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mardi 28 mars 2023

Covid contre révolution en France : deux mythes s'affrontent aujourd'hui


Face à la montée de l'impopularité de Macron, l'on nous ressort le Covid, dont les épidémies sont décidément toujours à propos. Opposer un virus politique à un soulèvement, qui n'est pas encore politique, est parfaitement dans l'air du temps. Pour autant, peut-on réellement parler d'une révolution en France, j'entends une révolution qui serve les intérêts nationaux, qui ne débouche pas sur un scénario géorgien, voire ukrainien ? C'est une question à sérieusement et froidement analyser avant de s'emballer pour une VIe République parlementaire, quand l'on voit le travail de destruction réalisé par nos parlementaires ces dernières années. 

La réforme globaliste des retraites a été la goutte d'eau, qui fait déborder le vase de la patience populaire. Les manifestations s'enchaînent et la violence policière se déchaîne. Des groupuscules dits policiers, les Brav-M, détiennent tous les records en la matière et semblent agir sur ordre de justement faire monter le mécontentement populaire, plus que de restaurer l'ordre social.



Sans surprise face à un tel comportement, ils concentrent le rejet populaire et une pétition réunissant déjà plus de 100 000 signatures, exige la dissolution de ce groupuscule aux méthodes d'un autre temps ... 
"L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie de 17 enquêtes judiciaires depuis la première journée de mobilisation. La pétition demandant la dissolution de la très controversée Brav-M, mise en ligne sur le site de l'Assemblée nationale, approchait lundi soir le seuil des 100 000 signatures."

Le dispositif policier rappelle celui des Gilets Jaunes et le traitement de la question aussi. Pour éteindre le feu médiatique, puisqu'il n'est pas question pour Macron de céder sur le fond de sa politique globaliste, nous avons droit au retour de la baguette magique covidienne. La peur irrationnelle de la santé inculquée depuis trois ans doit dépasser le ras-le-bol de la dissolution de la France.


Le mot de "révolution" est sur toutes les bouches :


Les symboles sont repris :



Macron n'est pas, cette fois, particulièrement soutenu par les médias, ni à l'intérieur du pays, ni à l'extérieur. Or, croire, tout à coup, en l'indépendance des médias en France, de ceux-là mêmes qui diffusent toujours la "bonne" information, c'est-à-dire celle qui est attendue d'eux, serait un peu naïf.

Pourtant, l'on sent que tout est fait pour pousser les gens à aller "jusqu'au bout", réveillant le malaise social des Gilets Jaunes. Or, que signifie ce "jusqu'au bout" ?

Le retrait de la réforme ? Le départ de Macron ? C'est possible. Mais pour qu'une nouvelle figure ne remplace pas celle-ci, tout en continuant la même politique globaliste, il faut être prudent. Soyons réalistes, la France ne dispose aujourd'hui d'aucune force politique systémique, qui ne soit apte à mener autre chose qu'au mieux une politique de compromis avec la globalisation. Aucune force politique, qui puisse remettre en cause cette ligne politique de dissolution de la France.

Donc, je reprends ma question : jusqu'à quel "bout" ?

Car sans véritable force politique nationale, il s'agit plutôt d'un scénario à la géorgienne (nullification institutionnelle sans implosion violente de la société) ou à l'ukrainienne (avec implosion violente de la société). L'ingénierie politique nous a déjà montré ces schémas, selon lesquels des dirigeants conduits à commettre une politique, puis lâchés et conduits, comme attendu, au départ. N'est-ce pas le cas ici ?

Le Financial Times s'interroge d'ailleurs ouvertement sur la question de savoir, si le moment n'est pas venu pour la VIe République en France. La raison est simple : la politique globaliste obligatoirement menée par les dirigeants nationaux des pays alignés conduit à la montée d'un mécontentement populaire, qui risque de déboucher sur l'arrivée au pouvoir d'une personnalité remettant en cause cette politique. Or, la constitution de la Ve République lui donnerait les moyens de gouverner, s'il en avait la volonté politique. Ceci est un véritable danger pour l'ordre global, d'autant plus qu'il devient difficile de trouver des figurants pour le poste, qui soient acceptables par la population - au moins lors de la campagne électorale. Il est donc urgent de mettre en place une VIe République, parlementaire, donc totalement contrôlable par les lobbies et les bureaux de consulting atlantistes, comme l'expérience le montre ces dernières années.

