vente d'alcools frelatés à base d'éthanol et de méthanol toxique. La dépénalisation à la sauce hollandaise n'est pas la solution comme on l'a vu, il doit y avoir un encadrement du marché lié à la pureté de la substance vendue et à son dosage. Le vrai débat ensuite est : doit-on laisser ce commerce sous le monopole de l'Etat ou doit-on le libéraliser en le laissant aux sociétés privées ? Mon avis est qu'il faut laisser ce marché sous le contrôle exclusif de l'Etat comme pour le tabac, l'alcool et les médicaments. Les avis sont très partagés je le sais et cela provoque des discussions parfois violentes, mais je suis persuadé qu'on marche à vitesse grand V vers la dépénalisation, alors autant prendre les devants en contrôlant le marché, sinon on finira avec une société de zombies dans 50 ans :)

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  2. Vers l'Avenir politique et le grand retour de l'État Nation :
    https://valeriebugault.fr/reforme-des-institutions

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    1. @Unknown : La boîte à outils de Bugault l'a l'air d'être très sympa ! Merci :)
      Exactement le genre de sujets sur lesquels les partis politiques devraient passer 80 % de leur temps. J'avais envoyé ce genre de choses à un parti politique il y a une dizaine d'années (le groupuscule de Larrouturou dont le nom m'échappe) et ils devaient me recontacter pour travailler sur mon avant-projet. J'attends toujours. Au lieu de cela, ils passent leur temps à faire de la com' et des calculs de politique politicienne. Dommage. :)

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  3. On peut rajouter à ce sujet que la justice en France est difficile à rendre pour tout un tas de raisons, la plus évidente étant l'excès de textes de lois en tous genres. Personne, pas même le président de la commission des lois de l'AN, ne connait le nombre exact de ces textes (ce qui est un comble), mais une estimation pifométrique mais réaliste le situe dans la zone des 400,000 textes pondus par le gouvernement, et le parlement (on exclue donc tous les arrêtés municipaux et préfectoraux nécessaires à la vie de tous les jours).
    On estime en prenant comme mesure des pays industrialisés comme le Canada ou la Grande-Bretagne par exemple, que 20,000 textes de lois suffiraient largement et permettraient de rendre une justice plus rapide et plus juste. Il me semble que l'ex-premier ministre Dmitri Medvedev a récemment fait supprimer en Russie dix ou vingt mille textes de lois obsolètes d'un coup. En France, l'Assemblée Nationale qui est un temple du conservatisme rechigne à faire cet exercice, et pourtant, les lois obsolètes, ce n'est pas ce qui manque (à commencer par des lois inapplicables car trop anciennes comme l'interdiction du port du pantalon pour les femmes).
    Trop de lois tue la loi et la complexité coûte cher.

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    1. Si la qualité de la justice n'était que proportionnellement inverse à la quantité de lois, ce serait merveilleux))) En ce qui concerne la Russie, oui, des textes ont été mécaniquement annulés - en suivant le modèle lancé par l'OCDE. Cela n'a rien à voir avec la souveraineté et la manière dont cela a été réalisé laisse à désirer ... Quant au conservatisme de l'AN française, en voyant le progressisme des textes adoptés, je ne vois pas très bien de quel "conservatisme" l'on peut encore parler en France, ni sur le fond, ni sur la forme - puisqu'elle suit la tendance globale.

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  4. @Karine Bechet-Golovko : Vous avez raison, et nous en sommes d'accord, il y a mille et une autre autres raisons objectives mais également subjectives pour expliquer les dysfonctionnements de la justice française (Cf la lamentable affaire d'Outreau jugée par le jeune juge Fabrice Burgaud qui a payé son incompétence en obtenant une magnifique promotion à la cour de cassation, les relations incestueuses entre le ministère de la justice et les juges, etc.).
    Je faisais personnellement référence à cette inertie incroyable de l'AN pour faire le ménage dans des textes de loi totalement désuets et inapplicables comme par exemple l'interdiction du port du pantalon par une femme qui date de 1800 et qui finalement après des combats homériques a été simplement abrogée (mais pas supprimée !) en 2013 : https://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ120700692.html
    Ainsi, il devrait interdit de relâcher un supposé dealer hollandais arrêté avec 14 kg de haschisch au prétexte qu'il n'y a pas d'interprète disponible pour lui expliquer la situation devant un juge, situation qui est pourtant claire comme de l'eau de roche : il a été arrêté avec une quantité de drogue supérieure à celle réservée à sa consommation personnelle, ce qui en fait un dealer...mais un petit texte de loi bien caché l'ordonne ainsi, et c’est assez classique chez nous : https://fr.sputniknews.com/faits_divers/202105161045606721-un-neerlandais-interpelle-avec-14-kg-de-cannabis-remis-en-liberte-faute-dinterprete/
    Quand au quartier de Stalingrad, à Paris, il faut savoir que malheureusement la situation est bien pire que celle-là : dans le 18ème arrondissement que j’ai fréquenté un peu étant jeune étudiants, dans la rue Ordener après 20 heures depuis presque 30 ans, il est déconseillé de sortir à cause des trafiquants de drogues qui narguent la police du commissariat du 18ème voisin, idem du côté de la Chapelle et de Clignancourt désertés par les forces de l'ordre laissés aux mains de migrants qui vendent des drogues dures et qui proposent de jeunes prostituées mineures défoncées au crack ...Seuls les quartier chics ont le droit à la visite de la police. Point commun de ces trafics : ils sont le fait de noirs africains et de maghrébins fraîchement débarqués en France. Idem pour les jeunes mineurs marocains défoncés et alcoolisés qui volent les sacs des touristes chinois sur le champ de Mars et sous la tour Eiffel. La police va donc arrêter ces mineurs délinquants et la justice va les relâcher car la loi stipule qu'on doit relâcher les mineurs. Cela fait débat en ce moment dans la classe politique qui se demande pourquoi on a supprimé les maisons de correction et autres maisons de redressement des années d'après-guerre pour les mineurs mal éduqués et autres jeunes délinquants. Les politiques se demandent aussi s'il faut légiférer pour ajouter encore des textes de loi pour punir les parents, ou supprimer les allocations familiales de ceux qui ont des enfants délinquants. Faut dire que ces mêmes politiques ont voté des lois qui interdisent aux parents de punir leurs enfants, ceci expliquant peut-être cela. Quand on interdit aux parents de mettre une fessée ou une taloche à un môme récalcitrant, il ne faut pas s’étonner que ce dernier prenne ses aises et aille encore plus loin. Ce faisant, on a crée mine de rien une école légale du banditisme où les gamins commencent à voler à l’âge de 5 ans (vu de mes yeux vu dans une banlieue de la Seine et Marne, à Meaux pour être précis)...LOL.
    Ma solution : revoir d’abord de fond en comble la loi pour commencer et la réduire à 10 ou 20 mille textes pour supprimer la cassation et autres mauvaises surprises. Ensuite, on pourra commencer à réorganiser les administrations censées faire et appliquer la loi.
    J'espère avoir été plus explicite que dans mes posts précédents.

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  5. PS : PS : pour ce qui est du trafic de drogues notamment douces, un politique bien informé m'a expliqué qu'il valait mieux laisser les choses en l'état, car ce trafic très juteux permet le financement occulte de partis politiques sans que personne ne s'en doute selon le principe du "faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais". Hé hé ...

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