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mercredi 14 décembre 2022

Conflit en Ukraine : Les Pays-Bas se proposent d'héberger un Tribunal spécial pour juger la Russie


La question de la judiciarisation de l'accusation politique portée par les pays de l'Axe globaliste contre la Russie se précise de jour en jour. Avec la difficulté de trouver une plateforme conforme au droit international, la résolution de la question semble se diriger vers l'instrumentalisation de la justice nationale, "en accord" avec l'ONU. Même si le cadre juridique est chancelant, il serait naïf de prendre ces initiatives à la légère et de tout réduire à la communication. L'Axe est en guerre et développe ses attaques sur tous les fronts, notamment celui de la justice internationale.

Il y a quelques jours de cela, nous avions déjà écrit un texte sur l'accélération des préparatifs de mise en place d'une juridiction contre la Russie et ses dirigeants, qui devront être reconnus coupables pour le conflit en Ukraine (voir notre texte ici).

Il est vrai que l'Axe globaliste a du mal à établir, en conformité avec le droit international, le lieu du champ de bataille juridique. Heureusement, la Russie est sortie du Conseil de l'Europe, ce qui ferme la porte. Comme elle n'a pas reconnu la compétence de la CPI, celle-ci est très limitée. Et comme l'Axe a choisi le crime d'agression, de toute manière, il n'est pas de la compétence de la CPI. Manifestement, il n'a pas été possible de s'appuyer sur une véritable incrimination, à savoir le crime de guerre ou le crime contre l'humanité, au-delà des grandes déclarations médiatiques.

Si ces pays veulent mettre en place un véritable tribunal international ad hoc pour l'Ukraine, sur le modèle yougoslave, ils ont besoin de passer par le Conseil de sécurité de l'ONU, où la Russie a toujours le droit de veto, malgré les différentes attaques portées contre cette institution.

Les instances européennes ont donc incité les pays membres à passer à la vitesse supérieure et à prendre sur eux la responsabilité juridique de ce procès politique, en mettant en ordre leur législation nationale s'il le faut. La compétence universelle reste l'arme juridique la plus simple et la plus efficace à mettre en place, qui consiste à reconnaître la compétence de juridictions nationales pour des crimes graves et déterminés commis sur un autre territoire par d'autres ressortissants. Toutefois, l'encadrement juridique est parfois serré, comme en France, pour éviter de jouer au "gendarme démocratique du monde" et empêcher le déficit de légitimité des tribunaux pour ces missions divines. Qu'à cela ne tienne, nous ne sommes plus à l'époque de la légitimité, il faut agir et les instances européennes exigent des pays européens qu'ils accélèrent le processus :

"Le 9 décembre 2022, le Conseil de l'UE a adopté ces propositions et a invité tous les États membres à permettre l'exercice d'un tribunal ayant une compétence universelle ou une compétence nationale(nouvelle fenêtre) afin de garantir le succès des enquêtes et des poursuites sur les crimes de guerre commis par la Russie en Ukraine."

Ainsi, les Pays-Bas proposent d'héberger chez eux un Tribunal spécial pour juger des crimes d'agression de la Russie en Ukraine, puisque comme chacun le sait, c'est la Russie qui a lancé en 2014 l'armée ukrainienne et les groupes néonazis contre la population ukrainienne, c'est elle qui forme, équipe et finance l'armée ukrainienne depuis la chute de l'Union soviétique et c'est encore elle qui a obligé les autorités ukrainiennes post-Maîdan à adopter des lois liberticides, contraires aux principes européens. Donc, dans la logique Novlangue de ces élites globalistes, c'est bien la Russie l'agresseur ...  

Le ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas a fait cette annonce dans les médias nationaux, en réagissant à la résolution adoptée en ce sens par la majorité des députés hollandais. Puisqu'il n'est pas possible de mettre en place une juridiction internationale sous l'égide de l'ONU, il est tout à fait possible d'engager le droit national et de prévoir une collaboration, qui juridiquement n'oblige pas un vote du Conseil de sécurité. 

Le champ de bataille se précise, voyons quelle sera la réaction de la Russie, puisque celle-ci a déjà perdu de nombreux mois à ne faire que de la comm et à renvoyer les criminels et néonazis à la maison, dans une succession d'échanges de prisonniers, parfaitement soutenus, et pour cause, par les instances de l'Axe globaliste.

