Des signaux de plus en plus précis, d'une escalade ultime du conflit en Ukraine vers une confrontation directe des pays de l'OTAN avec la Russie, parviennent de sources différentes. D'une part, la Grande-Bretagne vient de signer un accord de coopération avec l'Ukraine en matière de défense, qui prévoit une assistance mutuelle en cas d'agression. D'autre part, le Bild annonce que l'OTAN prévoit d'envoyer 300 000 militaires des pays de l'OTAN dans la zone de conflit, nous conduisant au maximum d'ici l'été 2025 à une guerre mondiale.
Lors de sa visite surprise en Ukraine, le Premier ministre britannique a annoncé la signature d'un accord de coopération sans précédent dans le domaine de la défense. Cet accord, conclu pour 10 ans, prévoit des clauses classiques et in fine la prolongation de ce qui est déjà réalisé, à savoir la fourniture d'armement, la formation des Ukrainiens, la fourniture du renseignement, la propagande et l'entretien de l'infrastructure critique.
Mais cet Accord prévoit également une assistance mutuelle en cas d'agression. Et notamment du côté ukrainien :
"Les participants veilleront à ce que les capacités militaires de l'Ukraine soient telles qu'en cas d'agression militaire extérieure contre le Royaume-Uni, l'Ukraine soit en mesure de fournir une assistance militaire efficace. Les modalités, le format et la portée de cette assistance seront déterminés par les participants."
Le mirage de la possibilité d'une aide de l'Ukraine a rempli de joie le ministre ukrainien des Affaires étrangères, qui comme la grenouille se prenant déjà pour un boeuf, s'est exclamé :
"Ce n'est pas seulement le Royaume-Uni qui doit réagir dans les 24 heures en cas d'agression contre l'Ukraine, l'Ukraine protégera également son allié et partenaire en répondant dans les 24 heures d'une manière ou d'une autre pour soutenir le Royaume-Uni si la Russie veut attaquer notre ami, partenaire et allié"
La Russie n'agressera pas le Royaume-Uni, c'est une certitude. En revanche, elle ne se laissera pas non plus agresser. Et comme l'a rappelé Dmitri Medvedev, si cette "assistance mutuelle" va jusqu'à la dislocation de forces militaires britanniques en Ukraine, cela signifiera une déclaration de guerre contre la Russie.
Notons, que cet Accord doit s'interpréter dans le cadre de l'intégration de l'Ukraine dans l'OTAN et dans le cadre de la coordination du commandement militaire avec les Etats-Unis et l'OTAN, comme cela est indiqué noir sur blanc :
"The UK is working with the US to develop the governance framework for the Capability Coalitions. All the Capability Coalitions will improve the interoperability of Ukrainian and NATO forces"
Or, l'OTAN est en train de modifier sa stratégie et prépare les pays membres de l'Alliance à une confrontation directe avec la Russie. Cela ne signifie pas que ces pays se plieront, que certains ne résisteront pas ou ne tenteront pas de résister, mais la volonté est affichée. Et dans cette idée, l'on voit se développer la volonté de restaurer la capacité industrielle de production d'armement en Ukraine, sous l'égide des pays atlantistes bien sûr.
En allant plus loin se pose la question de savoir ce qui se passera après la défaite de l'armée ukrainienne. Cette défaite est désormais plus ou moins sur toutes les langues : les pertes en hommes et en matériels sont énormes, les capacités de renouvellement seront bientôt épuisées. Que faire ? Des optimistes parlent déjà de la victoire de la Russie, espérant que par magie l'OTAN reconnaîtra sagement sa défaite et viendra négocier sa reddition - et son suicide, ainsi que celui des Etats-Unis.
Les fantasmes parfois se réalisent, par hasard, mais cela est extrêmement rare. Il y a des fortes chances que n'ayant plus rien à perdre, la guerre par procuration ayant atteint ses limites objectives depuis un certain temps, il faille passer à un stade supérieur : l'envoi de forces militaires atlantistes ouvertement dans le conflit. Pour "aider", "protéger", "défendre". Personne ne parlera de guerre avec la Russie, mais chacun la fera.
Selon le Bild :
"Le jour X", selon un document secret de la Bundeswehr, le commandant en chef de l'OTAN donnera l'ordre de transférer 300 000 soldats sur le flanc oriental, dont 30 000 soldats de la Bundeswehr.
