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lundi 25 octobre 2021

Philippot entre en campagne ... parce que la France n'est pas la Chine


Alors qu'il est devenu la figure emblématique de la levée populaire française contre cet étrange régime, empruntant autant au carcéral qu'à la fantasmagorie, Florian Philippot est tenu à distance des médias. Il est vrai que son discours dérange : contre l'oligarchie mondialiste, pour un retour à la souveraineté sans concession, pour la résurrection de l'esprit de la France, la France qui ne peut être que libre. Il a lancé sa campagne pour les présidentielles sur le mode de la rupture idéologique : aux Français de faire leur choix et de prendre leur responsabilité - cette fois, ils ont le choix.

La France n'est pas la Chine, elle n'en a ni la vocation, ni le désarroi. Les évidences étant à ce point embrumées ces dernières années, qu'il est bon de le rappeler. La France est le pays des libertés, elle doit les retrouver, elle doit se retrouver.


Le traitement médiatique de l'entrée en campagne de Philippot souligne toute l'ambiguïté de nos médias, devant garder autant que cela ne gêne pas la ligne du Parti l'illusion de l'objectivité : ils ne peuvent se permettre de médiatiser une figure qui est dans l'opposition idéologique.

Car toute la difficulté pour Philippot réside en son positionnement : il ne remet pas en cause un détail, mais le principe. A l'inverse de Zemmour, qui ne remet pas en cause l'appartenance de la France dans l'UE, mais promet une discussion, devenant en cela une opposition très commode, qui pourrait même remplacer Marine Le Pen petit à petit, Philippot s'attaque aux fondements de l'aliénation globaliste de la France, aliénation, qui la fait couler toujours plus profondément.

Sortie de l'UE, sortie de l'OTAN, sortie de l'OMS, autrement dit, il veut la sortie des organes de gouvernance globalisée. Il affirme ainsi sa volonté de briser les entraves du pays, car l'on ne discute pas du desserrement des liens pour se libérer, il faut les briser. Un homme libre n'est pas entravé sur une galère, un pays non-plus. C'est le seul moyen de retrouver durablement nos libertés, de ne plus voir revenir l'ombre glaçante de ces mesures carcérales de surveillance et d'enfermement.

Mais il est évidement, que cela ne peut pas se passer sans difficultés, sans efforts et sans soutien populaire et médiatique. Le soutien populaire potentiellement est là, quand on voit la masse toujours grandissante de personnes dénonçant ce système globaliste liberticide. Alors, l'on peut lire dans Libération, cette poussée de dédain dénigrant les personnes présentent lors du meeting de Philippot, amusant de la part d'un média portant ce nom :


Le système politique a l'habitude de gérer les oppositions politiques, celles qui ne remettent pas en cause les dogmes, mais qui contestent les moyens de leur mise en oeuvre. Elles permettent de maintenir l'illusion. Le danger représenté par les oppositions idéologiques est toujours existentielle pour tout système de pouvoir, car c'est son existence même sous cette forme qui est contestée. 

Le combat va être rude : ce serait bien la première fois qu'un changement de paradigme idéologique pourrait avoir lieu, contre la vague générale, de manière institutionnelle ... En tout cas, les Français ont le choix.










7 commentaires:

  1. Et comme depuis 40 ans, ils continueront à faire le mauvais!!!

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  2. Il a raison sur le fond, comme Asselineau d'ailleurs mais il ne faudrait pas qu'ils enlèvent les 2-3 % à Zemmour qui l'empêcheraient d'être au second tour. Ce dernier est me semble-t-il le seul à pouvoir vaincre Macron.

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    1. Chère Madame ou cher Monsieur,
      Asselineau, que vous connaissez donc, a pourtant déjà dit à plusieurs reprises qu'il ne fallait pas confondre élections présidentielles et tiercé...
      En d'autres termes, ce qui est attendu des Français, lors d'une élection, n'est pas qu'ils votent pour celui/celle qu'ils pensent capable de gagner la course, mais pour celui/celle dont les idées leur conviennent. C'est là que réside toute la différence entre un billet de l'ex-Française des jeux, et un bulletin de vote.
      Si vous aimez les idées d'Asselineau, votez Asselineau sans hésitation (ou à la rigueur Filippot, talentueux - et plus "sexy" - plagiaire).
      Si vous aimez les idées de Zemmour, qui sont radicalement différentes (non au frexit), alors votez Zemmour.
      Mais ne venez pas nous suggérer de voter pour un candidat aux idées contraire aux nôtres, parce qu'il serait "le seul à pouvoir battre Macron" ! On serait bien avancés si jamais il le battait !
      Hypothèse des plus improbables d'ailleurs, la véritable nature de la candidature Zemmour relevant de l'opposition contrôlée, chargée de rassembler tous les mécontents irréfléchis du régime Macron sous une même bannière racialiste, pour mieux les faire cocus entre les deux tours en se sabordant volontairement - comme aux précédentes élections M. Le Pen - afin de laisser le champ libre au candidat du système.

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    2. Excusez moi M UPR, mais moi, mon pére m'appris que l'on devait voter pour " le moins pire", et ça en patois. Sachant que même l'homme providentiel fini en gros ventru prétentieu. A part les saints, mais ceux là parlent avec l'au delà.

