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jeudi 16 septembre 2021

Russie : la danse du Covid au somme de l'Etat n'empêche pas les coups de l'OMS



Sans grande surprise, l'OMS suspend la procédure d'agrément du vaccin russe Spoutnik V, histoire sans fin d'un conflit géopolitique évident. Et alors que l'agenda intérieur et international est extrêmement chargé, le Président russe, testé négatif et vacciné, se met en auto-isolement, en raison de cas dans son entourage. A part à servir d'instrument de chantage global, l'on en arrive à se demander vraiment à quoi sert ce vaccin en général ? En tout cas, un signal de faiblesse du pouvoir est clairement envoyé à un moment on ne peut plus inopportun.

Le vaccin sauve l'humanité d'un danger mortel, les non-vaccinés sont des parias qu'il faut écarter de la vie sociale, certains dirigeants au Canada et aux Etats-Unis n'ont pas de mots assez forts pour parler de ces inconscients égoïstes qui refusent la piquouse salvatrice.

Pourtant, dans ce consensus politico-médiatique intrusif, de nombreux détails surprennent. Et il est bien connu que le Diable se cache dans les détails ...

L'OMS, qui doit avoir pour priorité la santé de l'humanité (rien de moins, je vous assure) suspend la procédure d'agrément du vaccin russe Spoutnik V. Rien de personnel, rien de politique (que vous avez l'esprit mal tourné!), simplement lors de la tournée d'inspection, il semblerait que l'un des points de fabrication ne soit pas aux normes. Ah, les normes, que serait-on sans elles ! Et lorsque l'on veut absolument trouver quelque chose, en général, on le trouve.

En effet, fin juin le ministère russe avait assuré que les "experts" de l'OMS avaient contrôlé 4 des 7 lieux de production et avaient fait des remarques par rapport à l'un d'entre eux, des travaux de mise en conformité allaient être réalisés. Toutefois, souligne le ministère russe, cela ne remet pas en cause la qualité du vaccin. 

Donc, le vaccin nous protège sinon totalement du virus, il doit faire en sorte que l'on n'en tombe pas gravement malade. Une fois vacciné, dans la logique des choses, les "heureux vaccinés" ne doivent plus avoir peur du virus ni des vilains contaminés, puisqu'ils sont protégés. C'est tout l'intérêt de la chose ...

Vladimir Poutine vient de déclarer qu'il se met en auto-isolement quelques jours, car il a de nombreux cas de covidés dans son entourage ... Dans le détail, j'ai du mal à comprendre ... Il a été vacciné et testé négatif .... Alors pourquoi s'isoler ? Sur le plan sanitaire, ce n'est pas logique, si l'on pense que le vaccin est efficace comme affirmé. Autre question : d'où viennent tous ces contaminés, si tout l'entourage est vacciné ? Soit la vaccination n'est pas aussi répandue qu'annoncé dans les hautes sphères, soit elle n'est pas aussi efficace qu'annoncé officiellement ? Quelle autre possibilité pour expliquer la peur ? Si l'on s'en tient à des considérations strictement sanitaires, bien sûr.

A chacun de prendre ses décisions, mais les décisions de certains ont plus de conséquences que celle des autres ... En l'occurrence, au calendrier de la politique intérieure russe, les élections parlementaires vont commencer et les combats de couloirs se renforcent en sentant le vent faiblir. Au plan international, le calendrier est chargé et les vidéo-conférences ne sont jamais un signe de force, surtout lorsque l'on est le seul ... Ainsi, le Président russe interviendra à distance lors de la réunion de l'Organisation du traité de défense collective, qui est censé être l'équivalent de l'OTAN dans l'étranger proche de la Russie, qui se tient à Douchanbé au Tadjikistan en réel ce 16 septembre. La question de l'Afghanistan doit être au centre des discussions des dirigeants de la Biélorussie, de l'Arménie, du Kazakhstan, de la Kirghizie et de la Russie (qui, elle, sera représentée à distance). Nous ne sommes pas face à des bobos post-modernes (en tout cas, dans la grande majorité) et la position de la Russie, dont le Président "s'auto-isole" au cas où, est un signe de faiblesse, qui risque de porter sérieusement atteinte au moins à l'image du pays, sinon à ses intérêts et à son poids.



Le calendrier n'est pas des mieux choisi et une certaine concession à la danse globale covidienne ne rendra pas les instances atlantistes ni plus conciliantes envers le vaccin russe et donc l'extension de ses parts de marché, ni envers la Russie elle-même. L'histoire l'a déjà montré à de nombreuses reprises, le dernier (contre)exemple en la matière est Gorbatchev - même si lui, personnellement, il est vrai, a très bien survécu à la destruction du pays, à laquelle il a largement contribué. On espèrera que cette fois-ci, la situation est différente. 