L'escalade pourrait commencer, selon le journal allemand, dès février 2024, avec une activation d'une offensive de la Russie sur les positions ukrainiennes, provoquant un recul des forces de l'armée atlantico-ukrainiennes. Or, l'OTAN ne peut pas perdre en Ukraine. Dans le scénario alors prévu et décrit dans le Bild, l'armée allemande considère le corridor de Suwalki, entre la Biélorussie et la région russe de Kaliningrad comme le lieu le plus probable de lancement de la confrontation.
Cette annonce ouverte d'une possible confrontation directe entre l'OTAN et la Russie, est-elle d'un élément de communication ou d'un acte politique ?
Un peu des deux. Il s'agit d'une part de communication, car c'est un message envoyé à la Russie : si vous passez à l'offensive et repoussez l'armée atlantico-ukrainienne déjà épuisée, on envisage la possibilité d'une intervention directe, dont on vous fera porter (une fois n'est pas coutume) la responsabilité. Mais c'est aussi un acte politique, car les Accords bilatéraux de défense commencent à se mettre en place entre les pays de l'OTAN et l'Ukraine, afin de donner une base juridique à l'intervention des forces armées de ces pays lorsque la décision sera prise.
Mettre une possible offensive de la Russie en sourdine, comme les faux pacifistes le soufflent déjà - si nous ne faisons rien, ils nous laisserons tranquilles, est une illusion de sortie de crise. Si la Russie ne remporte pas cette guerre, elle la perdra. Il n'y a pas d'autre alternative. Cette élite globaliste y travaille depuis la chute de l'URSS, elle veut terminer le travail laissé un temps en suspens. Et si la Russie perd ce combat, nous le perdons tous : la globalisation dans sa version totalitaire écrasera nos sociétés pour toute une période et réalisera la vision de Cioran dans Histoire et utopie :
"Le troupeau humain dispersé sera réuni sous la garde d'un berger impitoyable, sorte de monstre planétaire devant lequel les nations se prosterneront dans un effarement voisin de l'extase. L'Univers agenouillé, un chapitre important de l'histoire sera clos. Puis commencera la dislocation du nouveau règne et le retour au désordre primitif"
Certes, rien n'est éternel, le totalitarisme globaliste ne le sera pas non plus. Mais que restera-t-il alors de notre civilisation, si nous ne la défendons pas aujourd'hui ?
Ne perrdons pas de vue la dimension humaine de l'Alliance, derrière laquelle se cachent les épiciers ploutocrates des divers organismes à initiales (WEF, WHO, IPCC, CFR... &c.) dont le programme avoué comporte une disparition massive de la population mondiale.
RépondreSupprimerAttendons de voir qui sera "le nouveau berger" de l'OTAN. Si c'est Mark Rutte, le 1er ministre batave, le conflit direct est possible car il est déjà dans la coalition contre le Yemen en 2023.
RépondreSupprimerLa montre joue contre la Russie. Le Kremlin n'a plus beaucoup de temps pour déclarer la guerre à l'ennemi ukro-atlantiste et le vaincre.
RépondreSupprimerPourquoi au juste le temps jouerait contre la Russie dans le présent cas ?
SupprimerOui et non. Un crise sociale d'ampleur insoupçonnée pourrait bien éclater aux USA dès cette année. l'État profond prendra tous les moyens pour empêcher l'élection de Trump, les démocrates ne trouvent personne pour remplacer Bidon et la crise des "migrants" à la frontière sud est devenue incontrôlable. Certains jour c'est 10,000 interceptions d'illégaux que le ICE doit gérer et ça ne compte pas les demandeurs légaux. Les villes dites "sanctuaires", c'est à dire les ville ayant légalement l'obligation de loger et nourrir les migrants comme New-York, Boston etc..se sont fait prendre à leur jeu et n'ont plus de ressources. Plusieurs villes américaines ressemblent à un film de zombies dû à l'épidémie de drogues de type xylazine et fentanyl. Je vis à quelques heures de New-York et croyez-moi, il ne manque qu'une allumette pour que tout ça explose. Il est vrai que le temps donne aux occidentaux la possibilité de repartir certaines lignes de production, mais une filière complète ça ne se reconstruit pas en deux semaines. Ce sera une année fort intéressante quoi qu'il arrive.