Les gens ne comprenant pas forcément les implications des mécanismes constitutionnels d'un parlementarisme en l'absence de véritables partis politiques nationaux, ils seraient même heureux, dans un premier temps, d'avoir obtenu une illusion de victoire et de pouvoir remettre en cause un système, qui ne leur convient plus. Il est fort possible, à en croire le Financial Times, que ce soit le pari fait par les globalistes, pour mettre ce qu'il reste de la France au pas et ne plus avoir à s'inquiéter de la farce des élections présidentielles, écrasant l'ombre de De Gaulle.

Sauf que le problème de la Ve République n'est pas institutionnel, il est politique. Ce n'est pas le problème de l'existence d'une fonction présidentielle forte le problème, mais de la personnalité qui occupe cette fonction et de la politique qu'elle mène. Une République parlementaire demande une forte culture politique chez les parlementaires pour fonctionner, sinon elle est prise en main de l'extérieur, car elle affaiblit totalement l'Etat de l'intérieur. Et en voyant le niveau de culture politique de nos parlementaires, leur docilité et leur corruption, l'on peut s'attendre à l'achèvement de la France dans une VIe République de ce type.

Il ne suffit pas de remettre en cause le système politique existant, encore va-t-il falloir défendre une vision de la France. Ce qui sera Ô combien plus difficile dans le contexte actuel. Mais ce combat est vital, si nous voulons éviter de tomber dans le piège d'une fausse facilité et survivre à la fois comme pays et comme civilisation.


16 commentaires:

  1. Excellent article qui va droit à l'essentiel. Tout y est dit.

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  2. "la France ne dispose aujourd'hui d'aucune force politique systémique, ..." C'est justement l'occasion pour une assemblée de tirés au sort de rédiger une constitution.
    https://www.espoir-ric.fr/

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  3. Tout a fait en accord, surtout qu'économiquement la France est un pays socialiste avec une économie administrée et bureaucratisée au dernier stade de la faillite alors que le peuple nourrit de mensonge croit qu'il vit dans un pays "ultra-turbo-liberal-capitaliste" avec un président au service de la "finônce apatride" alors que c'est un socialiste stupide du même acabit que Boris Elstine le liquidateur de l'URSS.

    En bref, le peuple complètement désinformé désire profondément plus de poison mondialiste. Plus d'état, plus de contrôle, plus de fiscalité, plus de régulation, plus de socialisme, plus d'écologisme, plus de scientisme et plus d'immigration.

    En réalité, les ultra-radicaux de gauche sont en lutte avec les socialistes bourgeois pour le pouvoir et le seul candidat vaguement à droite a fait 7% à l'élection.

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    1. Ieltsine et micron socialistes ???? Je suppose que c'est de l'ironie. Le petit pantin micron, qui suit scrupuleusement la feuille de route du WEF de Davos, a toujours été l'employé servile de Rotschild. Il est socialiste lui-aussi?
      Quant à croire qu'il y a une différence entre la gauche et la droite… Tous deux servent les mêmes intérêts exogènes et supranationaux.
      La France est certes un pays de structure plus ou moins socialiste, mais cela ne change rien au fait qu'elle s'est vendue à la finance apatride, qui, ne vous en déplaise, est une réalité. Rothschild et Rockefeller sont bien réels. Le 2e a même financé et lancé l'hypothèse escrologiste-climatiste. Et je ne parle pas des 3e et 4e Reich ou du nazitarisme covidiste qui sont des instruments d'enrichissement de la finance apatride…

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  4. La mise en place d'un euro numérique (piloté par la BCE) est annoncé pour la rentrée de septembre.
    De plus le principe d'un portefeuille d'identité numérique, vient d'être validé par le parlement européen.

