Réponse du berger à la bergère ... Alors que les avoirs russes sont gelés en Europe et aux Etats-Unis, que l'Ukraine nationalise les biens des personnes qu'elle considère "pro-russe", la Russie ne reste pas sans réagir et viens d'envoyer un signal intéressant : plus de 700 biens mobiliers et immobiliers, appartenant à des oligarques et politiciens ukrainiens, ont été nationalisés en Crimée. Ils seront bientôt mis en vente.
Le 19 octobre 2022, le Parlement de Crimée a adopté une loi reconnaissant la possibilité de nationaliser au niveau de la République de Crimée les biens appartenant à des ressortissants des pays inamicaux et entrant dans la propriété de ces pays. Il s'agit des biens fonciers (immeubles, maisons, terres, etc.) et des biens mobiliers, qui étaient en leur propriété au 24 février 2022.
Sont notamment concernés par la loi Rinat Akhmetov (oligarque), Igor Kolomoïsky (oligarque), Arseny Yatseniuk (Premier ministre après le Maïdan), Nestor Chufritch (député), Sergueï Taruta (oligarque, gouverneur de la région ukrainienne de Donetsk à partir de 2014).
Selon le speaker du Parlement, Vladimir Konstantinov, il s'agit de différents biens comme "des terres, divers bâtiments et locaux, des constructions en cours, des entrepôts, etc.". Ces biens doivent être évalués au prix du marché et puis mis en vente. L'argent ainsi récolté ira directement pour soutenir l'Opération militaire.
Selon lui, il est important de faire passer le message, que l'on ne peut pas agir contre la Russie tout en continuant à y gagner de l'argent :
"Bien sûr, ceux qui gagnent de l'argent en Crimée et le dirigent contre nos citoyens, nos soldats, n'ont aucun principe et aucun sens moral. Mais il est également important que les oligarques, qui mènent leurs affaires de cette manière, soient conscients que chez eux, sur le territoire de l'ancienne Ukraine, l'économie n'existe plus, ils l'ont enterrée. Et ici, dans une région russe en plein développement et prospère, ils ne dédaignent pas de sucer de l'argent. Maintenant, pour eux, c'est l'une des rares sources de revenus. Mais elle est déjà bloquée pour beaucoup"
Pour Konstantinov, l'intérêt est également de transmettre les biens dans la propriété de ceux qui veulent développer la Crimée ... et non pas la bombarder. En tout cas, cette mesure s'aligne sur la pratique occidentale et peut constituer un premier signal, pour ceux qui soutiennent activement la guerre contre la Russie, tout en voulant continuer à y tirer leur profit.
En marge de l'article , avec seulement le mot Crimée comme commun dénominateur, un avis de Scott Ritter retransmis par Boris Karpov ce jour . AR affirme que le désir de Crimée n'est pas ukrainien mais américain à cause de l'importance d'Odessa dont la prise vitale est le but caché.
RépondreSupprimerOdessa n'est pas en Crimée, mais Sébastopol oui.
SupprimerOdessa était une ville fondee par la Russie
SupprimerSur le plan juridique, il est délicat de confisquer les actifs russes car cela enverrait un signal très négatif aux marchés financiers hors UE qui retiraient immédiatement leurs investissements puisque la confiscation revient à nier le droit de propriété. On parle donc de "gel des avoirs russes" qui sont très conséquents (eh bien non Monsieur Robinette B., la Russie n'est plus un pays du tiers-monde comme il y a 20 ans). La Banque Nationale russe a au bas mot 300 milliards d'USD d'actifs financiers placés en devises occidentales à la BCE (on m'a dit 650 en intégrant les placements aux USA, au CW et au Japon, mais cela reste à démontrer, il y a un flou soigneusement entretenus sur ces montants) : https://www.lesechos.fr/monde/europe/lunion-europeenne-face-au-casse-tete-des-avoirs-russes-geles-1907034.
RépondreSupprimerSi on rajoute à cela les avoirs d'oligarques russes en France par exemple (https://www.capital.fr/economie-politique/guerre-en-ukraine-la-france-a-immobilise-237-milliards-deuros-dactifs-russes-1433758), alors comme l'indique Konstantinov, il y a matière à sucer beaucoup d'argent.
En ce qui concerne la Crimée, les avoirs ukrainiens sont infiniment moins gros même si le montant global en est encore inconnu. Je me demande comment sur le plan de la réglementation internationale, la Russie justifie une nationalisation pure et simple de ces biens, elle qui est très à cheval sur le respect du droit international.
De quel droit international parlez-vous alors que l'on sait très bien que des organisations comme l'ONU, l'OMS et tant d'autres sont corrompues et contrôlées par les États-Unis? La « nationalisation d'actifs » est un outil nécessaire quand le « libre-marché » sans aucune morale tue la concurrence loyale. Il ne faudrait pas confondre « défense des intérêts nationaux » et « droits de propriété ».
SupprimerTapez "nationalisation d'actifs et droit international" sur un moteur de recherches. Faites ensuite une synthèse de vos recherches. Peut-être pourriez-vous face à cette question juridique éminemment complexe (qui pourrait occuper des étudiants en thèse pendant quelques quelques années) trancher ce sujet. Mais le faire avec une déclaration péremptoire non argumentée nous indique que vous êtes de toute évidence soit un idiot ignorant, soit un idéologue aveugle, et dans le pire des cas un trolleur de très bas niveau. Dans tous les cas, si le ridicule tuait, vous seriez mort mille fois.
SupprimerInsulter les gens et les traiter d'idiots ignorants ou d'idéologues n'est pas une façon polie de répondre. Cela en dit long sur votre personne. Je n'ajouterai rien de plus.
SupprimerLes Russes vont se faire voler leurs avoirs et leurs intérêts seront attaqués partout dans le monde.
RépondreSupprimerSi cela n'a pas encore été achevé, c'est qu'on espère encore retourner les "Russes" fortunés contre le régime en place, surtout à la faveur de revers militaires.
Une fois qu'ils auront perdu tout espoir de révolution interne, ils prendront tout.
Les choses sont claires, certains se perdent dans des circonvolutions tourmentées qui les égarent.
Et les avoir de Zelenski ,ne sont pas confisqués?
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