6 commentaires:

  1. En Ukraine, les partis d'oppositions, leurs journaux ont été interdits, les opposants politiques internés, les livres écrits en langue russe brûlés et les monuments à la gloire de poètes russes détruits. Maintenant ce sont les lieux de cultes orthodoxes qui sont fermés et perquisitionnés par la police politique du dictateur à la solde de l'Axe globaliste et les fidèles empêchés de prier, et demain persécutés. Il s'agit bien de soumettre tout un peuple aux hyper nationalistes, où foisonnent d'authentiques nazis, pour y éradiquer la civilisation russe. Tout cela dans l'indifférence complice des pays occidentaux chantres des droits de l'hommisme vendus à l'empire du mal et du mensonge !
    Ce procès que veulent intenter les maîtres de l'empire sera de la même veine. Il s'agira de diaboliser un immense pays européen, la Russie, ses dirigeants et un peuple de 150 millions d'âmes, innocents de tous les crimes qu'on lui reprochera, mais coupable d'exister, d'avoir porté secours à des Ukrainiens russophones et des Russes persécutés et massacrés depuis 8 ans, coupable de proposer aux peuples du monde multipolaire quelques secours contre les invasions de l'empire - en Syrie, en Arménie, et ailleurs - et une alternative économique et financière avec les BRICS. On a du mal à imaginer un tel scénario autrement que dans un vaste plan de l'Axe globaliste d'affrontement des pays du monde multipolaire.

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  2. Même résultat que la SDN: quand l'organisme est corrompu il devient inutile et sans aucune importance.
    Le message va être parfaitement reçu dans les pays qui en avaient déjà marre de l'impérialisme arrogant et sans droit des américains et de leurs valets européens.

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  3. Etant praticien du droit moi-même, je peux témoigner en connaissance de cause du peu de fiabilité de ce concept typiquement occidental. Le droit c'est un ensemble de règles qui fait système, et la cohérence logique du système, veau d'or du rationalisme occidental, n'a rien à voir avec la notion intuitive du bien et du mal. Le droit est donc voué à devenir un instrument au service de la force lorsque sa logique prétend s'imposer sur le bon sens et l'intuition toute culturelle de ce qui est juste et de ce qui ne l'est pas. Bref, le droit n'a de valeur que par rapport à une certaine culture, à des us et coutumes toujours relatifs à telle ou telle nation, fussent-ils partagés par toutes. La justice internationale, elle, prétend valoir universellement, c'est-à-dire absolument. Il s'agit donc d'une escroquerie intellectuelle dont les partisans sincères et désintéressés sont des fanatiques plus ou moins avoués de l'impératif catégorique kantien, cette chimère délirante et mortifère qui finira comme Roland Freisler, sous les bombes du plus fort.

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  4. C'était plus que probable depuis un moment déjà, la question qui se pose: pourquoi ont-ils tardé à ce point? Peut être des approches divergentes sur la forme, mais non sur le fond.
    Les Russes qui n'ont ni la volonté de vaincre, ni celle de combattre de façon déterminée finiront sur les bancs de ce tribunal.
    A commencer par les soldats et les officiers capturés.
    Poutine le trouble, a des décidé de libérer les fachos d'Azov, qu'à cela ne tienne ; l'axe (j'aime bien cette expression), jugera ses troupes au cours de procès publics humiliants.
    Carton plein la Russie.

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  5. Comme vous dites !
    Quelle sera la réaction de la Russie.
    Par contre, si ces pays pensent que le TPI pour la Yougoslavie est un succès, il n'en sera pas de même avec la Russie.
    On attend de la Russie un tribunal pour les crimes de l'Ukraine.

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  6. Ce tribunal serait un clône de celui créé pour légitimer le crime que fut la destruction de la Serbie il y a plus de 30 ans.

    Le Kosovo, province de la Serbie, est à nouveau en danger, où plutôt ce qui en subsiste, dont le centre de sa spiritualité, avec d'innombrables cathédrales, églises et monastères, en grande partie détruits par les Islamistes venus d'Albanie. La stratégie de Washington fut d'utiliser la haine historique des Albanais, islamistes, contre les Serbes lors de la destruction de la Fédération de Yougoslavie, pour y installer un poignard de l'Empire au coeur de l'Europe orthodoxe.
    Ce crime fut semblable à celui commis ensuite par l'empire dans la province ukrainienne de la Russie, devenue l' Ukraine : chasser les Russes ( devenus des Ukrainiens russophones ), en utilisant la haine de prétendus nationalistes uktainiens, mafieux et nazis, pour placer un poignard contre le flanc de la Russie.
    La petite Serbie fut évidemment écrasée, la grande Russie a réagi, tardivement, pour sauver son peuple et écarter le poignard.
    L' Empire voulait traiter la Russie comme il traita la Serbie, et utiliser les Ukronazis comme il utilisa les Albanais. Et dans ces deux guerres, les pays de l'Europe de l'ouest se mirent au service de l'Empire du mal - reniant leurs valeurs civilisationnelles - jusqu'à vouloir créer, aujourd'hui, une réplique du premier TPI qui fut une farce tragique.
    L'histoire ne repasse pas les mêmes plats, mais les recettes sont réutilisées. Les dirigeants russes, civils et militaires, doivent penser au terrible sort que fit le premier TPI aux dirigeants serbes qui résistèrent au Nouvel ordre mondial. De quoi peut-être les secouer suffisamment pour se sortir fin de la "comm".

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