SupprimerLes banquiers Anglo-Américains voudront toujours s'accaparer les richesses immenses de la Russie. Soit par la complicité des élites russes globalistes, soit par la guerre.
RépondreSupprimer« Pour que la Russie s’accommodât d’un régime libéral, il faudrait qu’elle s’affaiblît considérablement, que sa vigueur s’exténuât ; mieux : qu’elle perdît son caractère spécifique et se dénationalisât en profondeur. Comment y réussirait-elle, avec ses ressources intérieures inentamées et ses mille ans d’autocratie ?
RépondreSupprimerÀ supposer qu’elle y arrivât par un bond, elle se disloquerait sur-le-champ. Plus d’une nation, pour se conserver et s’épanouir, a besoin d’une certaine dose de terreur. "
— Emil Cioran, Histoire et utopie (1960),
La Russie est peut-être depuis les années 1900 sur le fil du rasoir. De quel côté basculera son histoire : nationalisme et orthodoxie, ou globalisme athé ... ou juif ?
Une tyrannie implacable s'étend sur l'humanité. A l'occident, le messianisne juif, et à l'orient le communisme chinois. . Nous luttons contre ces faces du démon, pour que l'humanité survive et pour sauver nos âmes. A la fin du voyage, au bout de la nuit, après les terreurs et les destructions, il y aura l'Apocalypse. Et le Christ, vainqueur, viendra juger les vivants et les morts. Il terrassera le démon. Cette victoire future, inéluctable, porte notre espérance.
RépondreSupprimerMoi je reste optimiste. Les faits d'abord, l'industrie de défense russe est la plus forte du monde. La Russie a une puissance spirituelle qui anéantira le pouvoir démoniaque de l'argent magique. De toute façon les russes sont prêts. A une frappe massive de l'OTAN la Russie répondra par une pluie d'Avangard sur les bases de l'OTAN. Les Zircons à tête nucléaire détruira la flotte de l'OTAN. Elle peut le faire et le fera si elle n'a pas le choix. Le problème c'est les USA ne croient pas encore que la Russie puisse le faire alors que maintenant tout passe en hypersonique dans l'arsenal russe ...
RépondreSupprimerMais il faudrait des manifestations massives contre cette guerre et toutes les guerres des USA/OTAN anglo-saxons UK-Israël
Manifester contre toutes les guerres !
Oui cette guerre est prévue depuis le début, liquidation de l'Ukraine, épuisement de la Russie, et attaque de l'Otan contre la Russie, la première partie est réussie, la deuxième à raté, mais on fera la troisième, et là on va prendre cher, avec nos enfants et sénile comme dirigeant de guerre, c'est plié.
RépondreSupprimerAllons nous être les témoins, complices du suicide de notre société,aux profit d une mondialisation wookiste totalitaire ,où nous deviendrons des esclaves consentants et dosilles,fourmis travailleuses abreuvées,nourries ,distraites et amorphes,aux profit d une élite surargentees ,qui auras le droit de vie ou de mort en cas de rébellion
RépondreSupprimerLa contre-offensive ukrainienne de la dernière chance a échoué. En "l'absence de victoire", pour sauver l'OTAN, l'escalade serait donc la seule solution ?
RépondreSupprimerUn déploiement OTAN dans la région de Suwalki menacerait directement l'enclave russe de Kaliningrad. Dans l'éventualité d'un début de négociation certains espèrent-ils monnayer Kaliningrad contre les territoires Russes du Donbass et de la Crimée ?
Puisque le piège du Donbass en 2022 était leur solution recherchée pour détruire la Russie alors pourquoi cette guerre très provoquée ne serait-elle pas à son tour la solution recherchée par la Russie aujourd'hui pour défaire l'axe atlantiste ?
Le brouillard se lève, la Russie ne plie toujours pas. Nous nous dirigeons vers des situations de crises encore inexplorées. D'ailleurs, aux yeux des Russes, après les sanctions, la russophobie ambiante, la trahison sur les accords de Minsk-2, y-a-t-il encore quelque chose à négocier ?
Trop de comptabilité n’augmente rien, mais risque de retardé une réponse militaire.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerLes dirigeants de l'occident maladif ne sont plus réalistes depuis bien longtemps. Dans le cas contraire ils se garderaient de professer de telles inepties.
Supposons que l'OTAN passe à l'acte.