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    3. Il y a plein de façons de voter, en voici quelques une en vrac :
      1 – Je ne comprends rien à la politique, aux élections, et aux candidats, mais je sais qu’il faut aller voter, alors je prends un bulletin au pif ou je vote blanc en mettant plusieurs bulletins dans l’enveloppe.
      2 – Je suis une personne âgée, je ne comprends rien aux élections, mais mon fils qui est très intelligent et qui comprend tout le baratin des hommes politiques à la télé m’a conseillé de voter pour le candidat Tartenpion.
      3 – Je suis jeune, les hommes politiques sont des vieux croûtons, je vote pour la jeunesse, et de préférence pour les écolos car je veux sauver la planète.
      4 – Je suis un intellectuel, je me tiens au courant de la vie politique de mon pays, j’ai lu toutes les professions de foi, et je vote pour celui qui présente les idées, la stratégie, et le plan d'action les plus proches de ce que je pense.
      5 – Je n’aime pas perdre et me faire passer pour un blaireau si je vote pour le candidat qui ne sortira pas gagnant, alors quoiqu’il arrive, je vote pour celui qui a le plus de chances de gagner.
      6 – Pour moi, il est hors de question de voter pour un homme politique qui est mal habillé et qui ne sait pas bien s’exprimer car il doit incarner la France, alors je vote pour celui qui présente bien, qui parle bien, et qui sait se faire respecter..peu importe ses idées et son programme.
      7 – Je suis un rebelle, je ne vote jamais pour quelqu’un mais toujours contre quelqu’un...et justement l’actuel locataire de l’Elysée m’insupporte, alors je vais voter pour celui ou celle qui a le plus de chance de le contrer, même si ce challenger ne représente pas ma façon de penser.
      8 – Je suis très malade et mes enfants vont voter par procuration pour moi. Je ne sais pas pour qui ils vont voter, mais je leur ai donné carte blanche.
      Etc.

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  3. Écoutez plutôt ce discours pour en savoir plus, beaucoup plus...
    https://youtu.be/X_uh9-pcII4

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  4. Julien Dray disait fièrement sur Cnews : « je suis patriote mais pas nationaliste ! ». Intrigué par une telle connerie, j’ai regardé le dictionnaire :
    - Nationalisme : « Courant de pensée fondé sur la sauvegarde des intérêts nationaux et l'exaltation de certaines valeurs nationales ». De ce point de vue, les Américains, les Chinois, les Russes, les Britanniques, les Allemands, les Polonais, etc. sont nationalistes. Ils font passer la défense de leurs intérêts nationaux avant toute chose.
    - Patriotisme : « Attachement profond et dévouement à la patrie, souvent avec volonté de la défendre militairement en cas d'attaque extérieure ». En cas de guerre, les Français doivent prendre les armes. Ca déplaît à ceux qui n’ont rien dans le slip et qui se réfugieront à l’étranger au moindre pépin.
    Donc, si on résume, on a deux grands courants de pensée qui traversent toutes les organisations politiques :
    1- On a les mondialistes comme toute la gauche française, y compris et surtout les écologistes, et une grande partie de la droite, pour qui le nationalisme est synonyme de route vers l’enfer, la justification étant le IIIème Reich et le national-socialisme allemand des années 30. Ces gens-là rejettent la défense des intérêts nationaux. Ils sont prétendument dans la philosophie des lumières, où la France doit apporter l’esprit révolutionnaire et les droits de l’Homme partout sur la planète. Bref l’arrogance classique des élites frenchy.
    2- On a les autres, les patriotes qui sont peu nombreux, la patrie étant devenue une notion abstraite, ringarde et diabolique, surtout depuis que le service militaire a été supprimé... ce que je peux comprendre, j’ai été moi-même anti-militariste par ignorance avant de faire mon service national où l’on m’a expliqué à quoi servait l’armée et l’importance qu’elle avait en temps de paix : j’ai non seulement constaté qu’il y avait 20 % d’analphabètes dans les années 80 chez nous en France, ces personnes à qui on ré-apprenait la lecture et l’écriture pendant leur service national, mais j’ai également vu que les parents dans leur majorité ne savent pas éduquer leurs mômes, et c’est l’armée qui les remettait dans le droit chemin, pour le plus grand plaisir de ces parents qui venaient nous offrir des cadeaux en remerciement. Les trafics et bagarres en tous genres dans les banlieues pauvres avec des enfants d’immigrés étaient infiniment moins nombreux quand le service national existait, et les jeunes de l’époque avaient encore du respect pour la police, la justice, les pompiers, les enseignants, et les soignants. Aujourd’hui, ils crachent dessus et reprennent la propagande anti-française relayée mondialement par les réseaux sociaux. La France n’est plus un creuset d’intégration respecté, c’est devenu le paillasson des états étrangers corrompus.
    La dissolution de la France dans l’UE est clairement une victoire du mondialisme sur le nationalisme.
    Florian Philippot est un patriote nationaliste qui a compris tout cela, qui l’explique factuellement et cela plaît au Français. Il ne passera pas le premier tour des présidentielles, les Français avec Macron ont pigé qu’en politique, il faut avoir un minimum de cheveux blancs, mais ses voix se reporteront sur Marine Lepen, si elle arrive au second tour. C’est le retour de balancier du référendum sur le projet de traité européen de 2005 pour lequel les Français ont dit non et que Sarkozy, un sioniste d’origine aristocratique hongroise vendu aux intérêts américains, a imposé aux forceps. Le vrai problème derrière tout cela, est que les Français ne savent pas voter. Cela me rappelle cette citation de l’Américain Mencken : « La democratie est une croyance pathétique dans la sagesse collective de l’ignorance individuelle ». Mais on n’a encore rien trouvé de mieux que la démocratie.

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