    Le désordre actuel serait-il voulu pour mieux faire accepter par les Français, ces 2 instruments de contrôle ?

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  5. La flicaille française s'est toujours distinguée en la matière, il y a juste des périodes où ils tappent plus fort (je sens encore les bosses sur ma tête après que, en 68, je leur aie dit que j'étais étranger). Ça remonte au moins à la Restauration.
     
    Cela dit, pour admirer une VIe République parlementaire (sous sa forme dégénérée), il suffit de passer les Alpes. Seulement, là, le régime s'imagine que ce qui le sortirait du marasme, ce serait… le présidencialisme à la française. Qui, de fait, existe déjà en bonne partie: Mattarella, « réélu contre son gré », est là pour contrôler que tout s'écoule au gré des consignes atlantistes.

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  6. La Vème achève un parcours de plus de 2 siècles et en revient à son point de départ : la tyrannie exercée par la bourgeoisie, et de concert avec la banque américaine. Les Français de la Patrie traditionnelle subissent une double peine capitale.

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  7. qu'on est loin de la complexe simplicité de la souveraineté citoyenne d'Etienne Chouard

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  8. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  9. Je ne pourrais jamais m’empêcher de penser que la dissolution de l’Assemblée Par Chirac le 21 avril 1997, n’avait d’autre objectif que de faire coïncider le calendrier des législatives avec celui des présidentielles ... de 2002.
    La question est qu’en 1997 ... il était difficile d’y penser, on cherchait des explications à portée de mains sans voir aussi loin...
    « J’ai acquis la conviction qu’il faut redonner la parole à notre peuple... nous avons besoin d’une majorité ressourcée » dira-t-il aux français...

    Il n’y avait rien de vraiment crédible dans son message aux français, c’était très inconsistant. Certes Juppé n’était pas très populaire, mais entre remplacer un premier ministre, voir changer quelques membres du Gouvernement, et dissoudre l’Assemblée ... il y a un gouffre ! et comme un abus de pouvoir, car en dehors de l’impopularité d’une politique en cours rien de périlleux dans la politique française ne justifiait une telle mesure ... censée être tout à fait exceptionnelle !
    D’autant plus que la Droite disposait d’une majorité écrasante à l’Assemblée nationale !
    Dixième législature (1993-1997)
    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/cf/Assembl%C3%A9e_nationale_Xe_l%C3%A9gislature.png
    Décision qui provoquera la déroute de la droite :
    Onzième législature (1997-2002)
    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/62/Assembl%C3%A9e_nationale_XIe_l%C3%A9gislature.png
    La décision du quinquennat entrant en vigueur en 2002 finira de parfaire la « présidentialisation du régime » ... et d’enterrer les fondements de la V° république qui prévoyaient dans la Constitution de séparer les échéances de l’exécutif et du législatif.
    D’une certaine façon ... on peut dire que Jacques Chirac (conseillé par le très atlantiste Alain Juppé) en aura été le fossoyeur, et si ... cela était confirmé un jour par des archives, on pourrait parler clairement de forfaiture !
    Après les 5 années Jospin, Nicolas Sarkozy achèvera de "monarchiser" la République..., le Premier ministre censé jusque là être le chef du gouvernement, se retrouvera sur un strapontin, aux côtés d'un hyper président de la République...


