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vendredi 10 septembre 2021

Attali en 2009 et la pandémie comme mode de changement de paradigme moral : c'est en cours


Nous sommes en 2009, donc une décennie avant l'avènement de l'ère du Covid. En 2009, manifestement, la poussée pandémique n'a pas été suffisamment utilisée pour réaliser ce plan. 10 ans plus tard, tous les mécanismes sont prêts. Jacques Attali décrypte alors avec brio le moyen le plus simple et le plus efficace de briser notre société, notre civilisation, qui s'appuient sur un code moral, sur des règles sociales, sur une certaine vision de l'Homme. Par la peur. La peur, par la pandémie. Et l'homme lui-même anéantira son monde. Extraits :

Dans une chronique pour L'Express publiée le 6 mai 2009, que vous pouvez lire en intégralité ici, Jacques Attali explique les mécanismes de ce qui a été fait autour du Covid depuis 2019 :

L'Histoire nous apprend que l'humanité n'évolue significativement que lorsqu'elle a vraiment peur : elle met alors d'abord en place des mécanismes de défense ; parfois intolérables (des boucs émissaires et des totalitarismes) ; parfois futiles (de la distraction) ; parfois efficaces (des thérapeutiques, écartant si nécessaire tous les principes moraux antérieurs).


Si elle n'est pas plus grave que les deux précédentes frayeurs de ces quinze dernières années liées à un risque de pandémie (la crise de la vache folle en Grande-Bretagne et celle de la grippe aviaire en Chine), elle aura d'abord des conséquences économiques significatives (chute de l'activité des transports aériens, baisse du tourisme et du prix du pétrole) ; (...) elle aura aussi des conséquences en matière d'organisation (toujours en 2003, des mesures policières très rigoureuses ont été prises dans toute l'Asie ; l'Organisation mondiale de la santé a mis en place des procédures d'alerte à l'échelle planétaire (...).

Et, même si, comme il faut évidemment l'espérer, cette crise n'est pas très grave, il ne faudra pas oublier, comme pour la crise économique, d'en tirer les leçons, afin qu'avant la prochaine - inévitable - on mette en place des mécanismes de prévention et de contrôle, ainsi que des processus logistiques de distribution équitable des médicaments et de vaccins. On devra, pour cela, mettre en place une police mondiale, un stockage mondial et donc une fiscalité mondiale. On en viendra alors, beaucoup plus vite que ne l'aurait permis la seule raison économique, à mettre en place les bases d'un véritable gouvernement mondial. C'est d'ailleurs par l'hôpital qu'a commencé en France, au xviie siècle, la mise en place d'un véritable Etat.

Je vous laisse réfléchir sur le parallèle qui s'impose avec la gestion globalisée de la crise aujourd'hui, le transfert du pouvoir réel du niveau national à un niveau supranational, je vous laisse réfléchir à cet impératif sanitaire qui écrase toute morale, toute liberté, à cette police globale qui écrase nos libertés individuelles, à cette destruction de notre civilisation et de notre humanité "pour notre bien". Et surtout avec le consentement d'une grande partie de la population. De cette population qui a été mise en état de choc. De cette population qui a peur. De ces hommes et ces femmes qui ont tellement peur de la vie, qu'ils sont prêts à l'abandonner entre des mains inconnues, parce qu'ils sont déjà prêts à la mort.

 

 

5 commentaires:

  1. Jacques Attali 05/2000"in liberation"De plus, l'Internet représente une menace pour ceux qui savent et qui décident parce qu'il donne accès au savoir autrement que par le cursus hiérarchique.Le virtuel deviendra la norme de la classe moyenne, et le réel le signe du luxe."Quel rapport avec le covid?? Si la classe moyenne est réduite a néant :que reste il? les 10% les plus riches et la plèbes = que faire de la plèbe a l'heure des robots drones etc? réduire la plèbe qui devient alors qu'un coût. vous avez dit cynique? et si vous n'aviez juste envie de ne pas voir.ces propos n'engage que moi

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  2. Bonsoir
    L'opération actuelle est planifiée depuis un moment, complètement faussaire comme le démontre la vidéo suivante : https://www.facebook.com/groups/313397207243651/permalink/320963106487061/?sfnsn=scwspwa

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  3. Voilà qui est fort bien dit.
    Le problème (majeur) que n'a pas vu Attali (mais finalement a-t-il vu grand chose?) est que, entre 2009 et aujourd'hui, le monde a changé. On assiste au délitement de l'occident et à la montée en puissance irrésistible de l'Asie.

    Je suis effaré par deux choses: la première est effectivement l'impact de la peur sur les populations occidentales, du moins celles qui ont été les plus perméables aux délires des bobos encadrés par des sociologues d'opérette, quoique avec une part non négligeable de cerveaux amollis (Ah! le pain et les jeux).
    On notera que les USA sont peut-être le pays occidental qui sera le premier à évacuer cette folie.

    L'autre point est encore plus surprenant: l'arrogance et le manque d'un minimum de vision de l'évolution probable du monde de la part des dirigeants occidentaux (tellement à côté de la plaque qu'ils ont rejeté la Russie, accélérant ainsi leur propre déchéance). Comme je viens de le dire c'est l'Asie, plus exactement la Chine et la Russie, peut-être aussi l'Inde, qui vont sinon diriger du moins mener le monde de demain. Sur ce plan l'Allemagne joue un rôle de prédateur sur l'Europe qui pourrait bien se concrétiser quand les âneries davossiennes seront balayées par la réalité (d'où les appels du pied russes avec les NS et chinois avec le développement systématique de la route vers l'Allemagne, et non vers l'UE).

    Quand on voit ce qui est annoncé par le Davos et le livre de Schwab, c'est du niveau maternelle (comme Attali du reste): les gus sont incapables de voir qu'ils sont seuls dans leur élucubrations, et que les pays occidentaux ont perdu leur prééminence: la messe est dite. Il est loin le temps où les occidentaux se gargarisaient de ce que, grâce au train de la mondialisation, ils monopolisaient la recherche scientifique et la conception de produits pendant que la piétaille asiatique fabriquait selon leurs besoins voire leurs envies.
    La mondialisation est allée trop loin (tout comme la folie covidienne actuellement): on a laissé détruire (ou même délibérément et stupidement détruit) le haut niveau d'enseignement qu'était le nôtre en sciences dures qui permettaient encore le fonctionnement du système, de sorte qu'aujourd'hui ce sont les chinois qui déposent le plus de brevets dans ces domaines et n'ont plus besoin des technologies occidentales (à part une seule: celle de la fabrication des puces à très faible dimension, ce qui explique que les chinois ne laisseront jamais partir Taiwan et TSMC).

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  4. Aucun des pays occidentaux n'a un gouvernement à la hauteur de la situation. Au niveau supranational, c'est pire et on le voit avec la Commission de Bruxelles. Comment diriger le monde si on n'est pas foutu de gouverner localement ?
    Quand un pouvoir se retrouve sans contre-pouvoirs, quand la science perd sa conscience, alors c'est le début de l'Autoroute pour l'Enfer. Les Nazis l'ont empruntée une fois. On sait où ça mène et comment ça finit.

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  5. Ou plutôt... Ils sont prêts à ne pas vivre, par peur de la mort.

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