6 commentaires:

  1. Bonjour, en parlant de la reconnaissance à géométrie variable du Sputnik:
    Il y a quelques jours à l'arrivée d'un vol Moscou/Paris, non seulement le Sputnik V n'est pas reconnu par la France mais refus du test PCR effectué en Russie donc la majorité des passagers a du refaire un test sur place et signer un document concernant la quarantaine (10jours), plus de 2 heures pour sortir de l'aérogare...
    Chypre de son côté reconnait les vaccins russes et chinois
    https://cyprusflightpass.gov.cy/en/vaccinated-passengers
    Pas étonnant donc de retrouver de nombreux touristes russes à Chypre...
    -------------------
    KG.

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  2. Avec presque un an de recul, on peut dire sur les vaccins anti-Covid que :
    - les vaccins russes à base de virus inactivés de synthèse à base d’ADN bénéficient d’un travail de recherche de long terme (Institut Gamaléïa) qui a débouché sur la production d’un vaccin anti-Ebola efficace et de quelques vaccins anti-Covid dont les données techniques sont inconnues du public en Occident ;
    - les vaccins occidentaux à base d’ARN ou d’ADN ont démontré une faible efficacité réelle (< 30%), une immunité qui ne dépasse pas 3 mois et des effets secondaires graves et importants en volume par rapport aux vaccins traditionnels développés ces 70 dernières années. Le travail de développement de ces vaccins qui a duré 3 mois a été clairement bâclé (voir le dossier d’homologation provisoire du Corminaty de Pfizer par l’EMA par exemple pour s’en convaincre).
    Si Poutine et son entourage ont été vaccinés, alors le fait que le Covid se répande au Kremlin nous indique soit que ces personnes n’ont pas été vaccinées, ou alors qu’elles l’ont été mais que le vaccin utilisé ne marche pas. La prise en charge en Russie des malades du Covid est royale comparativement à la France. En Russie, on peut être soigné avec de l’Ivermectine ou de l’hydroxychloroquine. Je ne m’inquiéterais donc pas pour les dirigeants russes.
    Par contre, il n’aura échappé à personne en lisant les medias occidentaux que tous les vaccins sur le marché ont dorénavant très mauvaise presse : vaccin d’AstraZeneca, vaccin de J & J, le récent prototype vaccinal en phase III de la société Valneva (start-up franco-autrichienne sise à Nantes), etc..
    Seul le vaccin de Pfizer trouve encore grâce aux yeux des médias et des organismes de santé supranationaux. Inutile de faire un dessin : Pfizer essaie de se créer un monopole sur ce marché mondial pour mieux imposer son vaccin et ensuite nous vendre des pilules à avaler à prendre tout au long de sa vie. A la limite, je dirais que cette maladie a été créée de toute pièce pour pouvoir satisfaire une besoin sanitaire avec le premier truc venu bricolé à la hâte sur un coin de paillasse pour ensuite faire des milliards de dollars de bénéfices. Maximiser ces bénéfices revient à s’installer en leader monopolistique sur ce marché. C’est de la stratégie marketing de base facile à repérer quand on connaît un peu le fonctionnement des multinationales anglo-saxonnes de l’intérieur.

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  3. pourquoi un auto-confinement ?
    pour intervenir à distance lors de la réunion de l'Organisation du traité de défense collective ?

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  4. Au goulag médisant(es) ! Mdr
    Ce n'est pas difficile à comprendre : le président Poutine est cas contact et respecte la procédure d'isolement en pareil cas.
    Et cette procédure fait sens même quand on est vacciné puisque les "vaccins" n'empêchent précisément pas la propagation du coronavirus.
    Si vacciné, le président Poutine a peu à craindre du coronavirus, il ne veut pas à être responsable de l'avoir transmis à des interlocuteurs non vaccinés qui pourraient en souffrir gravement, voire en décéder (ce qui nuirait aussi gravement à son image et à la Russie).

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    1. Dans votre logique, si on est testé négatif (donc pas malade, même "sans symptômes") on se confine quand il y a des malades autour de soi ... Soit, dans ce cas, il vaut mieux s'enfermer immédiatement dans un mausolée, il y a encore moins de risques ... En fait, il faut mettre tout être humain, enfin tout corps humain, dans une bulle, comme ça personne ne sera "responsable" de rien ... Idée géniale

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    2. très bien répondu. cette mascarade ne répond.a aucune.logique médicale, elle cache autre chose...à suivre

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