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    1. En effet, avec l'UE, les chefs d'états sont devenus des préfets de régions, du coup les parlements ne servent qu'à valider des textes pondus à Bruxelles et les ministres sont là pour exécuter des feuilles de route décidées par les Commissaires Européens du quartier du Berlaymont. Changer toutes les constitutions qu'on veut ne servira qu'à pisser dans un violon tant que le système européen fonctionnera de façon non démocratique sous le contrôle de Washington. Les présidents qui ont succédé à Chirac (qui n'avait plus toute sa tête à force de se poudrer le nez) ont servi les intérêts US avec zèle :
      - Sarkozy a otanisé la France, a imposé le traité de Lisbonne et a tué la droite (le RPR)
      - Hollande a pris la relève en tuant la gauche (PS), en faisant allégeance à l'Allemagne et en creusant les déficits (CICE etc.)
      - Macron a parachevé le boulot en tuant la représentativité syndicale et nationale, en tuant le centre et en créant les plus gros déficits jamais atteint dans l'hexagone. Ce monsieur est bien entendu financé par l'Oncle Sam via les groupes KKR (hedgefund et marchand d'armes) et Blackrock. Il va sans dire que ces traites à la tête de l'Etat Français méritent la cour martiale pour haute trahison.
      Une Vième constitution sans nettoyer la classe politique de ses traîtres parasites, et sans sortir du carcan de l’UE ne sert donc à rien.

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  10. Quant aux articles dans la presse ces jours-ci au sujet du covid, d'une reprise des "cas" (les tests PCR ne sont pas des outils de diagnostics), d'une dixième ou onzième vague (les journalistes ne savent même plus où on en est...), c'est pour distraire l'attention des français d'autres sujets plus sensibles, retraites, grèves, blocages ici et là, violences de la police, implication illégitime dans le conflit en Ukraine,...

    Pour qui suit régulièrement le "Réseau sentinelles" (une référence nationale en matière d'épidémiologie), le nombre d'IRA (infections respiratoires aiguës) "attribuées" au covid est vraiment très faible depuis des mois, à tel point qu'il est impossible de parler d'un retour d'épidémie !

    Synthèse du Bulletin la semaine 11 de l'année 2023
    "COVID-19 : le taux d’incidence des cas de Covid-19 présentant des signes respiratoires vus en consultation de médecine générale a été estimé à 33 cas pour 100 000 habitants".
    https://www.sentiweb.fr/

    Pour info, un seuil épidémique (grippe et autres) est déclaré à partir d'un nombre de 150 à 200 cas d'IRA pour 100 000 hab. / semaine.. on en est vraiment très très loin ! qui plus est, un épisode épidémique peut être local, et pas national, international.
    A force de muter, les virus s'affaiblissent et les épidémies s'éteignent d'elles-mêmes.

    Chronique Covid N°13 – « Halte à la manipulation : Ils ont baissé le seuil épidémique pour le covid !
    Auteur(s)
    François Pesty pour FranceSoir
    Publié le 23 juillet 2020
    https://www.francesoir.fr/societe-sante/chronique-covid-ndeg13-halte-la-manipulation-ils-ont-baisse-le-seuil-epidemique-pour


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  11. Les manifestants retombent dans leurs travers: pique-niques, chansonnettes, pancartes, traits d'humour, des fleurs pour amadouer la volaille.
    Ça finira en sucette, ces gens se trompent d'époque.
    C'est la lutte à mort ou rien; sachant qu'en France, la maréchaussée finit toujours par tirer sur le peuple à balles réelles.
    On n'est plus à l'époque de Chirac et de de-Villepin, qui malgré leurs travers, aimaient sincèrement la France et respectaient les apparences de la démocratie.
    Là c'est complètement différent...

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    1. Exact. D'autant plus que ces manifestations ne menacent en rien le Pouvoir. Il n'est pas dans la rue. Renverser le Pouvoir passera par d'autres méthodes, moins spectaculaires, mais ciblées.
      D'ailleurs, AMHA, ces manifestations sont un contre-feu organisé par le Pouvoir, pour masquer l'origine des pénuries, tout en accélérant la faillite de la France. Tant la couverture merdiatique que l'engagement syndical sont des indices forts de cette hypothèse.
      (Revoir aussi le hors-série, disponible en pdf, de France Soir, du printemps 2022, sur "micron, l'homme qui n'aimait pas la France" [très bon document, même si appeler Tafiole 1er "homme" est exagéré])

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