Je me conterai de poser deux questions:
- Combien de temps les populations de l'OTAN et ses forces armées supporteraient-elles un taux d'attrition bien supérieur à celui que connait l'AFU?
- Comment l'OTAN conduirait-elle ses opérations puisque dans ce cas de figure il est évident que les forces armées russe détruiraient les systèmes de coordination et de renseignement satellitaires et électroniques ; ce qu'elle ne fait pas aujourd'hui.
Pendant des siècles, les Gaulois et les Français eurent des chefs, des rois, des ministres maitres chez eux, des guerriers, des meneurs d'hommes, des stratèges, des diplomates, des gestionnaires, il y eut même un saint. Tous furent souverains, aucun ne dépendit d'une puissance étrangère. Le maintien de la souveraineté du royaume fut leur principale tâche et parfois leur unique tâche. Lorsque le pouvoir royal baissa sa garde, et ne sut pas anéantir des banquiers et des sectes nés à l'étranger, ce fut le début de la fin ...
RépondreSupprimerNous y sommes. Aujourd'hui, nos "gouvernants" dépendent de puissances étrangères, états, banques, organisations, entreprises, avec leurs armées, lois, juges, monnaies ... Quelque soit leur âge, leur honnêteté ou leur vénalité, ils n'ont plus aucun pouvoir. Beaucoup sont même des vendus, des corrompus, des traitres qui jouent à la comédie du pouvoir. Le pouvoir est à New York, Washington, Bruxelles, Frankfort. Ils n'ont de choix que dans les moyens d'asservir le peuple et ils le tyrannisent avec sadisme.
Les Russes n'ont pas ces problèmes, ils sont souverains !
Notre avenir, notre liberté, notre civilisation, et jusqu'à l'existence de nos peuples celtes et francs, passent par le retour de notre souveraineté perdue.
Comme vous le dites, il faut nous défendre, aujourd'hui.
Tres bon et juste commentaire !
SupprimerFormidable cardinal Sarah. Et très bien interviewé par une excellente journaliste, musulmane d'ailleurs mais qui parle comme un chrétien 😊 à suivre...
RépondreSupprimerpour les anglo-saxons il est hors de question de perdre Odessa et son rôle politico-militaro-économique que revêt la côte de la mer noire
RépondreSupprimerLa Russie de la 2ème guerre mondiale avait élaboré une doctrine : 1. inonder le champ de bataille comme l'eau sur du marbre, et 2. attaquer des points stratégiques de l'ennemi en concentrant des forces massives telles que les Allemands n'avaient plus le temps de recharger leurs canons. L'armée russe a-t-elle oublié ?
RépondreSupprimerMardi soir, après son intro sur " les GUERRES" j'ai préféré regardé le film Les Grandes Gueules, avec de vrais hommes et femmes, eux, Bourvil et les autres. En zappant sur l'Elysée j'ai remarqué qu'il lisait des chiffres notés sur des feuilles A4 : la conf. était donc bidonnée. Revenu à la toute fin, je vois qu' il termine avec la GUERRE : " nous ne laisserons pas gagner la Russie".
RépondreSupprimerCet homme est un malade, et tous les journaleux de ses maîtres milliardaires étaient là en service commandé.
Macron va, comme Sunak, passer avec Zelinski un accord militaire bilatéral qui sera identique à l'accord anglais. MacKinsey lui a déjà remis le texte de l'accord.
RépondreSupprimerBonjour à tous,
RépondreSupprimerJe crois que l’Occident craint que si l’Ukraine perd cette année, ils seront incapables de combattre l’armée Russe.
Ce que les élites Occidentales ne comprennent pas c’est que pour combattre un ennemie, il faut une force mentale et une cause. Or il n’y a rien de tout ça en Occident, l’armée sera faite d’hommes fragiles ne comprenant pas le sens de la guerre. D’où l’idée de faire combattre l’Ukraine jusqu’au dernier Ukrainien.
C’est très cruel sachant que tout est histoire d’accaparement des terres riches d’Ukraine.
Reste la masse des individus, notamment les salariés, qui doivent prendre parti pour la Russie et la Chine, Populaire. Soit le camp anti colonialiste et pro Etats autonomisto-souverainisto-multilatéraliste, qui sera L'AGRESSE. Car nous devons tous participer à défendre nos idéaux de PAIX, car en tant que peuples c'est nous qui sommes concernés.
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